Samedi 21 Novembre 2009
Le bien que je reçois, la pérennité d’un sentiment et de quelque chose qui dépasse les mots de désir, d’affinité, d’entente et même d’amour au sens trop habituel, donc limité du terme, bien sollicité et reçu à date fixe avec cette année en supplément le partage d’une extraordinaire rêverie, l’évocation de l’Islande. Le bien que je reçois en étant accueilli, avec une aisance à laquelle je ne m’attendais pas, ni du texte ni de moi, dans le Coran, tandis que mon mentor, toutes choses d’Etat épuisées, part quinze jours ad limina (La Mecque). Le mal enfin, reu hier avec une insistance entêtée et aveugle, d’un autisme et d’une contradiction en profondeur de qui professionnellement et avec conviction viennent cependant les homélies sur le premier commandement de Dieu. Et j’aime, nous aimons cet homme, pourtant. Ces travers qui sont détachables de notre personnalité, et ne sont pas nous, ne sont pas le tout de qui nous aimons. Heureusement. Redondance de l’évangile sur la fratrie et les liens de sang et d’esprit, ceux de sang s’effacent, s’oublient, n’étaient que circonstances, nos naissances de corps, l’éducation puis… Ta mère et tes frère sont là dehors qui cherchent à te parler…Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. Jésus va bien au-delà de mon expérience (notre ? expérience, car je connais des fratries de sang heureuses et unies, mais ce ne sont pas les plus nombreuses). Il n’évoque pas une relation avec Lui-même, mais c’est la relation au Père, à Dieu qui fait la fraternité. Analogie avec celles éprouvées dans une vie, des aventures et d’un travail ensemble, dans les épreuves ? ce que nous vivons humainement ? le Christ, pour ce qui est de nous, fait nos fratries sur sa croix, femme, voici ton fils… fils, voici ta mère… l’essentiel étant la parabole de toute l’Ecriture, Dieu et la création s’épousent sur initiative divine. Que toute créature fasse silence devant le Seigneur, car il se réveille et sort de sa Demeure sainte … et aucun livre ne donne conseil à l’Epoux, ils sont tous pour l’épouse, y compris dans les évangiles de noces, de banquets et d’accompagnement : le roi sera séduit par ta beauté, il est ton Seigneur, prosterne-toi devant lui. … Et Jésus, tendant la main vers ses disciples, dit : ‘Voici ma mère et mes frères’. [1] Mais de l’enseignement à la croix, Jésus donne ce qui lie, l’écoûte de Dieu, la responsabilité d’autrui. Le disciple la prit chez lui… j’habiterai au milieu de toi, déclare le Seigneur.
Affaire Treiber suite. Sa première femme ou son ex-femme se réjouit, le bien l’emporte sur le mal, un affabulateur, un manipulateur de ses amis, mais il faut quand même qu’il se justifie. Elle est manifestement habitée par le goût de la vengeance. Un général ( ?) de gendarmerie, Leclerc de Hontecloque qualifie le « réseau » d’amis qui a aidé à la planque : une bande de voyous et de gens de peu. Voilà un homme d’ordre qui a compris notre époque et sait parler… Nicolas Sarkozy est contagieux, et même battu.
Les haines qui naissent d’un entretien dont ni l’un ni l’autre ne sait à l’avance qu’il décidera pour longtemps. Cécile Duflot à l’Elysée, il y a un mois. Une semaine après, elle expose avec calme et dans des termes simples, pas du tout le métier de politique et de communicant, que le Président de la République lui a menti, sur son sujet : l’écologie, l’environnement. Elle persévère maintenant, organise une réunion à l’Assemblée nationale : Michel Rocard, peu reconnaissant à Sarkozy du bout de rôle pour le « grand emprunt » y participe avec François Bayrou. Dénoncer quinze jours avant « Copenhague » (dira-t-on plus tard « un » Copenhague ?). Duflot déclare qu’il est temps de mettre fin au : c’est pas moi, c’est l’autre. Sarkozy, c’est pas moi, c’est Obama. Obama, c’est pas moi, c’est la Chine. Sarkozy est plus contagieux que la grippe H1N1. ! sic.
Tardivement éveillés, mais tout à fait aujourd’hui, les élus locaux. « Mobilisation » un peu partout. La réforme territoriale, la taxe professionnelle. Il n’y a pas huit jours, Christine Lagarde affirmait, il faut que la taxe professionnelle ait disparu au 1er Janvier, exactement comme Albanel disait qu’à telle date, la publicité devrait avoir disparu des chaînes publiques, le Sénat n’avait pas encore délibéré. Avant-hier, Christine Lagarde dit que chacun a droit au temps et à l’erreur. – La reculade pour la présidence de l’EPAD semble avoir fait sauter un verrou psychologique. – Botte en touche, on ressort et commente une décision rendue ou à rendre de la Cour européenne de justice (la Cour de Luxembourg) : le traitement des eaux usées dans les villes de plus de quinze mille habitants. La loi permet au préfet de faire inscrire d’office la dépense au budget de la commune en faute ce qu’il ne fait généralement pas. Pour les maires, il est plus populaire de construire une salle-des-fêtes que de choisir le site d’une station d’épuration. Voudrait-on dire que les maires sont vulnérables ? dans leurs gestions, et qu’on le leur ferait valoir ?
François Fillon imite… le voici qui court-circuite le ministre compétent et qui opine sur la garde-à-vue et les droits de l’homme à préserver. Il est vrai que la Cour européenne est dessus.
Ma lecture du Coran me donne les exergues des deux livres que j’ai en chantier. Pour la lettre ouverte à Sarkozy sur lui et sur la France : Que ne te trouble pas l’agitation de ceux qui effacent dans le pays : c’est une moindre jouissance mais ensuite leur refuge sera la Géhenne, l’horrible grabat. (III 196-197). . . . Ceux qui aiment l’éphémère s’aliènent le jour grave. (LXXVI 27) Et pour ma compilation de l’année putschiste : Qu’avez-vous ? Comment jugez-vous ? Avez-vous un Ecrit où étudier et trouver que choisir ? Ou bien avez-vous contre nous un contrat, valable au Jour du Relèvement, qui vous garantisse votre pouvoir de juger ? Demande-leur s’ils ont en cela un garant ! Ou bien ont-ils des associés ? Qu’ils produisent leurs associés, s’ils sont sincères. (LXVIII 36 à 41)
[1] - Zacharie II 14 à 17 ; psaume XLV ; évangile selon saint Matthieu XII 46 à 50
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