Jeudi 25 Novembre 2009
Prier… dénouement spectaculaire dans l’histoire de Daniel. Même persévérance que les héros d’Israël de l’époque des Maccabées, mais il est positivement sauvé. Récit édifiant sur une conversion du polythéisme au Dieu d’Israël. L’affection de Darius pour Daniel y est pour beaucoup. Nos sentiments humains et nos conversions spirituelles, Augustin et sa mère, la cousine Bondy de Charles de F. on doit craindre et on doit énérer le Dieu de Daniel, car il est le Dieu vivant, il demeure éternellement, son règne ne sera pas détruit, sa souveraineté n’aura pas de fin. A vérifier dans le Coran, s’il y a cette obsession biblique, pas seulement dans le message du Christ mais déjà dans l’Ancien Testament, la vie en plénitude, le Dieu vivant, bien plus que vérité et lumière, ou toute-puissance : la vie.[1] Il délivre et il sauve, il accomplit des signes et des prodiges, au ciel et sur la terre… Jésus fait écho au constat de Darius, mais pour annoncer au contraire le drame : Jérusalem encerclée par des armées… sa dévasatation est toute proche (la prophétie de la mise à sac par Titus et Vespasien en 70). Cycle cependant annonciateur de celui décisif : quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption est proche. Même signes et mêmes expressions que l’Ancien Testament : il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de ma tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde. Comme l’épisode de la tempête apaisée en donne l’anticipation, un tel tumulte donne le cadre et le contexte de la parousie : on verra le Fils de l’homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire. Jésus n’est pas prophète, ou s’il l’est, il ne l’est que pour s’annoncer Lui-même. Jésus, maître absolu, Jésus Fils du Dieu vivant. Jésus parlait à ses disciples de sa venue, alors même qu’il est, vivant, incarné, au milieu d’eux. Bien au-delà et au-dessus de la rédemption, de la remise en état de la création, il y a l’aboutissement et l’achèvement, inimaginable et tant souhaité.
Rebond de la crise financière mondiale, la déclaration d’insolvabilité de Dubaï, l’Etat laissant tomber l’officine construisant les fameuses îles artificielles, les bourses européennes baissent aussi de près de quatre points. A mon sens, après Lehman Brothers, on aborde la seconde phase, les faillites d’Etat. Tandis que les dirigeants depuis trois mois veulent faire croire à des choix à déjà opérer pour l’après-crise, nous ne faisons qu’entrer dans la crise. En France, le chômage statistiquement recensé selon des systèmes très bidouillés depuis un an, dépasse les quatre millions, les plus touchés, les moins de 25 et les plus de cinquante ans. Comme il faut 42 années pour toucher une retraite pleine, et que l’espérance de travail tombe à vingt-cinq ans, on voit bien sur quelle pente nous sommes, la paupérisation de masse. Pendant ce temps, Estrosi apppelle au courage, pour qu’il soit décidé de doubler, dès son entrée en fonctions à E.D.F., les émoluments de Proglio par rapport à ceux de son prédécesseur. Le cynisme voit les limites de ses paroxysmes sans cesse reculer. En regard, pas 10% de grévistes dans l’enseignement et à La Poste.
Sur ordre de l’Elysée, Accoyer déclare définitivement irrecevable la demande socialiste de commission d’enquête sur les sondages que commande l’Elysée pour un budget mensuel avoué dépassant les 60.000 euros. Quant à la réalité ?
Près de 70 morts de la grippe H1N1, les queues aux centres de vaccination, à Vannes comme ailleurs. L’insistance de Bachelot pour dire qu’une seule dose suffit, indique bien qu’on va vers la pénurie.
[1] - Daniel VI 2 à 28 ; cantique de Daniel III 68 à 74 ; évangile selon saint Luc XXI 20 à 28
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