mercredi 20 juillet 2016

Donald Trump formellement désigné candidat républicain à la Maison Blanche - Le Monde & AFP



Le Monde.fr avec AFP | 20.07.2016 à 08h02 • Mis à jour le 20.07.2016 à 12h07

Donald Trump représentera les Républicains dans la course à la Maison Blanche. Après deux jours de désordre, le Parti républicain l’a nommé mardi 19 juillet candidat à la présidentielle américaine. Une désignation qui tente de faire oublier les divisions, en ciblant une ennemie commune : la démocrate Hillary Clinton.

« Unité ». Le mot était sur les lèvres de nombreux délégués, euphoriques ou résignés, dans l’enceinte de la salle omnisports de Cleveland, reconvertie pour la convention d’investiture républicaine, qui dure de lundi à jeudi dans cette ville en bordure du lac Erié. Mais l’un des seuls moments où les milliers de délégués et d’invités républicains ont scandé un slogan d’une même voix, ce fut pour huer Hillary Clinton.

« Enfermez-la ! »

« Enfermez-la ! », ont-ils lancé spontanément à quatre reprises lors d’un discours au vitriol de Chris Christie, gouverneur du New Jersey et ancien procureur fédéral, en forme de réquisitoire contre l’ancienne cheffe de la diplomatie de Barack Obama.
Enumérant les échecs supposés de la diplomatie américaine en Libye, Syrie, Iran, au Nigeria, en Russie ou en Chine, Chris Christie a demandé : « Est-elle coupable ou non coupable ? » « — Coupable ! », a répondu la salle.
C’est cette même assemblée qui avait été chahutée lundi, quand des délégués opposés à Trump avaient invectivé le président de séance lors d’un vote de procédure. Mais les rebelles n’ont pas perturbé les votes solennels d’investiture de Donald Trump et de son colistier pour la vice-présidence, Mike Pence.

« Félicitations papa, on t’aime »

Une par une les délégations ont annoncé le résultat des primaires au micro, jusqu’à ce que l’un des fils du candidat new-yorkais, Donald Trump Jr., apporte les 89 voix de la délégation de New York au moment-clé, faisant passer son père au-dessus de la majorité requise.
« Félicitations papa, on t’aime », a dit Don Jr., entouré de son frère Eric et de ses sœurs, Ivanka et Tiffany. Les délégués les plus circonspects ont applaudi poliment, tandis que les nombreux partisans de Donald Trump rugissaient.
Le candidat, conformément à la tradition, n’était pas là mardi, mais dans un court message vidéo il s’est enorgueilli d’avoir lancé un « mouvement ».
« Ensemble, nous avons obtenu des résultats historiques, avec le plus grand nombre de voix jamais obtenues dans l’histoire du Parti républicain. Nous devons aller jusqu’au bout. »
Le milliardaire acceptera formellement l’investiture jeudi en vue de la présidentielle de novembre lors d’un discours en prime time.
Vos réactions (4) Réagir
Jean-Baptiste DUZAN 20/07/2016 - 09h57
Victor Hugo avait anticipé: Ultima verba ... Quand même grandirait l'abjection publique A ce point d'adorer l'exécrable trompeur ; Quand même l'Angleterre et même l'Amérique Diraient à l'exilé : - Va-t'en ! nous avons peur !
 
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Yoyo 20/07/2016 - 14h16
Mais keskidi?
 
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Richard NOWAK 20/07/2016 - 09h24
Voilà exactement ce qui se passerait si MLP était élue. Nous verrions apparaître l'image du népotisme le plus rétrograde au sommet de l'Etat confisqué par une famille. Les USA n'ont pas encore testé la famille comme moyen de gouvernement. Peut-être seront-ils aspirés par cette tentation mortifère?
 
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Samoreen 20/07/2016 - 11h05
Et les Bush?

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