Samedi
26 Octobre 2013
La paix
intérieure, quelles en sont les composantes ? y a-t-il des règles ?
la reçoit-on ? ce qui est mon expérience et fait son mystère, car à
circonstances inchangées, elle est là à mon éveil, ou au contraire ce sont les
désordres et les abattements de la désespérance et du mécontentement de soi. –
Ingrédients d’hier : me coucher quand j’en ai eu envie (besoin), avant mes
aimées… la parabole familiale autant que du progrès de l’humanité, les croods que nous reverrons en
trinité et avec les lunettes 3 D… notre
petite fille, à l’instar du « zap » sur halloween, se cachant dans
notre lit pour me faire peur… surtout la lente compréhension que me débattre
est moins efficace pour quelque suite que ce soit qu’avoir un simple confiance
dans les ordonnancements et plans de Dieu. Ce qui est diffère de la nouvelle ou
dernière chance, vg. celle du figuier : laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre
du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon tu le couperas. [1] Le Christ a aimé les figues… mon père aussi,
le figuier à Bellevue, en angle rehaussé du mur au fond du jardin, la maison de
pêcheur et la mitoyenne celle du passeur de Conleau. Nos figuiers que pas plus
que nos deux pieds de vigne, je n’ai entretenus vraiment. Doux et chaleureux
chantier de notre environnement ici : ni parc ni jardin, mais verger,
terrasse et disponibilité à un travail que nous ne faisons pas. L’immédiate
rétribution de la nature quand nous nous en occupons. Ce matin, cependant,
creuser autour des pieds de notre pergola pour que ma chère femme, avant la
semaine de Strasbourg, y plante ce qui doit grimper. Il vint chercher du
fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas. Le
vigneron est en faute, implicitement, il n’avait pas bêché. La providence, les
aides d’autrui, nous ne vivons pas seuls, nous ne serons pas sauvés seuls. Voici
le peuple de ceux qui le cherchent. … L’Esprit est votre vie, parce que vous
êtes devenus des justes. Les expressions
que les circonstances ou une époque « polluent » puisque l’adjectif
est aujourd’hui (avec la majuscule) la distinction suprême qui peut attribuer,
posthume, l’Etat d’Israël à ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la dernière
guerre. Distinction dont la marque peut être l’inhumation dans la Terre
promise : précédent, Moïse. Lien paulinien entre chair et péché. Le
prendre au sens large de notre incarnation, comprendre alors que Jésus a pu
vivre notre incarnation sans principale conséquence : le péché, mais sans
éviter cependant la mort, qu’Il révèle ainsi non comme une limite et un
désastre inéluctables, mais comme un moment logique ! Il voulait ainsi
que les exigences de la Loi se
réalisent en nous, qui ne vivons pas sous l’emprise de la
chair mais de l’Esprit. Paul, sur sa
piste, définit a contrario la vie de l’Esprit en nous. La chair tend vers
la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix (réponse à mon interrogation sur ces états de l’âme à nos réveils ou à
mesure qu passent la journée et notre existence). Car la chair tend à se révolter
contre Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas
capable.
Bretagne
où je vis. La faillite du volailler Doux, et maintenant de cette entreprise d’abattage
de porcs. La parente pauvre de la France, hors la pêche et nos forces
nucléaires sous-marines, hors aussi les plages familiales, hors la mer donc,
était devenue un modèle de redressement et de maturité économique dans les années
1960, présenté à d’autres de nos provinces en dépression. Sans doute, n’y
avait-il pas de « classe moyenne » dans les entreprises ou considérables
ou très petites. Comment expliquer que l’agro-alimentaire s’effondre… salaires
trop élevés ? pas en Bretagne. Erreurs stratégiques des dirigeantss ans
doute, et ambition de qualité peut-être perdue. Curieusement, mais ce semble la
norme française. Autant il y a grogne contre l’Etat à propos des impôts,
assurément son fait, autant il y a oubli général des cibls véitabls quand ferme
une « boîte » : les dirigeants en place. Manifester sur la voie
publique, au lieu de s’en prendre à ceux-ci. Maladresse, la énième, du Premier
ministre car tout cela coincide avec l’éco-taxe contre laquelle sont tous les
élus bretons et qui se fonde sur une mauvaise réputation écologique de nos
lieux. Prêt au dialogue, mais pas au retrait… alors quel est l’enjeu de se
rencontrer. Depuis une vingtaine d’années, ces pétitions gouvernementales :
un grand débat sur… mais qui ne change en rien la décision préalable des
dirigeants. Toujours implicite, la pédagogie (dans l’Eglise de France, c’est de
formation qu’il s’agit, donné par le clergé au laïcs) qui suppose des nuls et
des remarquables. Jamais le travail ensemble qui intellectuellement ferait
enfin trouver d’autres solutions que ce qui se répète et s’annonne depuis
trente ans, avec le résultat d’un pays qui meurt : déjà plus de textiles,
plus de sidérurgie, bientôt plus d’automobiles et maintenant l’agro-alimentaire.
Les ampoules électriques fabriquées en Chine, notre bois vendu à celle-ci pour
nous revenir en meubles, l’abattage des porcs en Allemagne… et il a beau temps
que toutes les technologies de communication nous ont échappé :
magnétoscopes, appareils de prises de vue (imagerie médicale comprise),
téléviseurs, tablettes et ordinateurs… pas de fabrication en France et donc pas
de savoir-faire. Nous reprendre serait organiser des formations en beaucoup de
domaines où nous fûmes pionniers ou inventeurs, et que nous avons laissés filer :
l’aluminium. Il y a quand même un bilan à faire. Car la catastrophe est
contemporaine d’une dégénéressence de la politique : courses aux
directions de machines, débats en forme d’échanges d’injure ou d’expressions
méprisantes de commisération, procès d’intention. Un gros livre blanc sur les
responsabilités depuis trente ans, la défroque des membres des grands cabinets
ministériels à gauche comme à droite, le recrutement des dirigeants jamais à l’ancienneté
et à l’expérience d’une entreprise, toujours en jeu des chaises musiciennes et
en cooptation.
Bataille
et gaz lacrymogènes à Rennes. Du spectacle et des souffrances pour rien. Un pays
s’est gaspillé jusqu’à l’exsangue.
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