Mercredi
29 Octobre 2013
Ce
matin
08 heures
49 + Temps silencieux et gris. Mystère des états-d’âme, je le ressens
profondément. Déprime, énergie, enthousiasme, découragement, chaque matin a sa
différence et sa tonalité. Mon régulateur ensuite : la prière par la
lecture des textes du jour proposés par l’Eglise, « mon » Eglise
universelle parce que en vérité missionnée pour la communion, la vie éternelle.
On ressasse : anonce et évangélisation, mais on ne sait plus ce que l’on
annonce et on ne se pénètre pas soi-même, on ne se réjouit pas assez du contenu
de ce faire part. Ecrire sur cs états d’âm, je vois bien qu’il s’agit d’un
rapport à moi-même mais d’où viennent lumière ou noirceur, confiance en la vie,
ou instinct de mort. Sujet décisif pour l’équilibre personnel, pour le
re-démarrage chaque matin, que je crois n’avoir jamais vraiment abordé en
dialogué avec quelqu’un.
Habitudes
à prendre en pratique quotidienne : je n’ai pour l’heure, en régularité de
plusieurs années, que ma lectio divina matinale et son partage. Plus ou moins
mes blogs à « entretenir » par mes fonds ou par ce qu je comprends en
écoutant notamment France-Infos. Mais
« idéalement » et nécessairement : 1° écriture de livre (en ce
moment celui que j’ai tellement en tête mais pas assez entrpris est nécessaire
autant pour me mettre en rythme et en édition que parce que je concocte est, je
le crois, nécessaire simplement pour le public : politique, la mûe totale
de FH… amour, quelle en est l’essence, au-delà ou en-deçà de l’émotif, du
sensuel, du désir, de l’enfant, des besoins de compagnie ou de communion ?
seul accès à l’autre ? forme accomplie de la communion ? à élucider…
les deux ensembles sont l’actif du collectif et le profond de l’individuel), 2°
environnement de nos maisons et tenue de celle-ci : tondre et
débroussailler et 3° activité physique, la marche d’une heure chaque jour. Le
journal d'Amiel n'a été que ce genre de résolutions pendant quarante ans de sa
tenue journalière, jusqu'à trois heures avant sa mort : passionnant, onze tomes
chez L'âge d'homme de chacun mille pages.
Prier…[1] il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous
verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes dans le royaume de Dieu,
et que vous serez jetés dehors. La
question dans tous les évangiles n’est nullement la mort mais la vie, et la vie
totale et aboutie, c’est le royaume, qu’on soit dedans ou dehors. Mystère
laissé à Dieu sur les évidentes réalités du mal, personnifié en autonome ou
personnifié en chacun de nous par notre moi défaillant et livré à la
« chair » et au « monde », mystère laissé à Dieu de l’enfer
et de l’exil-exclusion éternels de ceux et celles qui… et que… je crois, quant
à moi, autant à ces réalités attestées par nos faiblesse et la part noire de la
marche du monde et de nos époques, qu’au salut et à l’accueil finaux de toutes
et tous, création entière, du ver de terre au roi des rois… Universalité souhaitée par nous et par
Dieu : alors, on viendra de l’orient et de l’occident, du nord et du
midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Tel que l’énonce le Chrost pour des contemporains rétifs à proportion
de leur religiosité et de leur fermeture à autrui, le festin, le royaume, la
vraie suite et la fin infinie sont à tous mais en hiérrachie, en ordre d’entrée
et d’admission inverse de nos façons de voir, de discerner, de juger, d’évaluer
et de hiérarchiser : il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers
qui seront derniers. Cxe n’est pas
l’inversion radicale du Magnificat, c’est notre absence de droits acquis, souveraineté
de Dieu nous donnant la vie, nous accueillant en Sa vie, en Lui. Ceux qu’il
dstinait à cette ressemblance (innée
selon la Genèse, mais restaurée et rendue possible ensuite par notre adoption
fraternelle dans le Christ), il les a aussi appelés ; ceux qu’il a
appelés, il en a fait des justes ; et ceux qu’il a justifiés, il leur a
donné sa gloire. … plenum gratiae et veritatis. Concrètement et immédiatement, dans ma/notre prière : nous le
savons, quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur
bien, puisqu’ils sont appelés selon le dessein de son amour.
Hier
20
heures 40 à 23 heures 10, sur Arte + Noire
finance, la manière d’Arte,
excellente pour soutenir l’attention et propre à ne rien d’aministrer sans un
examen pluraliste. L’intelligence concertante et délibérative, comme pour
l’émission suivante : Juifs et musulmans. Des images et une succession de
cinq ou six intervenants développant à mesure d’un récit chronologique, des
points de vue et des expériences, propres mais très autorisés professionnellement
(pas des théoriciens ou des enseignants du sujet, mais des vivants). Les points
communs, le consensus dans le diagnostic, les sokutions jamais dites autrement
qu’en creux, qu’en opposé à ce qui se fait et à ce qui a été manqué. Pour la
crise que nous traversons, rgardée « seulement » en économie et en
finance depuis 1929, il apparaît qu’à l’origine, il y a la paix ratée de 1919,
aussi sinon surtout en finances et économie. Rôle prépondérant dans les
dérèglements et déséquilibres, dans le début des causes à effets, les
Etats-Unis accédant à l‘hégémonie économique mondiale par la Grande Guerre,
produire et vendre sans se faire détruire matériellement ni démographiquement.
Pendant trente ans, 75% de la richesse mondiale et des réserves métalliques
sont chez eux, les différents systèmes monétaires et la crise quand les
Etats-Unis gardant le monopole monétaire international ne repréentent plus que
25% de la richesse moindiale : date pivot, 1971 et l’abandon de la
référence à l’or. Depuis, plus de système monétaire international. Autre date
décisive mais seulement évoquée : l’adhésion de la Chine à l’O.M.C. et le
bouleversement dans la hiérarchie des puissances commerciales, puis des usages.
Chroniques des dérégulations avec pour seule victoire de la politique sur la
finance, entendue comme spéculation, et non comme système de financemnt de
l’économie, ce qu’elle a été de moins en moins puis plus du tout au XXème
siècle : les mesures prises par Roosvelt. L’action incessante des
« lobbies » de Wall street et des six « majors » de la
banque (les analyses d’il y a vingt ou trente ans portaient pour rendre compte
du monde sur les « majors » pétroliers). Dérégulation constante
depuis 1971, la peur de la récession qui avait été source de sagess en 1944
s’étant évanouie. Poids du financement américain d la guerre du Vietnam, sans
que la réflxion soit actualisée aux dépenses pour l’Afghanistan et pour l’Irak.
Explication déjà baanalisée de la titrisation (dialogues de ma chère femme avec
mon adirable Mentor : Jean-Larcel Jeanneney, l’année de la mort de ce
dernier : 2010) et de la crise des subprimes. Persistance de la pratique
des prouits dérivés, émergence de la « finance noire », les paradis
fiscaux, renflouement périodique des systèmes banacaires par les Etats, blocage
des salaires provoquant l’endettement des Etats (soumis à la pression d’une
idéologie anti-Etat parce qu’anti-fiscalité et anti-contrôle). Le fil
conducteur europén peu discerné et commenté sinon par Peyrelevade :
potentiellement l’urope, seul zone de stabilité dans le monde, mais faute
d’intégration : vulnérable selon le maillon plus faible de sa
chaîne ; Confirmation de ma propre compréhension des dialectiques
actuelles : l’assaut contre les Etats, dernier bastion après la réduction
des syndicats et du salariat. Au passage, évocation de l’hésitation du cher
Bérégovoy à ouvrir les vannes de la dérégulation : seul contre tous,
lobbies et même Bercy. Rappel de ce qui a déjà couru depuis plusieurs
vulgarisations ces années-ci : Goldman Sachs, la corruption des Etats-Unis
par les banquiers nommés ministres des Finances et par les carrières des
millionnaires au Sénat et à la
Chambre. Il manque une histoire à la fois simple mais
globale, factuelle et analytique des mécanismes, de la finance, fauteuse de
crises et d’appauvrissement du plus grand nombre depuis donc la Grande Guerre. Un
chapitre étant d’ailleurs en train de se terminer, que l’on soit pessimiste et
constate la mort des Etats et la fin de l’entreprise européenne ou optimiste
avec le sursaut européen et des sincérités en relations internationales et en
politiques intérieures sociales fondées sur le respect des droits de l’homme.
Après le binôme américano-allemand dominant le XXème siècle financier et
bancaire , nouveau chapitre ou tome II,
celui du XXIème siècle, le binôme sino-américain :la participation de la
Chine au système mondial et l’accentuation qui en résulte des dérèglements.
L’antidote st, pour moi et de
plus en plus, les droits de l’homme, la démocratie :
c’est la vulnérabilité des totalitaires à nos frontières, la Russie, et en
équilibre mondial, la Chine.
La démocratie, notamment pour le fonctionnement et le retour
de l’Europe à ses ambitions et intuitions fondatrices, est fille des droits de
l’homme. – Emission ensemençante donc. Nos poliiques l’ont-ils suivi ?
évidemment aucun n’st à la hauteur, intellectuellement, par culture. Je doute
que les notes de Bercy cultivent notre président. Telles que j’en lisais, elles
n’étaient que factuelles, que constatations, très peu en morale et en
alternative, pas liée à l’évolution
politique souhaitable. Les rares fois où ces liens sont opérés, c’est le
succès : le « montage » financier franco-allemand d’Airbus en
1969, le redressement de notre pays en un semestre 1958…
23
heures 15 à 01 heure, toujours sur Arte + L’histoire et l’explication des relations
entre musulmans et juifs. La dialectique est simple, fondée sur une grande
parenté théologique et liturgique qui permit à l’initiative musulmane une vie
ensemble le plus souvent. Résiduel ou fossile la vie de quartier à Belleville
après la guerre d’Algérie. Ce journaliste très influent au tournant du sicèle,
un cairote prenant fait et cause en 1895 pour le capitaine Dreyfus mais dans
les années 20 véhiculant l’antisémitisme du fait de « l’invasion »
sioniste de la Palstine.
La rupture se fait par l’intrusion européenne, cas de
l’Algérie et cas de la Palestine où ls politiques françaises et britanniques,
selon des faits et des décisions différents, donnent matière à l’animosité et à
la frustration : doit-on dire alors des mususlmans ou des arabes. Point à
approfondir encore mais fortement indiqué : les Juifs arabes, voulant
rester arabophones et nationaux d’un des Etats du Proche-Orient. Focal depuis
les années 20 : l’Etat d’Israël en projet puis en réalité. Les assassinats
jumeaux en « interne » de Sadate puis de Rabin. Esquisse des
évolutions de l’opinion : la shoah puis le « socialisme » et les
prouesses de mise en valeur économique de la Palestine placent l’Etat juif en
sympathie dans l’Occident, mais les images de l’intifada de 1987 et la suite
place cet Etat en position coupable (analogie pour les Américains de ces images
avec celles des batailles et répressions pour les droits civiques, chez eux,
vingt ans auparavant). Pas de conclusion. Sinon que la confection de ce
« documentaire » n’a été possible que par des mises en commun.
Symbole ? l’Esplanade des mosquées a comme soubassement le mur des
Lamentations.
matin
Ces
débats d’hier soir. Il manque des histoires comparées de la politique
économique des principaux pays, la nôtre, l’Allemagne, les tats-Unis. Littérature
disparates sur les miracles ou sur les faiblesses des uns et des autres, mais
peu d’exposé chronologique, avec description des doctrines dominantes et aussi
des processus de décisions, des hommes et femmes qui les prennent. La France acculée
à l’Europe pour des raisons économiques, et l’Allemagne pour des raisons politiques.
Je dote qu’il y ait entre Merkel et Hollande de véritables échanges autres que
sur les prochains sommets européens ou textes en gestation. Il manque donc une
actualisation de l’intérêt mutuel à être intime en projections d’avenir, en
définition de son identité nationale, et il fait défaut une réelle délibération
ensemble des politiques macro-économiques et des reprises industrielles. – Il apparaît
que les deux ressorts de notre époque sont tous deux appliqués à la
massification des comportements politiques et économiques des individus, lesquels
sont en revanche, pour être plus dociles et prévisibles en moyenne statistique,
contraints de se désarmer (syndicats et Etat répudiés) et de n’être plus
solidaires. En spéculation financière, tout est dans le moment d’entrer puis de
sortir d’un courant haussier puis baissier. Il se pourrait que la spécificité
régionale française : une conscience sans véritables institutions qui y
correspondent et soient adaptées, une conscience régionale, change la donne. Le mouvement
social en Bretagne ne va plus être pour le sauvetage de telle activité ou telle
entreprise, mais bien pour la santé d’ensemble de ce pays. Prmièr « victoire »,
recul gouvernemental sur l’écotaxe (ce qui n’st pas brillant en exercice du
pouvoir : soit c’est bien et il faut tenir, soit cela a été mal pensé et pas
concerté)
midi
Libération
des quatre otages « nigériens » : ouf, et bonheur ! mais au
Mali, dans le Sahel et jusqu’à l’embnouchure du fleuve Niger, il me semble que
les choses ne font que commencer, que nous sommes là pour une génération, que
les Africains n’ont d’armées que pour la guerre civile et les putsches et qu’IBK
ne parviendra pas, s’il le voulait, à une paix avec ls Touaregs telle que les « djihadistes »
soient vraiment isolés. J’apprends par l’entretien avec le général Fourcaud,
entretien inquiétant d’un grand chef lui-même inquiet, qu’il y a deux
mouvements azawadi.
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