samedi 19 octobre 2013

famille kosovar expulsée - courriel à l'Elysée



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Sent: Friday, October 18, 2013 2:57 PM
Subject: actualité et perspectives


Cette famille kosovare ne peut devenir - après Florange et Aulnay pour notre disparition industrielle - le symbole de notre considération pour l'humanité en chair et os. Ce mimétisme-là - après tant d'autres en politique générale ou en fiscalité et même en communication - avec ce qui se vécut et marqua depuis Juillet 2010 est de trop. Deux raisons fortes : à supposer que nos manières vis-à-vis des Roms aient quelques fondements, notamment pénaux, il est certain que la famille de Leonarda était bien "notée" par tous (j'ai été élu municipal dans le Haut-Doubs après avoir fait campagne pour succéder à Edgar Faure au Palais-Bourbon, on sait y évaluer les gens), qu'en durée de séjour elle était presqu'aux cinq ans légaux, et surtout que le Kosovo a été le sujet d'une guerre à laquelle nous avons participé et qui a décidé de la redistribution des forces, des territoires et surtout des valeurs en Europe balkanique. D'autre part, Lampeduza par exemple, ceux qui viennent chez nous, "irrégulièrement", comme Bibi Fricotin des années 30 sur son radeau vers les Etats-Unis, rêvent de nous, des Européens, de la France et prennent de grands risques. Sans doute pas les portes ouverts à tous vents, mais le respect pour le courage et la compassion pour les souffrances. La motivation pour se joindre à nous et y demeurer, est suffisante ainsi. C'est nous qui sommes en défaut.



Depuis "le terrible monsieur Pasqua" tous les ministres de l'Intérieur se ressemblent, mis en relief chacun par les mêmes circonstances et hantises, candidats presque tous à l'Elysée, donc en concurrence potentielle avec leur patron du moment. Manuel Valls est dans le mime, rien de particulier, sinon qu'à avoir tant fait valoir une origine immigrée pendant les primaires socialistes, il pourrait comprendre - de l'intérieur, c'est le cas de l'écrire - ce que souffrent nos arrivants. Soyons dignes de notre pays. Nos frontières, le Président l'a particulièrement illustré à Bamako, à deux reprises, sont le Sahara et sans doute un jour l'Oural. C'est difficile, mais c'est comme cela. Rome est tombée de l'intérieur pas parce que le limes avait failli : au contraire, il intégrait, à commencer par nous... les Gaulois.


Sentiments déférents et confiants.

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