Mardi
29 Octobre 2013
La lune
décroissante, dernier quartier, était au zénith ou prsque, elle vient de
disparaître. Notre fille, hier soir, que je peux voir en cœur et pensée, debout
devant la fenêtre du salon, le documentaire sur Louis XI terminé, elle encore
habillée, silencieuse, regardant le banc dans l’enceinte réservée aux enfants
du petit parc public, en bas de l’immeuble. Et c’est elle qui me le dit comme
activité jour à l’égal de ses emplettes dans les boutiques pour son âge. –
Résolu, je crois, mes problèmes pour les deux récits que je veux mener à bien.
Sans plus de question sur leur intérêt. Aboutir ce projet. L’édition répondra
ou pas. – Une jeune fille, déclarée bienheureuse par l’Eglise, il y a juste
trois ans, morte à dix-neuf ans et qui vivait il y a une vingtaine-trentaine
d’années : c’est insolite. A ce que je lis, la sainte patronne des enfants
malades, atteints d’un mal incurable et la manièr dont elle l’apprend, le
prend, le vivra. Bien entendu, la présentation est comme souvent mièvre. Mais
sous-jacente plus qu’une force, le sourire et l’ouevrture autant aux autres
qu’à Dieu, la relation aux siens, à la famille, à un mouvement assez
connu : les Focolari. Sa fête aujourd’hui. Je compte pour la Toussaint,
écrire et penser quelques lignes et moments sur le fait des saints, sur ce mode
aussi de mémorisation et d’édification qu’a depuis toujours adopté et vécu
l’Eglise : communion, solidarité, accompagnement dans nos propres efforts
pour coincider avec le dessein amoureux de Dieu sur nous. J’en ferai autant
pour la " commémoration des fidèles défunts " : nos morts proches ou
inconnus, mais dont l’évocation peut nous venir, font vraiment partie de notre
habitation mentale, de nos mouvements affectifs, de notre existence donc à leur
suite. Chacun exceptionnel et irremplaçable dans son individualité, sa
personnalité, son parcours : certes, mais que de précédents, d’exemples,
de compagnons d’âme et de débats, d’efforts nous avons.
Prier… la création aspire de toutes ses forces à voir cette
révélation des fils de Dieu… elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi,
libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la
liberté, la gloire des enfants de Dieu. [1] Quel en
est le chemin ? A quoi vais-je comparer le règne de Dieu ? Il est
comparable à du levain qu’une femme enfouit dans trois grandes mesures de
farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. Un mouvement, non un état… une graine de moutarde qu’un homme a
jeté dans son jardin. Elle a poussé, elle est devenue un arbre et les oiseaux
du ciel ont fait leur nid dans ses branches. L’espérance n’est pas une anticipation ou la vision de quelque
« chose », elle est, par son mouvement, son propre objet, elle est
vie car elle signifie et mobilise nos facultés les plus unifiantes et
fortifiantes, intimement et si propres à la communion universelle :
attente et persévérance. Ce que l’on voit, comment peut-on encore
l’espérer ? Mais nous qui espérons ce que nous n voyons pas, nous
l’attendons avec persévérance. L’évangile
ne nous incite pas à la passivité, le Royaume a son origine : le geste du
semeur, le geste de la maîtresse de maison, homme et femme ne différant que par
le geste et le matériau qu’ils servent, même enfouissement, même mort et
résurrection, même attente. La graine, le levain sont en nous : nous
avons commencé par recevoir l’Esprit-Saint… nous attendons notre adoption et la
délivrance de notre corps. La Trinité, la
personne divine de l’Esprit Saint, l’humanité dans ses individus, la création
entière : quatrième côté du « carré » de la vie, de la réalité
intégrale, de Dieu-même ? je le crois, mais je le dis mal. Ce qui est bon
signe, le mystère, la difficulté, la souffrance, l’assomption et la mort, la
résurrection, la libération ne se disent pas mais se vivent.
milieu de
journée
Côte
à côte la nécrologie de Tadeusz Mazoiecki et les précisions sur les écoûtes de
dirigeants alliés, dont principalement la chancelière allemande par la NSA,
Obama le sachant, avec l’impasse pour l’adoption à Bruxelles de la directive Reding
sur la protection des données personnelles. L’une dit que l’ancien président
polonais doit être compté parmi les pères fondateurs de l’Europe, car la vague
des années 1990 est aussi marquante pour l’identité du Vieux Monde que les
propositions, accords et traités des années 1950. Les autres indiquent que la
bataille pour les droits de l’homme, autant dire la démocratie sincère a autant
pour adversaires la Chine et les confessions télévisées, la Russie et les camps
de travail ou assassinats politiques que les Etats-Unis en tant que puissance
collectant le renseignement sur les personnes physiques au prétexte de sa
propre sécurité, et en tant qu’industrie des services et technologies autant
sécuritaires que de grand consommation publique : Googgle, Facebook, Yahoo
et Amazon notamment.
Combat
pour les droits de l’homme, illustration pour l’économie et la sécurité
numérique, mise en évidence des manquements français à propos de notre
traitement des populations migrantes, Viviane Reding incarne une Europe que je
souhaite. Je la veux donc à la tête de la prochaine Commission
européenne. – tandis qu’Ayrault va faire courbettes à Moscou à propos du Forum Open Innovations.
Le
journaliste « de trottoir »
devenu conseiller pour la communication du Premier ministre britannique, à lire
son parcours (Le Monde daté d’aujourd’hui), Andy Coulson, me fait
penser à Nicolas Sarkozy : le culot du parvenu, impressionnant les tenants
du pouvoir, Murdoch, Balladur, Chirac…
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