Vendredi 8 Février 2013
Prier …[1] un conte de FLAUBERT qui ne fait pas mieux voir, fait moins entendre mais témoigne de la qualité exceptionnelle de ce que rapporte l‘évangéliste, disciple de Pierre puis de Paul. La mort du Baptiste : c’était un homme juste et saint. L’enjeu est a priori le mariage : que le mariage soit respecté par tous, que l’union conjugale ne soit pas profanée, car les débauchés et les adultères seront jugés par Dieu. En ce sens, l’Eglise, même si elle maladroite et éventuellement manipulée autant par ses adversaires que par ses propres « fidèles » ou au contraire peut s’enorgueillir d’être un point de référence, ne s’aventure pas aujourd’hui en disant le mariage. Il est vrai aussi que l’Ecriture parle plus de la relation que des partenaires… Mais Jrean le Précurseur est mis à mort pour des raisons psychologiques. Enjeu de pouvoir à la cour du moment, trouble de conscience de celui qui l’exerce : Hérode avait peur de Jean : il savait que c’était un homme un homme juste et saint et il le protégeait. Quant il l’avait entendu, il état très embarrassé et pourtant il aimait l’entendre. Peur de ce singulier chapelain qu’il tient en prison pour lui seul, peur de sa maîtresse, de ses courtisans : à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Enfin, un débauché lui-même, en tout cas un vulnérable, il est vrai que dans l’ambiance de ce banquet… La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives. La reine prostitue quasiment sa fille et le roi en perd le sens. Dérèglement de partout. Catastrophe ? non. La mort du Baptiste inaugure le ministère public de Jésus, et la phase visible de la rédemtion : l’incarnation du Fils de Dieu produit tout son effet. L’entrée en scène n’est pas celle de la fille d’Hérodiade, nièce d’Hérode, mais bien celle du Christ, d’une nouvelle conscience en chaque homme. Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés. Ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de leur vie… le Baptiste, toutes ces rencontres dans nos vies, qui…
matin
Le congrès du PC : discussion France-Infos, sur la position inconfortable de ce parti entre Mélenchon et Hollande. Je n’en suis pas du tout d’accord : ce peut être, rster et redevenir le parti de la lutte des classes, qui me paraôt la seule lecture conséquente de nos événements économiques et sociaux, sinon politiques depuis dix ans et même depuis le départ de Mitterrand. Une participation de l’Etat dans Petroplus, une autre chez PSA.
La guerre du Mali, premier kamikaze à Gao, après les mines hier soir. L’avancée vers la frontière algérienne en troupes mixtes.
soir
Effondrant. Il n’y a plus d’Europe. Le Parlement européen tiendra-t-il son refus de voter en Juin-Juillet le projet de budget sur lequel les gouvernements viennent de s’entendre au sommet ? Folie française et européenne : malgré tous les économistes et experts, et bientôt le F.M.I…. une politique de récession par contraction de la dépense publique. Les coupes les plus avouées portent sur les « grands travaux » d’infrastructure et sur ce que l’on persiste, alors même qu’on les refuse, à appeler les « dépenses d’avenir » : toute la recherche et autres. Déjà un mode de gouvernement de l’Union à 27 en inter-gouvernemental seulement, déjà une commission objet des dérisions et aussi désignée constamment pour « porter le chapeau » de ce qui ne va pas ou dérive, alors que la « loi » européenne est faite par le conseil des ministres, donc les gouvernements, la commission ne faisant que suggérer-proposer puis appliquer, mais ne décidant pas… Le premier budget de lk’histoire européenne qui soit en diminution. Entente parfaite pour cette démolition : les Anglais et les Allemands, sans qu’aucun baiser sur la bouche à la franco-allemande, ni aucune rencontre à répétition soit nécessaire. Et Hollande, au lieu d’en appeler aux peuples européens, aux opinions par-dessus les gouvernements, se contente, expose que c’est le moins mal possible, etc…. Où sont les fameux 120 milliards du pacte de croissance soi-disant là pour légitimer notre ratification du traité budgétaire ? Et Hollande pas même f… d’inspirer un communiqué de soutien sur le Mali : à moins que je sois mal informé ce qui est possible, ce que j’espère.
Communication : Cahuzac est démenti à Bercy et à Matignon. Pas de participations dans les entreprises visées par le ministre du Budget…
Idiot… les cartes d’adhérents au PC ne portent plus la faucille et le marteau. Exactement comme France-Télécom. étant parvenu à vider tous ceux qui avaient le statut de fonctionnaire, hérité du siècle des P.T.T., ministère « plein », veut faire oublier ses origines et s’appeler Orange – la dynastie ennemie de la France à partir des guerres de Louis XIV et symbole en Irlande de la répression anti-République et indépendance…
Honteux… selon le Canard, Thierry Breton, ancien ministre des Finances sous lequel Arnault a arrangé ses évasions fiscales et sa succession, préside la fondation ad hoc du nouveau riche en Belgique. Je orends conscience que le grand dévoiement de la classe dirigeante n’a pas été le patronat, mais bien la haute fonction publiique à partir de la première cohabitation, animée exclusivement par Edouard Balladur, ministre des Privatisations. L’Etat défroquant par tous ses principaux serviteurs, ce qui ne s’était jamais produit sous aucun régime depuis la Révolution , au contraire : le service public, l’honneur de servir comme les saints et comme les militaires.
Plus qu’inquiétant. La guerre du Mali commence vraiment. Le conventionnel, initialement prévu pour n’être qu’aérien et en coordination avec une armée malienne ou multinationale africaine au sol, a été plus que facile. Les cosaques et Souuvarof se dérobant devant Napoléon et laissant la chose au « général Hiver ». C’est maintenant le « général désert » qui commande et les vieilles techniques de guérilla et de terrorisme bien éprouvés en Irak et en Afghanistan : aujourd’hui, les mines qui tuent quatre Maliens, dont on ne dit s’ils sont civils ou militaires – combats entre militaires maliens à Bamako autour du camp où se trouve (enfermé ?) ATT le président déchu, lui-même arrivé au pouvoir en tant que militaire et par un coup d’Etat, et il semble que les motifs soient claniques et tribaux – enfin, un kamikaze à Gao, ne faisant de victime que lui-même semble-t-il. Evidence, la démocratie n’a aucune racine ni ambiance, l’armée malienne est inutile contre les « djihadistes » du nord et faute que les diverses ethnies, surtout dans le clivage nord-sud, blancs-noirs, sédentaires-ex.nomades, se soient jamais entendues, dessiner de nouvelles frontières et faire de nouveaux Etats au Sahel ? qui y consentira ? qui pourra l’inspirer ?
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