Dimanche 17 Février 2013
Hier, nos retrouvailles, une paix et une sérénité inhabituelles. Cinéma tous les trois Colorful [1]de Keiichi HARA, avec Kazato TOMIZAWA, Aoi MIYAZAKI, Akina MINAMI, une musique de Ke OTANI, cordes et voix. La finesse de trait produisant, jeux schématisés des visages et de leur vie, la même émotion plus que profonde, envoûtante et activante que la colline aux coquelicots du même MIYAZAKI : visage et profil du héros, de sa mère, dérisions et expressivité de l’amoureuse laide, pureté faussée de l’angélique prostituée. Histoire très ingénieuse, plus que pédagogique, le thème de SARTRE : les jeux sont faits, mais – là – le sourire, la victoire de la vie, les circonstances fortuites ( ?) de la liberté intime retrouvée. Marguerite tantôt à mon épaule, tantôt sur la poitrine, les genoux de sa mère, toutes deux dans la pénombre et la luminescence de l’écran, souvent des moments trop durs pour une enfant de huit ans, mais au sortir, elle croyait n’avoir vécu que cinquante minutes, alors que ce fut deux heures et vite pour nous trois, les larmes aux yeux. Ces personnages « occidentalisés », ce surcroît de profondeur humaine et de foi en la vie, en la rédemption, leçon pour les chrétiens d’ambiance, me convainc que le Japon est un des piliers sur lesquels nous pouvons nous fonder pour réasseoir le monde et des relations internationales que polluent et tuent, de conserve, sinon de complicité le dogme mondialo-libéral et les dictatures du capitalisme post-communiste (Chine et Russie). Bien entendu, convaincre le nouveau Premier ministre japonais d’être conforme au meilleur de son peuple et pas aux démons que sa propre généalogie pourraient encourager en une survivance dangereuse. – Le couple, richesse de l’homme, richesse du vivant, jamais le dialogue ne peut y être voulu ou mécanique, il ne peut être qu’accueilli et sa dialectique n’a d’efficacité pour la rencontre d’âmes et de chair (celle-ci consacrant la rencontre davantage qu’elle ne la produit) que si nous comptons davantage sur la surprise davantage que sur notre art ou nos habitudes ou nos demandes. Alors, le dialogue et l’avancée… les mots et les gestes qui consacrent… la sainteté se vit à plusieurs, la joie n’en est pour chacun que plus intime, l’autre m’émerveille, et depuis des décennies les autres me passionnent tels qu’ils se devinent, se racontent parfois, ce qui est alors la première et unique fois, ensuite c’est la relation.
Prier pour le monde, pour chacun, pour ces différents théâtres qui empêchent les âmes, prier… Les mots d’hier, car il y a l’ami nouveau que la vie donne à Makoto, et il y a l’ami d’éternité (ange gardien ?) que la Providence, le « patron » offre en conseil et conscience au héros (nous en sommes chacun un) : Si tu vois en moi un ange, c’est que j’en suis un… Parce qu’il faut se contenter d’agir… C’est çà qui nous rend si beaux… Tu as compris pourquoi tu es si fort, c’est parce que tu t’es construit un monde à toi… Et les textes pour cette entrée en Carême… [2]la grâce comme l’aspersion, courir à la mission et à l’annonce dès l’étreinte de la Parole … comment peut-on encore lire les évangiles et discuter la divinité du Christ et surtout la conscience personnelle et humaine qu’Il en avait ? Si tu es le Fils de Dieu… – Il est zcrit … Ce n’est pas seulement de pain que l’homme doit vivre … Tu te prosterneras devant le Seigneur ton Dieu, et c’est lui seul que tu adoreras… Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. Une vie humaine et la plus forte concentration intellectuelle n’épuiseraient pas ce qu’inspire une telle souveraineté, expérience simple et fgace, mais vraie et vécue de ce que la Parole est divine. Nous la prifanons en ne parlant si souvent ue vainement ou pour notre seul avantage, croyons-nous, en narcisses désespérant de l’acquuiescement d’autrui. Ayant ainsi épuisé toues les formes de tentations, le démon s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé. Tous les évangiles – au contraire de l’Ancien Testament, tendu par la promesse et l’attente que celle-ci se réalise – sont lourds d’un suspense : la passion, la mise à mort, tellement que Jésus prend à sa charge humaine de les prophétiser mais pour toujours les assortir de ‘lévénement qui les lient et les justifient : la résurrection, Sa résurrection, et donc la nôtre. Et voici maintenant que j’apporte les prémices des produits du sol que tu m’as donné, Seigneur. Offertoire, après une prière universelle dont Marguerite doit dire une des suppliques. Frères, nous lisons dans l’Ecriture : La Parole est près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. rHier, ce film, ce débat de pré-adolescent en était la parabole et l’illustration. Aucun de ceux qui croient en Lui n’aura à le regretter… Tous ceux ui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés. C’est dans ce contexte où les bases sont fortement données, que je peux entrer en Carême, c’est-à-dire en attente et certainement vivre et enfin travailler à ce que mes chantiers, ceux dont la vie m’a donné et me confirme la responsabilité, aboutissent A M D G .
matin
Une politique étrangère : le constat, Russie, Chine, mondialisation. Pas de réflexion ni sur l’instrument ni sur le planisphère.
soir
Le ridicule. Deux ministres pour recevoir les associations de pères en déshérence de droits de garde ou de visite deleurs enfants après divorce, cela sur instruction du Premoier ministre, anciennement maire de Nantes, là où s’escaladent les grues, et où m’on se fait brûler vif devant Pôle Emploi.. La ministre de la Famille attendant le rapport du président du Haut-Conseil de la Famille pour avoir un programme d’action.
à développer
[1] - Un esprit gagne une deuxième chance de vivre à condition d'apprendre de ses erreurs. Il renait dans le corps de Makoto, un élève de 3ème qui vient de mettre fin à ses jours. L'esprit doit endurer la vie quotidienne de cet adolescent mal dans sa peau. Avançant à tâtons, s'efforçant de ne pas reproduire les fautes de Makoto, il va finalement découvrir une vérité qui va bouleverser son existence.
[2] - Deutéronome XXVI 4 à 10 ; psaume XCI ; Paul aux Romains X 8 à 13 ; évangile selon saint Luc IV 1 à 13
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