vendredi 22 février 2013

Inquiétude & Certitudes - vendredi 22 février 2013


Vendredi 22 Février 2013 

DSK et le Nouvel Obs. m’ont empêché hier soir de terminer de prier et d’écrire ma réflexion sur l’actualité du carême et l’universalité du concave, ni de noter cette étonnante dialectique entre chrétiens de référence, à notre table du parcours Alpha (www.coursalpha.fr). Je dois cependant en retenir que l’autre est souvent notre reflet, que nous faisons et sommes pire que lui quand nous lui faisons des reproches et mentalement sommes à le tuer et à le nier : tour de table que je hasarde sur ce qui est pensé par chacun d’entre nous de la renionciation de Benoît XVI, le réflexe n’est que d’obéissance, sauf une note d’approbation pour la personne et sa liberté, puis en commentaire orienté de ce qui a été donné en « ensegnement » (la video. de Marc de LEYRITZ) la question du rite, des indulgences, de la confession, des vocations et au jour plus encore des psychologies, des crispations que des clivages. Le souper de Beaucaire…
Prier…[1] réponse à mon énervement et à mon scandale hier soir, que je sentais à peine voilé, mlais qui semblait ne pas apparaître à mes commensaux… sauf approbation silencieuse, peut-être ? de celle qui se jugeait, pubkicain au seuil de Temple, la moins… et la moins… alors qu’elle incarnait le bon sens et une forme d’abandon à ce qu’elle nommait pas Dieu… de toute lecture de sa vie et de celle dont elle parlait avec feu et tendresse. Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Je me souviens d’un autre scandale – archi-bienfaisant – que je vécus quand un de nos pères sporotuels jésuites nous asséna que la foi est reçu, mais ni méritée, ni obtenue par nous-mêmes. Reçue en don gratuit de Dieu. Ce fut une conversion et j’en vis encore. Je ne suis illuminé et réchauffé que par autrui, et par le plus intime d’entre les autres, Celui qui les enveloppe et les soutient tous de sa Providence et de sa prédilection particulières. Don ? oui. Car Jésus ne donne pas le rôle de fondateur au premier prix d’instruction religieuse. Il le donne par contstat de l’œuvre de l’Esprit Saint dans une âme de bonne volonté et de générosité, mais si souvent relapse ou simpliste : Pierre… Le Fils de l’homme qui est-il ? d’après ce que disent les hommes. Jésus, incarnation, Fils de Dieu, s’est choisi un pseudonyme éloquent, une antiphrase absolue. Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? La réponse coule de source, au fond, sinon les apôtres n’auraient pas tout quitté pour Le suivre. Testament de Pierre, testament de Benoît XVI : je suis témoin de la passion du Christ, et je communierai à la gloire qui va se révéler. Ainsi soit-il !

matin

Depuis hier, il est acquis qu’aucun des objectifs chiffrés pour 2013 ne sera atteint, les dires du ministre des Finances, les séminaires pour « inverser la courbe du chômage » n’ont donc aucun sens : incantation dont il était su qu’elle n’avait pas chance de se réaliser ? désastreuse communication car le gouvernement est pris en évidence d’erreur et l’opinion n’avait jamais cru à ces dires et prédictions. Elle ne croit d’ailleurs plus en rien pour ce qui est projection (la reprise, la croissance pour le semestre prochain sont annoncées depuis la fin du gouvernement Raffarin…). Mais au lieu d’un aveu fondé sur des données nationales ou sur l’opinion unanime des économistes, aussi critiques de la politique de compression de la dépense publique et privée, que des prévisions de « croissance » fondant les objectufs budgétaires, on attend… Bruxelles. Présentation des médias qui ne sont pas en reste avec le gouvernement : attente du « verdict » de la Commission. Les efforts de la gauche salués par Moody’s, envisageant de rendre un AA à la France. Obligation de moyens et pas de résultat : en réalité, nous sommes jaugés suivant notre attitude vis-à-vis du dogme libéral et du laxisme mondialiste. Soumis nous sommes bien notés et bénéficions d’indulgence, si nous étions rebelles… ce qui fut à peine conjecturé autour de l’élection présidentielle… nous serions pris d’assaut, mais trouverions par force la parade, nous financer sur ressources nationales et prêcher à l’ensemble des Etats le moratoire. La spéculation n’ayant plus de papiers publics à consommer, nous supplierait d’accueillir quand même ses placements, même à basse rémunération. La communication gouvernementale sur les objectifs chiffrés. Celle sur le Cameroun… un sous-ministre a fait croire toite une journée à la libeération de nos sept ressortissants. Quant au Mali, avec sagesse on ne dit plus rien, mais Le Drian admet maintenant que c’est une guerre. De fait, la mairie et la résidence du gouverneur, à Gao, ont été occupés plusieurs heures par les djihadistes.

après-midi

L’aéroport de Notre Dame des Landes, l’affiche en ville de Nantes… un visage coupé en deux, une part de ciel sans terre ni repère beaucoup trop grande, un texte-légende : l’aéroport du grand ouest – un aéroport pour tous + d’emploi + de visiteurs + de voyages. Tôt ou tard, ce projet, devenu fixateur de fêtes, de dialogues et de discussions, comme naguère le Larzac, emportera l’actuel Premier ministre en tant que tel comme en tant qu’ancien maire de Nantes.

Hollande/Sarkozy… il est dit que le président régnant est convaincu que son prédécesseur voudra sa revanche. La vraie préoccupation ne devrait pas être l’adversaire de 2017 mais l’évidence que si tout continue (et empire en image de consentement aux dogmes libéraux et de sensibilité aux différents chantages du patronat) François Hollande ne sera pas réélu, il ne pourra avoir les voix de gauche. Seul François Mitterrand avait su d’une part appliquer le Programme commun de gouvernement avec les radicaux et surtout les communistes, mais quand il a été mis en difficulté, il n’a pas donné l’impression de l’être et de reculer devant l’économie, mais d’avoir à respecter la démocratie et à manoeuvrer en politique. Alors que Lionel Jospin, il y a quinze ans et encore plus nettement, François Hollande reculent devant l’e pouvoir économique. Le premier pour ne pas manquer une élection présidentielle qu’il croit gagner au centre, plutôt qu’à gauche, et le second par autisme. Sans doute aussi par une culture plus comptable qu’institutionnelle en économie et en finances : paradoxal car ces années-ci, la Cour des comptes est de plus en plus globale et politique dans ses appréciations et jugements.

soir

Pierre Moscovici devant la presse, hurlant… Pierre Mendès France en 1956, la torture avérée en Algérie… Michel Rocard en 1985, le retour à la proportionnelle… Jean-Pierre Chevènement en 1990, la première guerre d’Irak… avaient su démissionner. Arnaud Montebourg, désavoué, n’a pas démissionné. Pierre Moscovici ce soir, non plus.


[1] - 1ère lettre de Pierre V 1 à 4 ; psaume XXIII ; évangile selon saint Matthieu XVI 13 à 19

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