Vendredi 12 Août 2011
Prier… lisant de temps à autre le Coran, alors que je voulais cette lecture très fréquente pour un premier parcours en immersion mentale et intellectuelle, j’ai voulu veiller hier soir, en communion avec lui et avec le siens, un remarquable homme d’Etat mauritanien, de l’équipe fondatrice des années 1960-1970, Abdoul Aziz Sall et continuant de cheminer dans une sourate (XVIII) en partie inspirée par la légende des sept dormants qui se trouve au narthex de Vézelay, j’ai expérimenté que nous pouvons, que le chrétien peut aussi bien que le musulman quoique peut-être en posture spirituelle différente (échangeons-nous assez là-dessus pour le savoir ? le vivre), prier ces versets et les entendre en adresse personnelle. Ainsi, sonnent comme toute parabole donnée par Jésus-Christ, la très jolie et prenante leçon des deux jardins et de l’insensé adorant le sien (le matérialisme début du polythéisme, intuition juste de l’Islam) ou la présentation de la pluie. Approches dogmatiques certes, chacun la tient pour révélation vivante, ce qui est un attribut évident de Dieu d’ailleurs que ce mode de communication, mais la prière, l’adoration, l’attente : oui, nous sommes devant le même Dieu puisqu’il n’y en a qu’un. La mort qui est si vite la mort et que nous vivons de plus en plus comme le passage et la consécration. On n’avance dans la vie, dans la compréhension du monde par la perception d’autrui, des autres, qu’en empathie. Abdoul Aziz fut de ceux, les premiers, qui m’apprirent un autre monde et qui m’y attachèrent jusqu’à aujourd’hui, ce pays de sable, de dictature mais de vérité dans le dialogue, de faiblesses si humaines, de confiance implicite quand on se donne à lui.
Prier… lisant de temps à autre le Coran, alors que je voulais cette lecture très fréquente pour un premier parcours en immersion mentale et intellectuelle, j’ai voulu veiller hier soir, en communion avec lui et avec le siens, un remarquable homme d’Etat mauritanien, de l’équipe fondatrice des années 1960-1970, Abdoul Aziz Sall et continuant de cheminer dans une sourate (XVIII) en partie inspirée par la légende des sept dormants qui se trouve au narthex de Vézelay, j’ai expérimenté que nous pouvons, que le chrétien peut aussi bien que le musulman quoique peut-être en posture spirituelle différente (échangeons-nous assez là-dessus pour le savoir ? le vivre), prier ces versets et les entendre en adresse personnelle. Ainsi, sonnent comme toute parabole donnée par Jésus-Christ, la très jolie et prenante leçon des deux jardins et de l’insensé adorant le sien (le matérialisme début du polythéisme, intuition juste de l’Islam) ou la présentation de la pluie. Approches dogmatiques certes, chacun la tient pour révélation vivante, ce qui est un attribut évident de Dieu d’ailleurs que ce mode de communication, mais la prière, l’adoration, l’attente : oui, nous sommes devant le même Dieu puisqu’il n’y en a qu’un. La mort qui est si vite la mort et que nous vivons de plus en plus comme le passage et la consécration. On n’avance dans la vie, dans la compréhension du monde par la perception d’autrui, des autres, qu’en empathie. Abdoul Aziz fut de ceux, les premiers, qui m’apprirent un autre monde et qui m’y attachèrent jusqu’à aujourd’hui, ce pays de sable, de dictature mais de vérité dans le dialogue, de faiblesses si humaines, de confiance implicite quand on se donne à lui.
Prier… [1] Jésus ne réprouve pas nos manières tatillonnes de préférer les lois pour observer et condamner les autres, plutôt que les considérer comme nos semblables de bonheur et de limites. Il répond aux esprits tordus et même les regarde. La démonstration selon la femme adultère est réservée pour l’approche de sa propre Passion. Regard maintenant sur le mariage. Approche humaine, le divorce sans se mettre en tort vis-à-vis de Dieu et de sa conscience. N’avez-vous pas lu l’Ecriture ? Jésus valide l’Ancien Testament, ligne par ligne, et s’Il accomplit par sa vie, sa mort et sa résurrection les Ecritures, c’est tout simplement parce que les Ecritures, c’est Lui. Nul problème de liberté de Dieu fait homme en tant qu’homme. Ils ne sont plus deux, mais un seul… Ce n’est pas tout le monde qui peut comprendre cette parole, mais ceux à qui Dieu l’a révélée. Notre compréhension et surtout notre vie du mariage, dans le mariage, nous sont donnés d’abord spirituellement, mais si les arrangements de l’histoire et du désir, de la fascination et de la merveille du consentement mutuel sont pour beaucoup dans les commencements (et dans les suites…). Partant de l’enseignement scripturaire, Jésus ne dissimule cependant pas que tout est difficile, y compris la destinée de chacun relativement au mariage. Il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du Royaume des cieux. Celui qui peut comprendre qu’il comprenne ! Justification du célibat consacré, qu’à mon sens il faut et que l’on peut distinguer du sacerdoce, voire même de la vie religieuse. Ne pas prendre les choses par leur envers. Et moins encore les personnes. Récit de vie collective, animation de la mémoire d’un peuple, harangue de Josué, prosopopée de Yahvé : toute histoire se personnalise, elle montre toute gratuité, celle-ci décide dans notre vie plus que nos sursauts personnels. Vous avez vu de vos propres yeux… Je vous ai introduit… je vous ai sauvé de la main de … Je vous ai donné une terre qui ne vous a coûté aucune peine, des villes dans lesquelles vous vous êtes installés sans les avoir bâties, des vignes et des oliveraies dont vous profitez aujourd’hui sans les avoir plantées.
matin
Presse « people » (le Canard enchaîné tente de faire écrire pipole comme il a été tenté d’écrire ouiquende)… mort d’Henri Tisot (que je croyais bien plus ancienne), Brigitte Bardot s’en dit bouleversée, de fait, lui et elle, ont daté de Gaulle. Titres : BHL Arielle Dombasle, un couple en danger… Sarkozy et Carla, costume de bains et pieds dans l’eau : leur bonheur menacé. Paris-Match invite au calme, couverture donnée à Aznavour, une de nos dernières icônes (moins la délocalisation fiscale). Et bien entendu, une nouvelle prétendue maîtresse de DSK, gardant l’anonymat, mais au long calvaire. On a cambriolé l’une des plaignates contre Georges Tron. Notre hebdomadaire satirique : rodomontades de Sarkozy selon le modèle et l’image qu’il veut inculquer de lui à dix mois de l’élection de l’élection présidentielle, sérénité, calme, hauteur de vues, inspirateur de tout. Paradoxe, ce président le plus pro-américain que nous ayons jamais eu, n’a pas de semaine ni de jour pour se comparer avec avantage à Obama. Relations entre Juppé et Sarkozy, mais le premier n’était pas forcé de rempiler : nous n’avons de politique extérieure que les « décisions » présidentielles. – Scandale sans précédent mais qui ne m’étonne pas : Boisevaix et Mérimée touchaient des commissions de Sadam Hussein… par centaines de milliers d’euros. dans le système pétrole/nourriture.
La crise… la presse quotidienne explique le « yo-yo » ou la « nervosité des bourses », manifestement aucune mesure, aucune réunion, aucune réforme ni dans l’immédiat ni à l’horizon d’aucun dirigeant. Le plan grec, et l’argent qui va avec, et donc les assurances données aux spéculateurs d’avoir eu raison de spéculer sont suspendues aux votes parlementaires des Etats ayant l’euro. pour monnaie. Cela peut durer jusqu’à Noël.
matin
Presse « people » (le Canard enchaîné tente de faire écrire pipole comme il a été tenté d’écrire ouiquende)… mort d’Henri Tisot (que je croyais bien plus ancienne), Brigitte Bardot s’en dit bouleversée, de fait, lui et elle, ont daté de Gaulle. Titres : BHL Arielle Dombasle, un couple en danger… Sarkozy et Carla, costume de bains et pieds dans l’eau : leur bonheur menacé. Paris-Match invite au calme, couverture donnée à Aznavour, une de nos dernières icônes (moins la délocalisation fiscale). Et bien entendu, une nouvelle prétendue maîtresse de DSK, gardant l’anonymat, mais au long calvaire. On a cambriolé l’une des plaignates contre Georges Tron. Notre hebdomadaire satirique : rodomontades de Sarkozy selon le modèle et l’image qu’il veut inculquer de lui à dix mois de l’élection de l’élection présidentielle, sérénité, calme, hauteur de vues, inspirateur de tout. Paradoxe, ce président le plus pro-américain que nous ayons jamais eu, n’a pas de semaine ni de jour pour se comparer avec avantage à Obama. Relations entre Juppé et Sarkozy, mais le premier n’était pas forcé de rempiler : nous n’avons de politique extérieure que les « décisions » présidentielles. – Scandale sans précédent mais qui ne m’étonne pas : Boisevaix et Mérimée touchaient des commissions de Sadam Hussein… par centaines de milliers d’euros. dans le système pétrole/nourriture.
La crise… la presse quotidienne explique le « yo-yo » ou la « nervosité des bourses », manifestement aucune mesure, aucune réunion, aucune réforme ni dans l’immédiat ni à l’horizon d’aucun dirigeant. Le plan grec, et l’argent qui va avec, et donc les assurances données aux spéculateurs d’avoir eu raison de spéculer sont suspendues aux votes parlementaires des Etats ayant l’euro. pour monnaie. Cela peut durer jusqu’à Noël.
[1] - Josué XXIV 1 à 13 ; psaume CXXXVI ; évangile selon saaint Matthieu XIX 3 à 12
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire