Lundi 1er Août 2011
Prier… [1] Jésus prie et dort, sans doute, à la suite de la « multiplication » des pains (le mot multiplication est le nôtre, il n’est pas dans les évangiles). Comment pense-t-il gagner l’autre rive ? en faisant le tour à pied. Les disciples qu’il oblige à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules, ne posent ni ne se posent la question. Traversée difficile : la barque était battue par les vagues, car le vent était contraire… voyant qu’il y avait du vent, il eut peur. D’une certaine manière, les disciple sont dans un état second, journée harrassante, nuit à ramer. Dans ce contexte, l’extraordinaire : vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. Dieu à notre rencontre, Dieu là où nous sommes, Dieu dans notre élément mais Dieu dominant contexte, élément et nous appelant au pas ultime de la confiance et de la foi. C’est d’ailleurs Pierre qui donne la matière à cet acte de foi : Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau. Il demande l’impossible, et il l’obtient, si cela se gâte soudainement, c’est sa faute. A défaut de foi, la confiance qui en est sûrement le début : Seigneur, sauve-moi ! Il ne se pose plus la question d’identité de ce « fantôme ». Plus le choix que celui – instinctif, inconditionnel – du cri, qui est confiance. Il est à bout, prière nue, décapée, immédiate.
fin d’après-midi
Dette américaine, un compromis par les états-majors des deux partis, Obama est battu, il voulait imposer les riches, les Républicains, quoiqu’à 70% les Américains les trouvent plus rigides dans cette négociation que les Démocrates, ont imposé à l’actuelle administration des coupes budgétaires sévères, sur duix ans, équivalentes ou à peu près, selon ce que j’ai entendu, à l’élévation du plafond de la dette. La probabilité est qu’Obama sera même désavoué par son électorat et ne gagnera pas forcément l’investiture de son parti pour 2012. L’accord devrait passer au Sénat, mais tout reste douteux à la Chambre des Représentants. La bourse à Paris perd 2%. Poutine se paie le luxe de stigmatiser les Etats-Unis, fauteurs de troubles universels pour l’économie mondiale !
Un numéro de Jeune Afrique passionnant. Senghor rapportant, sur commande sans doute des autorités de Vichy, les conditions de sa captivité dans les camps d’internement de troupes coloniales des Allemands en France. On y voit un vrai patriotisme français et une grande méfiance pour les Maghrébins, surtout les Algériens et les Tunisiens. – Je regrette beaucoup de n’avoir pas cherché à être reçu par lui au début des années 1980 pour parler Mauritanie, questions du Fleuve, et personnalité de Moktar Ould Daddah. – Il apparaît aussi qu’en Tunisie et en Egypte, le procès du dictateur est impossible puisqu’il mettrait en évidence les compromissions de la plupart des gens qui restent au pouvoir ou qui le retrouvent. L’hypothèse d’un assassinat, camouflé, de Moubarak est évoqué. – A ma surprise Bechir Ben Yahmed (confirmant des titres du Monde) pronostique de Khadafi ne sera plus au pouvoir pour le 42ème anniversaire de sa prise de pouvoir.
Je suis agacé par cette qualification rémanente du directeur général du F.M.I. ex officio, l’une des personnalités les plus puissantes du monde, vg. DSK, etc… Non, comme le secrétaire général des Nations Unis, c’est d’abord un fonctionnaire de son institution, un gestionnaire d’outil et de procédures, le système est très collégial et le directeur général du Fonds comme le secrétaire général de l’ONU n’ont d’influence qu’indirecte et comme expert des questions ou négociateur hors de pair, sur le délibératif. Pour le secrétariat général des Nations Unies, il n’y eut guère qu’Hammarksjoeld. Pour le FMI, si influence il y a, elle tient à la crise, au désaccord entre les Etats et aussi en partie à la crédibilité d’une victoire de DSK dans la course à l’Elysée, mais ses prédécesseurs, notamment les Français, n’ont jamais été qualifiés de la sorte.
Prier… [1] Jésus prie et dort, sans doute, à la suite de la « multiplication » des pains (le mot multiplication est le nôtre, il n’est pas dans les évangiles). Comment pense-t-il gagner l’autre rive ? en faisant le tour à pied. Les disciples qu’il oblige à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules, ne posent ni ne se posent la question. Traversée difficile : la barque était battue par les vagues, car le vent était contraire… voyant qu’il y avait du vent, il eut peur. D’une certaine manière, les disciple sont dans un état second, journée harrassante, nuit à ramer. Dans ce contexte, l’extraordinaire : vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. Dieu à notre rencontre, Dieu là où nous sommes, Dieu dans notre élément mais Dieu dominant contexte, élément et nous appelant au pas ultime de la confiance et de la foi. C’est d’ailleurs Pierre qui donne la matière à cet acte de foi : Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau. Il demande l’impossible, et il l’obtient, si cela se gâte soudainement, c’est sa faute. A défaut de foi, la confiance qui en est sûrement le début : Seigneur, sauve-moi ! Il ne se pose plus la question d’identité de ce « fantôme ». Plus le choix que celui – instinctif, inconditionnel – du cri, qui est confiance. Il est à bout, prière nue, décapée, immédiate.
fin d’après-midi
Dette américaine, un compromis par les états-majors des deux partis, Obama est battu, il voulait imposer les riches, les Républicains, quoiqu’à 70% les Américains les trouvent plus rigides dans cette négociation que les Démocrates, ont imposé à l’actuelle administration des coupes budgétaires sévères, sur duix ans, équivalentes ou à peu près, selon ce que j’ai entendu, à l’élévation du plafond de la dette. La probabilité est qu’Obama sera même désavoué par son électorat et ne gagnera pas forcément l’investiture de son parti pour 2012. L’accord devrait passer au Sénat, mais tout reste douteux à la Chambre des Représentants. La bourse à Paris perd 2%. Poutine se paie le luxe de stigmatiser les Etats-Unis, fauteurs de troubles universels pour l’économie mondiale !
Un numéro de Jeune Afrique passionnant. Senghor rapportant, sur commande sans doute des autorités de Vichy, les conditions de sa captivité dans les camps d’internement de troupes coloniales des Allemands en France. On y voit un vrai patriotisme français et une grande méfiance pour les Maghrébins, surtout les Algériens et les Tunisiens. – Je regrette beaucoup de n’avoir pas cherché à être reçu par lui au début des années 1980 pour parler Mauritanie, questions du Fleuve, et personnalité de Moktar Ould Daddah. – Il apparaît aussi qu’en Tunisie et en Egypte, le procès du dictateur est impossible puisqu’il mettrait en évidence les compromissions de la plupart des gens qui restent au pouvoir ou qui le retrouvent. L’hypothèse d’un assassinat, camouflé, de Moubarak est évoqué. – A ma surprise Bechir Ben Yahmed (confirmant des titres du Monde) pronostique de Khadafi ne sera plus au pouvoir pour le 42ème anniversaire de sa prise de pouvoir.
Je suis agacé par cette qualification rémanente du directeur général du F.M.I. ex officio, l’une des personnalités les plus puissantes du monde, vg. DSK, etc… Non, comme le secrétaire général des Nations Unis, c’est d’abord un fonctionnaire de son institution, un gestionnaire d’outil et de procédures, le système est très collégial et le directeur général du Fonds comme le secrétaire général de l’ONU n’ont d’influence qu’indirecte et comme expert des questions ou négociateur hors de pair, sur le délibératif. Pour le secrétariat général des Nations Unies, il n’y eut guère qu’Hammarksjoeld. Pour le FMI, si influence il y a, elle tient à la crise, au désaccord entre les Etats et aussi en partie à la crédibilité d’une victoire de DSK dans la course à l’Elysée, mais ses prédécesseurs, notamment les Français, n’ont jamais été qualifiés de la sorte.
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