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Un an déjà
par Nicolas Dupont-Aignan le mardi, avril 23 2013, 00:49
« Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort / Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port »
Au soir du 22 avril 2012 dans le crépuscule d’une campagne menée avec l’énergie de ceux convaincus d’oeuvrer pour un dessein qui les dépasse, ce sont ces mots du Cid de Corneille qui s’inscrivirent dans ma mémoire.
Un an après, je n’ai rien oublié de cette pensée. 12 mois se sont écoulés et elle prend un sens que je n’avais sans doute pas osé deviner le soir même.
Le dimanche 22 avril 2012, près de 700 000 Français me firent l’honneur de leurs suffrages. Ils étaient infiniment plus que les 500 de l’armée de Rodrigue.
Au soir du 22 avril 2012 dans le crépuscule d’une campagne menée avec l’énergie de ceux convaincus d’oeuvrer pour un dessein qui les dépasse, ce sont ces mots du Cid de Corneille qui s’inscrivirent dans ma mémoire.
Un an après, je n’ai rien oublié de cette pensée. 12 mois se sont écoulés et elle prend un sens que je n’avais sans doute pas osé deviner le soir même.
Le dimanche 22 avril 2012, près de 700 000 Français me firent l’honneur de leurs suffrages. Ils étaient infiniment plus que les 500 de l’armée de Rodrigue.
Certains commentateurs voulurent faire croire que cette campagne n’était qu’un tour de piste. Ils ont espéré que le système UMPS chancelant mais toujours au pouvoir reprendrait son petit manège. Ils ont prié pour que le 22 avril 2012 fut la fin d’une aventure. Ils n’avaient pas compris que c’était le début d’une quête.
Ce que nous avons accompli pendant cette campagne présidentielle (les parrainages, les rassemblements, le travail de milliers de militants et anonymes…), va bien au-delà d’une élection présidentielle. Un an après, je commence seulement à percevoir ce que nous avons bâti à la sueur de nos fronts et avec la seule force de nos convictions. Nous avons fait naitre en France, pour la première fois depuis trois décennies, une alternative patriotique et républicaine capable de soulever des montagnes.
Aujourd’hui, au contraire du Cid, nous n’avons pas encore atteint le port pour mener l’ultime bataille mais déjà des milliers de compatriotes nous ont rejoints. Dans chacun de mes déplacements j’observe le regard de Français avides de changement, pas celui vendu par des agences de communication, mais celui capable d’offrir un avenir meilleur à leurs enfants. Ils ont soif de renouveau et ont compris que l’UMP et le PS étaient dépassés par l’Histoire.
Demain l’avenir de la France se fera avec une des 3 forces alternatives qui n’ont pas participé à la liquidation du pays dont les gouvernements successifs se sont rendus coupables : le Front national, le Front de gauche et Debout la République. De ces trois forces je suis certain d’une chose : DLR est la seule alternative sérieuse apte à bousculer l’oligarchie car elle est la seule capable de rassembler les Français dans la concorde.
2012 était le début d’une quête que 2014 va marquer du sceau de l’Histoire. La question est de savoir combien serons-nous dans un an. Certes nous étions 700 000 le 22 juin 2012. Mais combien serons-nous dans un an le 25 mai 2014 au soir des élections européennes ?
Quand je vois que les sondages m’accréditent de 2% d’intentions de vote si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui, je me dis que tous les espoirs sont permis. Surtout quand on sait que ces mêmes sondages m’accordaient pendant toute la campagne entre 0 et 0,5%. Quand on sait que nous avons multiplié par quatre leurs pronostics, je vous laisse compter combien représentent vraiment mes 2% aujourd’hui et surtout imaginer combien ils feront dans un an…
Au moment où le doute s’installe partout, où la résignation l’emporte trop souvent, je veux vous dire que l’avenir appartient aux forces en mouvement, à celles qui ont compris que les temps changeaient. A DLR cela fait longtemps que nous en avons tiré tous les enseignements. Aujourd’hui les Français ouvrent les yeux.
Demain aux élections européennes de 2014 nous serons des millions à arriver au port pour reprendre en main le destin de notre chère France
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