Vendredi 19 Avril 2013
Prier… voilà ce que Jésus a dit, dans son enseignement à la synagogue de Capharnaüm. Dieu fait homme : l’Incarnation. Dieu livré aux hommes : la Rédemption. Dieu donné en nourwriture et boisson : la vie éternelle. Le triptyque doit être complet. Celui qui manghe ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. C’est Dieu fait homme qui nous ressuscite, en connaissance de cause et parce qu’il a ouvert le processus mor-résurrection-vie éternelle [1]. Il se leva et il reçut le baptême. Puis il prit de la nourriture et les forces lui revinrent. Raccourci intense de la conversion de Paul : son zèle, le dialogue renversant au sens propre sur la route de Damas (il est pris et interrogé sur le fait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? – Qui es-tu Seigneur ? – Je suis Jésus, celui que tu persécutes). Grâce impromptue et toute puissante de la foi, puis le cycle de l’Eglise : baptême, eucharistie, accueil dans la communauté. Son amour envers nous s’est montré le plus fort. – Memento : cette jeune fille qui a lutté de son enfance à sa mort, obésité, diabète, X maladies récurrentes, attachement et dévouement pour elle de notre kiné. celle-ci bouleversé. Coma diabétique, la fin pendant quinze jours-trois semaines. Le sourire pourtant, la vie quand même, et maintenant… délivrance ? ou triomphe. Prière de communion, d’une sorte de demande de pardon, l’injstice apaorente, atroce des vies parallèles, la mienne, celle de tant, la sienne, et pourtant…
Accablant. PSA vend 142.000 voutres en Chine, autant qu’en France en ce moment et se gargarise. 4% du marché, selon les analystes, on n’entre vraiment dans un marché et on participe à son édification que passé le seuil de 10%.
Accablant et attristant. Hollande, une fois de plus à la parade. C ’est Jacques Chirac qui découvrit le pupitre de la solitude et de la raideur, du vide : les otages de Jolo, sur le perron de l’Elysée pour des balités sentencieuses. Maintenant, son émule corrézien pour les otages du Cameroun. Tout est mensonge et joué. Le pater familias refuse de décrire les conditions de la libération, et à aucune de ses phrases, il n’y a la véritable émotion : pouvoir être exécuté à tout moment et surtout dans une phase présentée comme de libération. L’attente toute une journée pour qu’arrive Fabius, qu’il y ait ensuite la visite protocolaire à M’Bya. Aucune rançon n’a été versé… cela paraît péremptoire, mais l’ajout, précédé d’un soupçon de silence, révèle tout… versé par la France. Donc , le Cameroun et Mestrallet dans l’avion du ministre. Ce qui n’enlève rien à la capacité de nos « services » qui ont su jouer les relations dans la brousse des marches camerounaises et nigérianes. – Mais cette prestation énième de Hollande, son grand soulagement, je les mets en relation chronologique avec Petroplus en plan depuis mardi, avec toutes les destructions d’usines et les pertes irréparables au bout de quelques années de mise à pied et de non-sage de savoir-faire séculaires, les destructions d’emploi par centaines et par milliers. Accablant que nos dirigeants, que le président de la République, archi-mêle-tout comme son prédécesseur, et donc ancrant désormais dans les esprits et le si bête commentaire des médias, cette posture d’un président qui n’est plus qu’un récitant pour la montre ou la « pédagogie », se consacre à l’emblématique d’un instant, et puisse dormir tandis que des familles, des villes et villages sont ravagés par le chômage, le mépris de ce qu’ils ont donné à une entreprise.
Accablant, les listes et rappels du Monde pour les carrière de certains, les archi-diplômés soudainement et à vie dans le vivier des cooptés pour les grandes chefferies d’entreprises. Et cette enquête qui commence sur ces trois cent cinquante fortunes déarchées par l’U.B.S. « traire la France ». Notre pays sucé par ses élites, par l’étranger, cible des banques et des procédures, cible aussi des investisseurs-prédateurs, tel le Qatar et son entrisme très astucieux : les banlieues, le PSG… c’est affreux de voir son pays se faire ainsi rouler et mépriser…
L’affaire de Boston, donc des isolés, mais des déracinés . Deux jeunes Tchétchènes, race et pays d’élite. A mon arrivée au Kazakshtan, le hasard m’a fait être « proclamé » Tchtcène d’adoption. Comment des déracinés euvent-ils s’acclimater ? Il faut l’effort de tous, des arrivants et des autochtones. Grand effort mental que seule peut faciliter une œuvre (ou une épreuve) commune. J’admire nos compatriotes d’origine subsaharienne, j’admire nos cousins de religion par l’Islam… se développer, adhérer à nous, garder une identité et du souvenir, être chacun eux-mêmes dans un milieu, une géographie, une histoire toute différente (même si la colonisation nous a fait nous rencontrer, mais l’histoire de celle-ci n’est pas écrite à toutes mains, elle n’est pas assumée ni dans sa beauté, sa grandeur, ni dans ses étroitesses et ses cruautés, ses mépris et ses admirations). – Il est dit : Boston, que toute l’enquête, une première historique, s’est faite par les « réseaux sociaux », le virtuel, notamment la collecte des images. Mais il y a aussi ces circonstances de civilisation comme chez nous, qui font penser à l’acte, au massacre de cinéma, de jeu-video. Dieu savait ce qu’il y a dans le cœur humain, toutes nos pulsions : tuer, accaparer, prendre… sexe et assassinat, nous les ressentons bruire en nous comme crèvent en lourdes bulles à la surface d’eaux saumâtres, des miasmes innommables. Le grand air du travail et de la prière. Pour un peuple, ce doit être l’élan d’une reconstruction. Nous avons la matière, l’objet, la main d’œuvre, mais ni l’élan ni l’ingénieurie, les animateurs.
Sarkozy échappera sans doute à l’affaire Bettecourt, mais probablement pas à Karachi puis à la Libye. Ce matin, commencent les interrogatoires et mises en examen selon les « aveux » distillés par Takhieddine.
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