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Sent: Tuesday, April 16, 2013 5:55 PM
Subject: radicalisation et processus législatif en république française
Monsieur le Secrétaire général,
Le Monde n'est pas tendre ces semaines et ces jours-ci, mais - à l'instar de l'impromptu des ouvriers de PSA à la Villette samedi dernier - il est bon que la vraie critique, celle d'un rappel aux racines et aux fondements de la gauche comme du choix populaire du 6 Mai 2012, se manifeste.
En revanche, il ne faut pas manquer un simple constat.
Si le débat en République est libre, si le droit de manifester et de pétitionner est constitutionnel, si chacun reste libre d'estimer équitable ou dangereux le projet de loi Taubira, la contestation d'un texte, quand il aura été promulgué, après la libre votation des deux chambres et l'épuisement de recours devant le Conseil constitutionnel, serait la contestation-même du processus législatif. Un mouvement qui se fonderait sur cette contestation en placerait les inspirateurs hors la loi républicaine. Et les partis - représentés ou non au Parlement - qui soutiendraient un tel mouvement pour se grossir eux-mêmes, dans le cas de l'U.M.P., faute de doctrine conforme à leurs racines depuis l'été de 2010 et le discours de Grenoble, et faute de chef depuis le 6 Mai 2007 et le fiasco de sa propre procédure de désignation d'un responsable, encourageraient, de fait, l'illégalité et une mise en cause pernicieuse de l'essence et de la nature de la loi.
Je crois qu'il faudra le faire savoir, aussi fermement que tranquillement. Les circonstances feront discerner le moment de qualifier cette "radicalisation" et cette tentative de pérenniser une opposition dont la nature ne serait pas démocratique.
Pensées chaleureuses.
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