jeudi 11 avril 2013

Inquiétude & Certitudes - jeudi 11 avril 2013

Jeudi 11 Avril 2013 

Prier… les Apôtres ne prêchent ni morale ni rite (tous les Actes des Apôtres en rapportent l’abandon ou la liberté prise vis-à-vis des habitudes juives), mais un nom et un fait, le Christ ressuscité. [1] Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous aviez exécuté en le pendant au bois du supplice. C’esr lui que Dieu, par sa puissance, a éléveé en faisant de lui le Chef, le Sauveur, pour apporter à Israël la conversion et le pardon des pécéhs. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Tout, comme si souvent dans « nos » Ecritures, se trouve en un court passage. La Trinité divine, l’action de l’Esprit Saint, la mort et la résurrection du Fils, une dialectique de rédemption, la mission de l’Eglise qui est une annonce et pas une posture crispée de défense. Le risque pris n’est pas la tradition, mais la novation qui est portée par une transmission. Curieusement, dans ce débat récurrent entre anciens et modernes, il est question davantage de la part des « cramponnés » de tradition et non de transmission, de contagion intense. Nous croyons à Quelquu’n qui nous prend en chemin et nous emmène : celui qui croit au Fils a la vie éternelle. Jean affine le rôle du témoin, nous participons à une reconnaissance humaine et universelle de Dieu. Dieu est le premier témoin, témoin de Lui-même par son Fils. Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu’il a vu et entendu… celui qui accepte son témoignage certifie que par là que Dieu dit la vérité. Notre rôle de créature est immense, intense. Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main… celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne l’Esprit sans compter.   Chant des oiseaux, nuit encore noire. Il est pas possible qu’une telle dialectique pour l’ensemble de l’histoire humaine et pour la vie spirituelle de chacun de nous, laisse sans ressort le monde actuel, notre pauvre pays et l’esprit de ses dirigeants quels qu’ils soient et en quelque domaine que ce soit. Il doit s’allumer et se propager quelque part de la lumière. Ici-bas où je m’éveille, les oiseaux l’anticipent. Que je ne vois pas… mais entends. Le gage de notre puissance en tant que créatures est bien que Dieu se soit livré à nous, et ayant été mis à mort, soit ressuscité, anéantissant en nous tout le bâclé, le mortifère, le péché, toutes les conséquences de nous-mêmes, pour n'en extirper que matière à adoption et certitude de salut. Dieu nous enlève. Ce toucher divin qui créa Adam, selon Michel Ange au plafond de la Sixtine, se réppète chaque jour, le Christ ressuscite nous prend la main dans sa souveraine et définitive ascension. L'Esprit Saint nous l'affirme en nous et le jour se lève partout dans la joie de cette résurrection indicible que nous portons en nous sans encore la vivre totalement. Dieu croit en nous puisqu'Il nous a donné son Esprit, sa Vie. 

Les deux présidents UMP des commissions parlementaires des finances sont allés à Bercy pour se faire expliquer le délai entre l’information de mediapart le 5 Décembre et la demande d’entraide administrative envoyée à la Suisse seulement le 24 Janvier. L’histoire dira plus tard comment aura fonctionné – sous l’eau ou souterrainement – la « sarkozie » dans le temps où elle a été écartée eu pouvoir, temps qui sera peut-êtren, au total, moindre qu’un quinquennat. Il est manifeste que l’UMP depuis la défaite de Sarkozy n’a pas articulé ni la moindre autocritique pour elle et encore moins pour son chef sur ce qui a été administré au pays et ce qu’il a subi de 2007 à 2012, ni la moindre proposition alternative à ce que fait le gouvernement et qui est dans la structe continuité des deux dernières années Sarkozy-Fillon. Pour n’avoir pas à le dire, des stratégies ont été élaborées extrêmement réactives : les hurlements à la mise en examen, le cri à l’hypocrisie et au voyeurisme pour les publications de patrimoine unanimement refusée dans l’UMP sauf par Fillon ou quelques autres, décidément d’une autre nature même s’ils contribuèrent à tout, et décisivement de 2007 à 2012, parce que réputés non extrêmistes et non cabotins. En l’occurrence, dans l’affaire Cahuzac, dispensant de parler davantage des instances Bettencourt, Woerth, Karachi, il s’agit de poursuivre sans relâche l’enquête sur le point de savoir si « l’exécutif » était au courant de la brebis galeuse et l’a aidée à gagner du temps. La réponse sans enquête coule de source. S’il s’était agi de gagner du temps, qu’aurait-on fait de ce temps, sinon une démission plutôt pour une fuite-refuge à l’étrznger ? Il reste que dans ces bas de fer ou ces pârties de poker, le gouvernement est très inférieur.

Le Canard en rajoute par une compilation des questions posées par le président socialise de  la commission des Finances au ministre UMP du Budget, agitant une liste de trois mille exilés fiscaux français en Suisse, dérobée par quelque subalterne : quelles banques ? et des banques ailleurs qu’en Suisse ? pour  s‘assurer qu’il n’y figurait à aucun titre…

Heuliez  a jusqu’à la fin de Juin pour se réajuster. PSA en chômage technique à Rennes. Les hauts-fourneaux de Florange arrêtés et l’on a le culot d’annoncer dans le même temps un investissement de 180 millions d’euros.


[1] - Actes des Apôtres V 27 à 33 ; psaume XXXIV ; évangile selon saint Jean III 31 à 36

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