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Sent: Thursday, April 04, 2013 2:07 PM
Subject: vous dire
Cher Monsieur le Secrétaire général,
je veux vous dire, précisément en milieu de cette journée, et je vous serai très reconnaissant de le faire savoir au Président, que je garde une totakle confiance en lui - tant sur le plan de l'intégrité à tous égards, que pour redresser le pays. Naturellement en changeant complètement de politique, selon ce que je crois possibke depuis son investiture par le PS et dans la tradition d'une gauche novatrice. Naturellement aussi en resserrant l'équipe gouvernementale à dix-quinze portefeuilles. Le Premier Minisstre - malgré qu'il ait été décevant en procédure parlementaire, qu'il ne soit guère orateur et que sa communication ne soit pas bonne - continue de mériter estime pour son assiduité, sa loyauté, sa culture administrative et sa solidité psychologique. Lui comme des ministres tel que Michel Sapin, Marylise Lebranchu, Bernard Cazneuve, attachant pour les fonctionnaires qu'ils ont sous leurs ordres et appréciés des Français concernés par l'exercice de leurs responsabilités, restent précieux et désirables.
Il m'a semblé aussi qu'il serait judicieux de la part du Président de charger - par exemple - François Bayrou et Nicolas Dupont-Aignan,dont les propos sont équilibrés et portent sur le vrai sujet - tel d'ailleurs que le Président l'a défini dans sa déclaration d'hier, de préparer, en consultant beaucoup, un projet de loi exhaustif sur la moralisation de la vie publique, prévoyant également des outils de contrôle et d'investigation (n'existant manifestement guère jusqu'à présent). Idéalement, après un débat parlementaire au titre de l'article 89 de la Constitution, la mise au referendum serait la meilleure procédure. Et nul doute que la sincérité du Président et son appel à tous seraient honorés dans les votes et dès maintenant dans les sondages. Ces deux hommes politiques de sincérité et de liberté pourraient évidemment travailler en compagnie de deux ou trois autres personnalités d'intégrité et d'autorité
Il ne faut pas manquer cela. Serrer les rangs permettra aussi le grand virage de politique économique, sociale et européenne. Le Président de la République et le Premier ministre en osmose avec lui, en sont capables. S'il y a décote, c'est par désespérance. Le moinde signe - forme d'aveu à la fois fort et simple - que l'on change parce que la méthode Sarkozy, même agrémentée du souci de vraie justice, ne marche pas, trouvera le pays aussitôt favorable.
Je le souhaite, j'ai confiance. Sentiment enfin que je ne suis pas le seul à exprimer tout cela.
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Sent: Thursday, April 04, 2013 2:34 PM
Subject: ce que vous dites à propos de votre ami
Mnsieur le Député, je vous entends sur France-Infos. Vous dites juste et vrai. Jérôme Cahuzac a le courag et le mérite d'avouer. Il le doit sans doute à la République et à tous ceux qui lui ont fait confiance. Mais il donne aussi un exemple que beaucoup de Français aimeraient voir suivre par d'autres, de rang encore plus élevé que le sien dans le pasé.
Oui, il faut le soutenir moralement et affectivement.
Avec vous, donc, pour cette aide et ce soutien.
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From: Dominique Lefebvre
Sent: Thursday, April 04, 2013 6:08 PM
Subject: Suite à votre message
Bonjour,
Je tenais à vous remercier de votre message, d’avoir compris le sens de mon intervention vis-à-vis de l’homme et la portée de celle-ci dans le respect de la démocratie et de la République.
Sincèrement,
Dominique Lefebvre
----- Original Message -----
Sent: Thursday, April 04, 2013 10:49 PM
Subject: Re: Suite à votre message
A votre disposition, cher député. L'Elysée est au courant de mon estime pour vous et de ce qu'il convient d'être - à présent - envers Jérôme Cahuzac pour que l'extrême malheur d'une personne devienne un concours au bien commun. Je ne pense pas qu'il faille en plus lui donner des soucis d'argent en lui faisant renoncer aux indemnités. Il va mettre des années - s'il survit - à se retourner professionnellement.
Sympathie. La compassion et la logique - surtout quand elles vont ensemble - sont incompréhensibles pour les sans-coeur et pour les sactaires ou simplistes. J'avoue que les réactions depuis mardi soir m'ont fait davantage souffrir - et de beaucoup - que les aveux de votre ami.
Avec vous.
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