Mercredi 25 Août 2010
Prier… il pleut et fait gris, des morts dont nous entourons la sépulture et y mettons une mémoire enfin globale, inspirée aussi, notre mort et nos limites quotidiennes, ces moments-instants-pentes de notre préférence pour la mort, pour notre mort, le chemin de ‘léquilibre d’esprit, celui de l’équilibre d’âme, le mystère notre vie en particulier, celui de la création et celui de la mort qui va avec ne m’étonnent pas, mais le chemin dont dispose, gratifiée, ma liberté, m’est moins mystérieux – et encore – que mon âme elle-même irrésolue et se sentant-croyant sans chemin… [1]. Impossible de cheminer seul mais quand proche de me mettre quand même en route, et que me rejoignent alors en âme ceux et celles que j’aime, vivants ou morts peu importe puisqu’ils exitent et que nous nous sommes rencontrés, alors le chemin s’ouvre et je peux le prendre, même tâtonnant, hésitant, pas ferme. Et Jésus, dès ce départ, dès ce début est livré et se livre à ceux qu’il apostrophe et provoque… malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites… achevez donc ce que vos pères ont commencé. Jésus dépressif ? à énumérer ainsi els génératios d’assassins et de malfaisants devant une descendance qui lui est contemporaine et va l’ajouter à la liste des prophètes assassinés. Actualité troublante de la protestation des des tortionnaires en puissance : si nous avions vécu à l’époque de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour verser le sang des prophètes ! (les Roms, le discours de Brice Hortefeux hier à la préfecture de police à Paris, refusant comparaison et amalgame et au contraire faisant des actes et gestes de ce dernier mois la suite des héroismes de la Libération !). Paul fait revenir à la devise bénédictine … et probablement à une des constantes opour l’équilibre humain, multipels sens du travail (et bienfaits), grâce d’en avoir et grâce de pouvoir travailler. Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus… tu te nourriras du travail de tes mains…cela affirmé par l’apôtre et par le psalmiste avant même toute bénédicition, mais celle-ci suit aussitôt, comme le fruit décisif et la vraie rémunération du travail : que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix, en tout temps et en toute manière… Voilà comment sera béni l’homme qui craint le Seigneur. Ainsi soit-il ! Et que le Seigneur soit avec vous tous.
Jean-Christophe Ruffin quelques minutes à France-Infos. Le ton et le propos sont superficiels, trop immatures. Taper sur le ministre ami de parcours humanitaire pour le jeune émdecin qu’il serait à ses débuts, selon ce que j’entends, manque d’élégance et de cohérence ; le dauber comme quelqu’un sacrifiant au people et ne travaillant pas, est assez fort puisque le bonhomme s’affiche avec complaisance dans els médias et donne aussi sa vie privée et ses loisirs aux diverses revues, avant même d’être congédié. Ecrire dans les derniers mois de sa mission un livre pour critiquer le métier, l’emploi et la hiérarchie dont il est sûrement très content de faire l’expérience. Efin, j’ai l’expérience – par l’affaire des putsches mauritaniens – qu’il a été sans état d’âme exécuteur des basses opeuvres de l’Elysée à Dakar.
Sarkozy en conférence des ambasadeurs… d’abord l’exercice est transformé en propagande pour l’extérieur et n’est plus un travail de commissions et des assemblées à huis-clos pour débattre avec le ministre de nos orientations et de nos moyens. Commencer par la harangue et introduire la télévision me paraît une erreur : mes collègues ne doivent pas être un parterre mais participants à l’élaboration et à l’exécution d’une poltiique, décisive pour notre visage dans le monde et nos cohérences avec nous-même. Sur le fond, la guerre en Afghanistan va donc s’étendre au Pakistan dont s’agit – crûment – de forcer la loyauté.
Qui fait de la polémique ? puisque le président en conseil des ministres conseille au cercle qui l’entoure, de ne pas y répondre ? Autant de Roms évacués en 2009 que maintenant, ce qui veut dire que le discours de Grenoble et la médiatisation des assauts contre les camps ne sont que la mise en scène ou la sinistrre msie en valeur de ce qui est déjà en cours et devenu une triste habitude, mais elle était occulte : elle devient avouée, et même fière.
Les Roumains à Paris, leur francophonie mais aussi leur complicité avec les Français : nous expulsons leurs ressortissants théoriques, mais eux-mêmes ne les considèrent pas comme leurs compatriotes. Tout cela est honteux…
[1] - 2ème lettre de Paul aux Thessaloniciens III 6 à 18 ; psaume CXXVIII ; évangile selon saint Matthieu XXIII 27 à 32
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