Jeudi 26 Août 2010
Prier…[1] quel est donc le serviteur fidèle et sensé ? il lui confiera la charge de tous ses biens. Les paraboles du serviteur sont toujours celle de l’absence-présence du maître, d’une reddition des comptes et d’une persévérance récompensée. Nous avons la charge les uns des autres du plus intime au plus matériel. Comme toute la Bible qui est la présentation-révélation d’un Dieu d’abord relationnel, au point de créer et de créer de la liberté, ces paraboles du maître assurant la sécurité des siens, inspectant et évaluant ses troupes sont aussi celles des états de vie, responsables. La vie est sérieuse, nous en sommes dépositaires et chargés. C’est lui qui vous fera tenir jusqu’au bout. Paul s’inscrit – très pédagogiquement – dans une dialectique du mouvement, notre vie a sa fin dans le temps. Le temps n’est pas seulement l’escathologie et le retour du maître, il est aussi celui de notre accomplissement personnel. Nous sommes équipés : aucun don spirituel ne vous manque, à vous qui attendez de vori se révéler notre Seigneur Jésus Christ…. Car Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus Christ notre Seigneur. Terminée notre course et la journée de notre vie, il y a tout… alors.
Sarkozy faiseur de confusion et anti-pédagogue, alors que protecteur et suffisant le pouvoir en place prétend depuis des années enseigner aux Français ce qui est leur bien.
Sensation – ainsi aujourd’hui – qu’il n’y a plus chez les Français aucun discernement ce qui ne peut faire que le lit d’un système de plus en plus aux antipodes de la France et d’une maturité collective. Ainsi, le procédé devient habituel, chaque fois que depuis le discours de Grenoble et ses suites prête à mouvement emplissant l’arène des médias et des échanges d’opinions, apparaît un sondage : deux aujourd’hui, l’un faisant approuver par les Français à 48% les expulsions de Roms, l’autre montrant même une majorité favorable. C’est le Figaro qui le donne comme celui qui avait fait écho au discours de Grenoble, soi-disant « plébiscité ».
Déjà hier, il y avait ce cynisme – incroyable et aps commenté – d’un président prévenant les ambassadeurs (ce qui était représenté et commenté comme sa « rentrée diplomatique ») que non seulement nous resterons en Aghanistan jusquj’à ce que… mais que nous allions aider le Pakistan à nous être loyal, soit une extension immense du champ de bataille et d’opérations. Aujourd’hui, ; il y a mieux, François Fillon a dû – pour cela – obtenir la certitude qu’il va rester à Matignon jusqu’en Mai 2012, ou du moins tant que Sarkozy rtestera à l’Elysée… le Premier ministre donc harangue les mêmes ambassadeurs pour leur expliquer comment lire les journaux et entendre les opposants : et de dauber Villepin qui a été son collègue au gouvernement Raffarin, mais dont il est vrai il n’a pas été le ministre puisqu’il a été viré en 2005, sa chance d’ailleurs. Autant, je suis heureux de n’être plus en fonction d’ambassadeur représentant défendant le gouvernement quand le gouvernement est celui que nous avons, autant j’aurais aimé être dans l’assemblée de ces ambassadeurs hier et aujourd’hui, pour me lever, claquer la porte et aller aux sanctions
Manque de discerneent : une majorité de Français pesne que l’Eglise n’est pas dans sa fonction ou son rôle de prendre parti dans l’affaire des Roms.
Critère… le dossier porté par Eric Besson, relaps du socialisme, et Manuel Valls appelant la gauche si elle retrouve le pouvoir à pratiquer une politique répressive « sans complexe ». On ne peut être qu’atterré devant la cécité apparente de ‘lensemble du pays, public et acteurs confondus, mais ce sont les acteurs qui ont aprids au public à s’endormir. Selon un autre sondage, les priorités de ceux-ci seraient le chômage et le pouvoir d‘achat. Quel progrès après deux mille ans : « panem et circenses ». Quant à la République, à la démocratie… procédure : communiqué selon lequel « Sarkozy accepte le principe d’amendements au projet de réforme des retraites ».
Ma femme parlant le dossier à l’aîné de mes frères : les syndicats sont les mieux au fait des entreprises, de leurs possibilités, des régimes complémentaires et des financements psosibes, de l’état précis des déficits. Une véritable réforme avisée et consensuelle ne se ferait donc pas selon les élucubrations de quelques-uns grattant dans les cabinets et les ministères, ou à l’Elysée dans la solitude de la toute-puissance, mais en commissions rassemblant les syndicats, les grands et petits patrons, les partis de la majorité et des oppositions, les caisses diverses, les représentants d’associations de retraités mais aussi des familles, enfin le gouvernement preneur de notes et mettant à la disposition de tous les données et les calculs. J’ai, quant à moi, ajouté que c’est par les syndicats seulement que l’on a le vrai commentaire du projet gouvernemental. Le débat n’est nullement la retraite à 62 ans au lieu de 60, mais qu’elle ne sera à taux plein que passés soixante-sept ans, et que l’ensemble de la « réforme » ne vaut que jusqu’en 2018, moment où il faudra tout réinventer ou adapter. C’est-à-dire après le second et (en principe) dernier mandat de Sarkozy….
[1] - début de la 1ère lettre de Paul aux Corinthiens I 1 à 9 ; psaume CXLV ; évangile selon saint Matthieu XXIV 42 à 51
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