vendredi 28 octobre 2016

wikileaks dans la campagne présidentielle américaine - Le Monde.fr 4 Octobre . 16 Septembre . 5 Février 2016


WikiLeaks promet « de nouvelles révélations » chaque semaine jusqu’à l’élection américaine

Pour les dix ans de la naissance du célèbre site Internet, son fondateur, Julian Assange, a promis une rafale de nouvelles publications.

LE MONDE | 04.10.2016 à 14h52 • Mis à jour le 05.10.2016 à 11h17 | Par Damien Leloup
 
C’est un anniversaire informel que célébrait, mardi 4 octobre, Julian Assange, le fondateur de WIkiLeaks. Il y a dix ans, il enregistrait un nom de domaine qui allait devenir célèbre : Wikileaks.org. Cent vingt mois plus tard, l’organisation a égrené, lors d’une conférence de presse à Berlin, une longue liste de ses publications (câbles diplomatiques américains, courriels de Hillary Clinton, etc.) en se félicitant d’avoir rendu publics « dix millions de documents » qui seraient « restés inaccessibles au grand public » sans son action.
Les soutiens du site, notamment aux Etats-Unis, s’attendaient à ce que Julian Assange profite de l’occasion pour publier de nouvelles révélations concernant Hillary Clinton – l’organisation et ses proches ont fait allusion à plusieurs reprises au fait qu’elle détient d’autres documents incriminant la candidate démocrate, après la publication cet été de courriels du Parti démocrate qui montraient qu’elle avait été favorisée par les instances du parti dans son combat contre son rival pour l’investiture, Bernie Sanders.

Des révélations sur la campagne américaine et sur Google

WikiLeaks n’a cependant publié aucun document à l’issue de sa conférence de presse, mais Julian Assange promet que de très nombreuses révélations seront bientôt mises en ligne. L’organisation publiera de nouvelles informations « chaque semaine pendant les dix prochaines semaines », en citant explicitement la date du 8 novembre et l’élection présidentielle américaine. Ces nouveaux documents contiendront « des informations importantes sur des sujets comme la guerre, le trafic d’armes, le pétrole, Google, l’élection américaine et la surveillance de masse », a affirmé Julian Assange.
Visiblement fatigué, M. Assange, qui intervenait par visioconférence, a également lancé un appel en direction des journalistes, leur demandant de le contacter pour travailler sur ces nouveaux documents. Le fondateur de l’organisation estime que WikiLeaks est plus que jamais dans le collimateur des autorités américaines, et que « WikiLeaks va devoir changer pour survivre et prospérer durant les prochains mois ».
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La journaliste britannique et chercheuse en droit Sarah Harrison, qui travaille avec l’équipe de défense juridique de WikiLeaks, et Julian Assange, en visioconférence, le 4 octobre, à Berlin.
Il dit souhaiter recruter « une centaine de journalistes supplémentaires », et avoir besoin « d’une armée – pas une armée physique, bien sûr – pour défendre l’organisation contre les pressions qui arrivent de toutes parts ». « Même si je suis contraint de démissionner, la publication continuera », a-t-il dit. D’ici à un mois, le site va mettre en place un système d’abonnements payants, dont les modalités n’ont pas été détaillées.
Quelles sont ces « pressions » évoquées par Julian Assange ? Tout d’abord la procédure qui le vise dans l’enquête ouverte pour viol en Suède, dans laquelle il n’est pas mis en examen mais doit être entendu comme témoin. C’est en raison de cette procédure que M. Assange s’est réfugié dans l’ambassade d’Equateur, où il vit toujours, affirmant craindre d’être sommairement extradé vers les Etats-Unis s’il se rendait en Suède.
Le fondateur de WikiLeaks demande l’abandon des poursuites, s’appuyant notamment sur une décision d’une commission des Nations unies pour laquelle il est victime d’une « détention arbitraire ». Le dossier judiciaire a pourtant largement progressé ces dernières semaines : Julian Assange, l’Equateur et la Suède sont finalement parvenus à un accord pour pouvoir entendre M. Assange dans les locaux de l’ambassade. L’audition doit avoir lieu le 17 octobre.

« Lui balancer un drone »

Mais depuis plusieurs jours, WikiLeaks affirme que la vie de Julian Assange est bien plus directement menacée. La conférence de presse, qui devait originellement avoir lieu à l’ambassade d’Equateur à Londres, a finalement été organisée à Berlin – pour des raisons de sécurité –, a fait savoir WikiLeaks, sans donner plus de précisions.
Le site a cependant multiplié ces dernières quarante-huit heures les références à une phrase qu’aurait prononcée Hillary Clinton en 2010, après le début de la publication par WikiLeaks, en partenariat avec plusieurs journaux, dont Le Monde, de centaines de milliers de documents diplomatiques. « On ne peut pas juste lui balancer un drone ? », aurait demandé la secrétaire d’Etat, selon le site True Pundit, abondamment repris par WikiLeaks.
L’article en question, qui regorge de détails, ne cite aucune source identifiable, rappelle le site spécialisé dans le fact-checking Snopes. Quant à True Pundit, site créé il y a six mois et qui tient une ligne éditoriale favorable à Donald Trump, il cite à l’envi plusieurs théories du complot, et ne comporte ni mention légale ni signatures. Sur sa page Twitter, il se présente comme un média qui va « s’attaquer au complexe des médias de gauche et ramener l’intégrité dans le journalisme et en Amérique ».

Les militants pro-Trump soutiennent WikiLeaks

De quoi alimenter les accusations ayant émergé après la publication des courriels démocrates faisant de WikiLeaks, sinon un collaborateur, du moins un allié objectif de Donald Trump – la conférence de l’organisation était d’ailleurs diffusée sur une Web-télévision mise en place pour la campagne du candidat républicain. Pourtant, WikiLeaks a rédit ce mardi qu’il ne comptait jouer aucun « rôle partisan » dans l’élection américaine. « Si nous obtenons des informations sur un pouvoir ou un candidat, quel qu’il soit, durant la période électorale, nous les publierons », explique l’organisation dans une « foire aux questions » rendue publique mardi.
Reste que les soutiens de l’organisation aux Etats-Unis semblent aujourd’hui nettement plus nombreux dans le camp républicain que dans le camp démocrate – en témoignent de nombreux sondages en ligne lancés par WikiLeaks, dans lesquels les soutiens de Donald Trump sont très présents.
Ironiquement, c’est pourtant le camp républicain qui a eu, depuis 2010, les mots les plus menaçants envers Julian Assange. Dans une courte vidéo mise en ligne mardi, WikiLeaks montre une dizaine d’extraits d’interviews dans lesquels des responsables politiques appellent à stopper WIkiLeaks et Julian Assange par tous les moyens – dont l’assassinat.
Mais ceux qui appellent à la mort de M. Assange dans ce film sont tous des ténors ou des éditorialistes de la droite américaine qui soutiennent Donald Trump, à deux exceptions près – le lieutenant-colonel Ralph Peters, très critique envers M. Trump, et Bob Beckel, décrit jusqu’à récemment par WikiLeaks comme un « stratège de la campagne de Hillary Clinton ». A tort : si M. Beckel a bien travaillé pour des candidats démocrates dans les années 1980, il est devenu commentateur pour plusieurs télévisions et médias, et ne travaille pas pour la campagne présidentielle.
Damien Leloup
Responsable de la rubrique Pixels
Vos réactions (5) Réagir
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munstead il y a 4 semaines
WL semble maintenant avoir une cible, sans véritable lien avec sa politique de recherche de la transparence (qu'elle ne s'applique pas à elle-même): Clinton. Une phrase hors contexte va alimenter les médias quelques jours. "On ne pourrait pas li balancer un drone?".Responsables de tous les pays, si une fois dans votre vie, exaspéré, vous avez dit en public "Qu'il crève", "Je vais le/la tuer", ou proféré quelques injures bien senties contre quelqu'un, WL/Big Brother peut s'intéresser à vous.
 
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ANDRE ANGLE il y a 4 semaines
Assange est un "has been". Il n'interesse que peu de gens de peu.
 
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A.C il y a 3 semaines
Mais oui Andre, Hillary sera elue ne vous inquietez pas..
 
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Addict il y a 4 semaines
Ah cool, le feuilleton reprend. Je commencais à en avoir marre de la Syrie...
 
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l il y a 4 semaines
Dans ces révélations qu'on nous promet "croustillantes", certains seront encore plus égaux que d'autres... ;-)

WikiLeaks : Julian Assange perd son recours contre le mandat d’extradition le visant

C’était la huitième fois que le fondateur de WikiLeaks contestait ce mandat devant les tribunaux suédois.

Le Monde.fr avec AFP | 16.09.2016 à 11h34

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Julian Assange, le 5 février, sur le balcon de l’ambassade d’Equateur à Londres.
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a été débouté en appel de sa demande d’annulation d’un mandat d’arrêt européen le visant. La justice suédoise avait émis en 2010 ce mandat d’arrêt contre M. Assange, qu’elle souhaite entendre comme témoin dans le cadre d’une plainte pour viol contre lui. Des accusations que nie le fondateur de WikiLeaks, qui affirme également que cette procédure est téléguidée par les Etats-Unis.
C’est la huitième fois que le mandat d’arrêt européen le visant est examiné par une juridiction suédoise - à chaque fois, la décision a été défavorable à l’Australien de 45 ans. Entre-temps, M. Assange a obtenu l’asile politique de l’Equateur, et vit reclus au sein de l’ambassade du pays à Londres.
Les avocats de M. Assange estimaient que le rapport d’un groupe de travail de l’ONU qui en février l’a estimé victime d’une « détention arbitraire », justifiaient l’annulation du mandat d’arrêt. Ils avaient déjà été déboutés sur la base de cet argumentaire en première instance au motif que leur client était susceptible de se soustraire à un éventuel procès.

Une audition le 17 octobre

Cette décision de justice intervient alors que le dossier a, pour la première fois depuis 2010, connu une avancée sensible cette année. Les services du procureur suédois, le gouvernement équatorien et Julian Assange ont finalement trouvé un accord pour interroger M. Assange au sein des locaux de l’ambassade, et une date d’audition a été fixée au 17 octobre. La magistrate suédoise qui instruit l’enquête pour viol, Marianne Ny, a redit la semaine dernière sa détermination à entendre M. Assange, notant que « tous les tribunaux qui ont examiné cette affaire ont conclu qu’il y avait des raisons fondées de soupçonner une infraction ».
WikiLeaks a rendu public ce 14 septembre un document signé d’un psychiatre ayant examiné M. Assange, qui conclut que son confinement dans l’ambassade d’Equateur faisait peser un risque sur sa santé mentale.
Vos réactions (1) Réagir
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Romulus 16/09/2016 - 16h10
Pourquoi parle-t'on encore de viol ici, puisqu'il s'agit d'un chef d'inculpation différent. C'est vrai qu'une fois traduit, sexe surprise, ça ne fait pas rêver ou vendre du papier...

 

Un groupe de travail de l’ONU estime que Julian Assange a été « détenu arbitrairement »

Les Nations unies critiquent les lenteurs de l’enquête côté suédois sur le fondateur de WikiLeaks reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres.

Le Monde.fr | 05.02.2016 à 09h31 • Mis à jour le 05.02.2016 à 16h03 | Par Yves Eudes

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Un manifestant devant l'ambassade d'Equateur à Londres, le 4 février.
Après un an et demi d’enquête, le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a rendu, vendredi 5 février, une décision favorable à Julian Assange, le chef de l’organisation WikiLeaks. Les cinq experts de l’Organisation des Nations unies (ONU), qui se sont saisis de l’affaire à la demande de M. Assange et de plusieurs associations de défense des droits de l’homme, ont conclu qu’il est bien victime d’une détention arbitraire depuis juin 2012, date à laquelle il s’est réfugié dans l’ambassade d’Equateur à Londres pour échapper à une extradition vers la Suède. En conséquence, ils affirment qu’il doit retrouver immédiatement sa liberté de mouvement et recevoir des compensations.
Julian Assange, 44 ans, citoyen australien, est visé par un mandat d’arrêt européen émis par la Suède dans le cadre de deux affaires d’agression sexuelle datant de 2010. Il nie ces accusations et laisse entendre que s’il était envoyé en Suède, ce ne serait qu’une première étape avant une extradition vers les Etats-Unis, qui ne lui ont pas pardonné la publication par WikiLeaks de centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques confidentiels. La justice américaine a ouvert une information judiciaire à son encontre.
Pour motiver sa décision, le groupe de travail de l’ONU, rappelle que l’Equateur, a accordé officiellement l’asile politique à Julian Assange pour le protéger d’une éventuelle extradition vers les Etats-Unis. Par ailleurs, il reproche à la justice suédoise son « manque de diligence », qui a entraîné cette privation de liberté prolongée. Par ailleurs, le Royaume-Uni a changé sa loi sur l’extradition en 2012 : si la demande de la Suède était arrivée après cette date, elle aurait été rejetée.
Les avis du groupe de travail ont un poids important sur la scène internationale. Selon un porte-parole de la commission des droits de l’homme de l’ONU, qui s’est exprimé jeudi 4 février, ils sont « juridiquement contraignants, bien que de façon indirecte » – ce qui laisse place à diverses interprétations. Peu après cette décision du comité, le ministre des affaires étrangères équatorien, Ricardo Patiño, a lancé un appel aux gouvernements britannique et suédois, estimant qu’il était temps qu’ils « corrigent leur erreur, qu’ils remettent en liberté Julian Assange, qu’ils cessent cette détention arbitraire et qu’en outre ils réparent les dommages causés à cet homme ».

La Suède et le Royaume-Uni ne cèdent pas

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Julian Assange en août 2014, à l'ambassade d'Equateur à Londres.
Julian Assange vit enfermé depuis trois ans et sept mois dans des locaux assez exigus, en entresol, sans jardin ni cour intérieure, dont les issues sont surveillées par la police de Londres. Il reçoit beaucoup d’amis, de journalistes et d’invités de toutes sortes, mais sa situation est de plus en plus difficile. En 2015, il a demandé une permission de sortie pour subir des examens médicaux dans un hôpital londonien, mais sa requête a été refusée. Auparavant, entre décembre 2010 et juin 2012, la justice britannique l’avait placé en résidence surveillée avec couvre-feu, pointage au commissariat et port d’un bracelet électronique. Sa détention de fait, sans inculpation, dure donc depuis plus de cinq ans.
Au cours de son enquête, le groupe de travail de l’ONU avait demandé en 2015 au Royaume-Uni et à la Suède de présenter leurs arguments – ce qu’ils ont fait, reconnaissant ainsi la validité de la procédure. Il a remis son rapport final à la Suède le 22 janvier, deux semaines avant la publication officielle. Dès jeudi, le ministère suédois des affaires étrangères a reconnu que, selon l’ONU, la détention arbitraire était avérée, mais il a annoncé la publication imminente d’une réfutation juridique de cette conclusion. De même, les autorités britanniques ont répété que Julian Assange n’est pas en détention, mais en fuite, et qu’elles sont juridiquement tenues de l’arrêter et de l’extrader dès qu’il sortira de l’ambassade. De son côté, le gouvernement équatorien considère que la menace de son extradition vers les Etats-Unis est réelle. Chacun reste donc sur ses positions pour le moment.

Négociations discrètes

Parallèlement, la Suède et l’Equateur ont mené en 2015 des négociations discrètes pour sortir de l’impasse. Après avoir longtemps refusé d’aller entendre M. Assange à Londres, les procureurs suédois ont fini par accepter, mais un désaccord persiste sur le déroulement de l’interrogatoire : l’Equateur souhaite que les questions soient posées par un procureur équatorien, tandis que les Suédois veulent pouvoir s’adresser directement à M. Assange. En décembre 2015, Kristinn Hrafnsson, porte-parole de WikiLeaks, résumait la situation : « On a juste affaire à deux petits pays qui cherchent à trouver un compromis sans perdre la face. »
Ses avocats britanniques assurent qu’une fois libre, il répondra volontiers aux questions des enquêteurs suédois, afin de prouver son innocence. Ils souhaitent aussi que les gouvernements britannique et suédois s’engagent à ne pas le livrer aux Etats-Unis. Quant à ses avocats suédois, ils exigent l’arrêt total des poursuites, puisque, selon l’ONU, Julian Assange a déjà purgé une peine de détention.
Quelques heures après la publication du rapport, Julian Assange a tenu une visioconférence. Il s’est bien sûr réjoui de la décision du groupe de travail, qu’il a qualifiée de « victoire très significative ». Pour lui, elle est sans appel et juridiquement contraignante pour le Royaume-Uni et la Suède, qui sont membres des Nations unies. Si les deux pays ne respectaient pas cette décision, il espère que l’ONU prendra des mesures de rétorsion.

Vos réactions (32) Réagir
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Jean-Yves Le Roy 05/02/2016 - 23h04
Suis-je en détention arbitraire quand je m'enferme dans des toilettes?
 
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Hocus Pocus 06/02/2016 - 17h40
Si vous êtes obligé de vous y réfugier pour vous protéger, et que cet enfermement dure plusieurs annéees, oui, sans doute...
 
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Jean-Yves Le Roy 05/02/2016 - 22h45
Bref... Il se punit lui-même... Bon, et maintenant que rien ne se passe... Il lui reste la grève de la faim qui ne marchera pas plus... Je lui suggère soit la chirurgie esthétique, soit de baisser pavillon et de se rendre.
 
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Olivier Gersenq 05/02/2016 - 16h45
Pourquoi, pour réduire à néant la défense d'Assange, les USA n'anoncent-ils pas qu'ils ne vont pas demander l'extradition d'Assange dès sa mise à disposition des autorités suédoises? Pourquoi ne l'annoncent-ils pas, s'ils n'ont pas l'intention de le faire??
 
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TheKBX 05/02/2016 - 17h54
pour 2 raisons: 1 si par la suite il y a demandé d'extradition les usa se discréditeraient encore plus. 2 les personnes demandant ça tête sont des personnes équivalent extrême droite chez eux, ils ne sont pas connus pour faire dans la dentelle
 
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Olivier Gersenq 06/02/2016 - 17h57
@TheKBX: Je parlais évidemment de l'hypothèse où es USA n'auraient *pas l'intention* de demande son extradition: Dans cette alternative, je ne vois toujours pas pourquoi ils ne le déclarent pas, puisque cela réduirait à néant la défense d'Assange, que de surcroit ils n'aiment pas. Mais bien sûr, si au contraire les USA *ont l'intension* de demander l'extradition d'Assange, effectivement, ils n'ont pas inérêt à dire qu'ils ne veulent pas la réclamer, comme vous nous l'expliquez avec brio.
 
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juridiquement contraignant ? 05/02/2016 - 15h20
"les autorités britanniques ont répété (..) qu’elles sont juridiquement tenues de l’arrêter et de l’extrader". Le RU n'avait pas eu les mêmes préventions lorsqu'il s'était agi d'Augusto Pinochet.
 
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Hocus Pocus 05/02/2016 - 14h25
Concernant la qualification juridique de "viol": les 2 premiers procureurs suédois qui ont été saisis de l'affaire ont considéré qu'il s'agissait de "sexe par surprise", crime qui en Suède est passible... d'une amende de 500€. C'est le 3ème procureur, une militante qui veut que faire modifier la loi suédoise pour que le "sexe par surprise" soit puni comme un viol, qui a employé ce dernier terme.
 
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ChaCha 05/02/2016 - 15h12
Donc, il n'avait qu'à se rendre en Suède, payer les 500€ plutôt que de se barricader dans cette ambassade. J'ai vraiment du mal à comprendre. 1) dans l'éventuelle demande d'extradition pour un fait avéré, il serait extradable au USA du R.U. comme de la Suède. 2) Les USA n'ont pas fait de demande d'extradition! Bon il choisit ce qu'il fait de sa vie, mais tant qu'il y un mandat d'arrêt contrer lui le R.U. n'a pas le choix. C'est quoi au fait le sexe par surprise? Comme a Cologne?
 
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Alain Eckman 05/02/2016 - 16h17
@Chacha:Figurez vous que si Assange a été arrêté,c'est parce qu'il s'est présenté de lui même à la police. D'autre part, si vous y réflechissez, vous conviendrez que le USA n'ont aucun intérêt à lancer à ce stade une demande d'extradition, qui ferait apparaitre les fluctuantes accusations contre Assange pour ce qu'elles sont: des prétextes. Enfin, aucune militante féministe violentée à Cologne n'a donné le lendemain une fête en l'honneur de se aggresseurs, donc non, c'est sûrement pas pareil...

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