Dimanche 28 Décembre 2014
Matin froid, mais sans grésil. Fête de la Sainte-Famille.
Symboles multiples. Mon beau-frère, ici. La manifestation de
chaleur et de sympathie, mais aucune référence. Celle aux parents simplement
implicite. Quant à la messe, tout à l’heure… POUTINE, selon le Figaro, qui en politique intérieure ne se soucie que de l’orthographe
(« le niveau baisse », chanson sans doute millénaire, mais non
l’orthographe sera autre… et puis ?), POUTINE donc enfin parfaitement à
l’aise dans l’engrenage de la « guerre froide » justifiant et portant
sa dicttaure : l’OTAN, ennemi numéro un de la Russie. Les communautés… dont
toute la dialectique serait l’enfermement et le délire de la persécution, de
l’ennemi explication de l’extérieur pour toutes les difficultés intérieures. En
revanche, évolution des familles : la recomposition (mouvement de fait dont
la théorie du « remplacement », la France vidée d’elle-même par l’invasion
immigrante en religion et en ethnie, en habitudes de vie). On entre dans tant
d’aberrations. Et puis la réalité, la jeune fille à la gare d’hier soir,
attendant le TGV de Paris pour aller à Quimper, c’est déjà – itinéraire – un
symbole, elle sourait intérieurement et a même coinquis Marguerite qui
d’ordinaire n’apprécie pas les conversations de passage : elle devait
supputer l’accueil, le repas puis les vêtements que le garçon rejoint ferait
tomber. Projet de vie. C’est cela qui doit l’emporter, même si toutes les
formes changent.
Leçon d’évangile, très bien dite par Paul VI en pèlerinage à Nazareth. Jean XXIII et le prix Lénine (ce
qui montre la régression actuelle de nos relations internationales : Daech
et C rimée…) pour sortir l’Eglise du Quanta cura, et Paul VI sortant du Vatican
et allant partout, le nom de règne qu’il s’était choisi et celui du Précurseur
que sa famille lui avait donné… [1] Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me
donner ? Je m’en vais sans enfant… Tu ne m’as pas donné de descendance…
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Les ptrédsikectiins de Dieu et la demande
humaine. Cette descendance, Yahvé la désire pour son élu aussi fort que
celui-ci regrette de n’en pas avoir. Correspondance parfaite. Pourquoi
lui ? pourquoi le nombre ? c’est un de mes serviteurs qui sera
mon héritier… Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton
sang. Nos demandes qui sont si multiples et qui
rarement sont la seule prière d’être avec Dieu. Seule Marie était sans demande
aucune. Point commun d’Abraham, départ humain de la dialectique du retour au
paradis et à l’éternité avec Marie, aboutissement de ce parcours : la
fécondité, la foi qui pour Dieu sont un même mouvement, celui de notre réponse
à Lui. Il partit sans savoir où il allait…
elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. Explication paulinienne du consentement d’Abraham au sacrifice de son
unique : il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter
les mots, c’est pourquoi son fils lui fut rendu. Et l’Apôtre ou le disciple de son école nous amène au Christ et à
nous : il y a là une préfiguration. Syméon, son attente, sa foi : il avait reçu de l’Esprit Saint
l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ. Les grands cantiques de l’Evangile sont
tous de la première époque : celle de l’enfance, celle de la Sainte Famille : nunc
dimittis, magnificat, benedictus, et ils
sont chacun d’actions de grâces. L’enfant est central, sans qu’alors – attente
d’Abraham, accomplissement familial pour Jésus – son rôle, sa liberté, sa
personnalité soient définis. Il fait réfléchir ses parents. Les parents de
Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur… Abraham offrit
Isaac en sacrifice… le père et la mère s’étonnaient de ce qui était dit de lui…
Une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser… survenant à
cette heure-même, elle proclamait les louanges de Dieu et parfait de l’enfant à
tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Tous, de l’ang Gabriel à Marie visdiant Elisabeth, Zacharie, Syméon,
Anne, tous voient dans l’enfant Jésus le salut. Un salut attendu… L’humanité
aujourd’hui : novation, elle n’attend rien, ou plus rien ? génération
sans généalogie, je le ressens souvent dans ma fratrie, et sans avenir, que la
débrouille individuelle ? L’histoire avait commencé – à la suite du péché
originel – par la postérité, donc l’attente la plus biologique et la plus
spirituelle, dès que « les choses » se compliquent, stérilité,
fratricides, et nos histoires à chacun. Aujourd’hui, humblement mais
décéisivement pour moi, notre fille et nous. Ils retournèrent en Galilée,
dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Fermer les yeux, l’enfance et Dieu, la mort et l’enfance, un enfant
vous est donné…. Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Memeento… les disputes en famille, les
enfants et leurs parents, la lutte de ceux-ci contre la maladie, la vieillesse
pour encore demeurer parmi eux. Pronostics, prière.
La « politique »
française, dois-je préciser la « vie » politique (celle d’un peuple
ou celle du personnel dit politique) ou les orientations pour l’expression et
la gestion du pays ? m’attriste, me ronge. En sus, il y a le ridicule,
tous ces secrétaires d’Etat qui font nombre ou qui seraient représentatifs soit
du traitement d’un sujet soit d’une composante de la majorité actuelle, mais
qui font de l’Etat la marionnette d’on ne sait quoi : ainsi les 15.000
vacanciers bloqués par la neige faute de matériel approprié donnent lieu à une
intervention radio-télévisée un obscur, le secrétaire d’Etat aux Transports. Et
c’est la partie nationale des « nouvelles », avec les accidents de skieurs
hors piste. L’international ? plus rien sur la marmite qui ne peut que
bouillir aux Etats-Unis, plus rien sur la réduction décidée du « daèch »,
de l’Etat islamique à défaut de sa destruction, troisième catastrophe aérienne
pour la compagnie malaysienne, appareil perdu entre Java et l’aéroport d’attache.
[1] - Genèse XV 1 à 6 & XXI 1 à 3 ; psaume CV ; lettre aux
Hébreux XI 8 à 19 ; évangile selon saint Luc II 22 à 40
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