mercredi 31 décembre 2014
allocution présidentielle . "voeux"
soir du mercredi 31 Décembre 2014
20
heures + France 2 Va-t-il évoquer l’espoir
d’une embellie ? l’espoir ? Dans un instant l’allocution de François
HOLLANDE. – Images de Sydney, Auckland,
Kuala-Lumpur. Chine, Japon prières pendant huit jours. – Marseillaise,
façade de l’Elysée. Dans un instant…
Mes chers compatriotes, un message de
confiance, de sérénité. – Visage figé,
cravate violette. En finir avec le dénigrement. La France est un grand pays,
la cinquième puissance du monde… Ils font honneur à leur drapeau, la diplomatie
des conflits… Je me suis impliqué personnellement, l’Ukraine. Le plan de 300
milliards d’euros. La France
reconnue pour ses… honorée pare deux prix Nobel. Toutes les raisons pour avoir
confiance en nous. Ecarter la régression. J’ai fait le choix.. la France n’est pas une nostalgie,
préparer la France
de demain, je crois au traval dans la durée. Epreuves de toutes sortes en 2014.
J’ai tenu bon. Le pacte de responsabilité entre en vigueur demain matin. Notre
obligation commune, la lutte contre le chomage. De grandes réformes ; la
pénibilité, plus de charges pour les payés au SMIG. – Marguerite, c’est pas des vœux. – Une négociation essentielle… La réforme territoriale,
elle a été adoptée en moins de six mois. Plus d’efficacité, moins de dépenses. La France capable de se transformer,
et c’est ce que vous voulez. La loi
Macron, un coup de jeune. La jeunesse toujours la priorité, jeunes professeurs
mieux formés. Je veux que la
France soit le premier pays d’Europe pour … La France n’est forte que si
elle est juste… (les allocations
familiales proportionnelles aux revenus) Il est pâle comme la mort. – Nous
réunir sur les sujets de société les plus difficiles et les plus intimes. Je souhaite
une loi consensuelle pour apaiser la fin de la vie. – C’est quand que c’est terminé ? (Marguerite) – Que la France avance dans tous les
domaines. Je continuerai jusqu’au bout face aux conservatismes et aux populismes.
Ecartons les discours qui trompent. – Il fait
vieux et il n’a aucune expression. La table est fausse, tapis de cuir rouge, des
murs nus d’un salon de passage… Il énumère, c’est un catalogue… Le déclin,
le seul qui nous menace. La lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Il en dit beaucoup trop. – Le service civique étendu à tous les jeunes
qui en feront la demande. La France
va accueillir la conférence sur l’écologie
– C’est quand que c’est fini ? – La France exemplaire, la loi sur la transition
énergétique.. Il y a soixante-dix ans, droits de l’homme, déclaration
universelle. L’année prochaine, maintenant, droits de l’humanité. Que nous puissions
être fiers… 2015, une année d’audace, d’action,
de solidarité. Les plus fragiles, les plus démunis. Mon message est celui de la
confiance, en toutes les forces de notre
pays…
Ma chère femme : tout sur le même ton, il a tout mis sur le même plan. Marguerite : pas mal. – Ce que je pense, un visage affreusement vieilli, de la retouche pour faire jeune et actuel, résultat…
Inquiétude & Certitudes - mercredi 31 décembre 2014
Mercredi 31 Décembre 2014
Conviction
de plus en plus forte qu’il n’est de pire malheur pour soi et plus encore pour
les autres nous entourant ou nous attendant, que la sécheresse, que la perte ou
que l’inexistence du sens difficile à nommer mais reconnaissable entre tous :
l’affectivité, la manifestation de tendresse, de compassion, de disponibilité,
d’écoute, les bras qui s’ouvrent, enserrent, protègent, accueillent. Ceux qui
en sont dépourvus ou qui momentanément ne l’ont pas, ne l’ont plus sont sans
doute dans la pire souffrance, ne pas avoir ce sens, ne pas l’exercer est pire
que l’amnésie, en apparence tout fonctionne mais plus rien n’a de sens ni d’âme.
Quelqu’un qui ne sait pas manifester d’amour à qui l’aime ou à qui en attend,
est sans doute encore plus en demande intime d’amour, de tendresse, de
considération, d’estime en propre. Je l’ai vécu, je le vis intensément ces
jours-ci. Abondance de cas, d’inconscience totale. Je les dirai ailleurs. Mais
par notre fille, éperdue hier soir, j’en sais les ravages, et par ma chère
femme, j’en sais la genèse ordinaire. Pour d’autres comme hier soir, je ne vois
que le résultat : une pauvreté qui fait pitié, comme toute armure, peur du
plein air, peur de la surrection de soi vers l’autre et de l’inconnu alors… la
dialectique du don et de l’accueil bouleverse toutes les données. Que de fois
dans mon existence, je l’ai vécu intérieurement vis-à-vis de Dieu. Mais le
mouvement est si intime, si fort, si total, si intégrant que nous ne pouvons l’opérer
seul : il y a faut la grâce. En espérance et en confiance avec Dieu, c’est
presque simple puisque tout peut toujours se rattraper mais en relations d’amour
et d’affection, en amour conjugal matrice et socle de tout, c’est plus
difficile. La littérature n’enseigne que
les chagrins ou les erreurs, la vérité de l’existence physiquement et
mentalement partagée est bien plus belle, mais elle est exigeante, la vertu d’espérance
y règne autant qu’avec Dieu, lequel est toujours, implicitement, en tiers
fécondant et inspirant tout. Même chez les soi-disant païens ou distraits, j’en
suis sûr, l’espèce humaine et la dyade sont voulus et soutenus. Et puis il y a
l’intelligence qui souvent montre le chemin, ouvre la fenêtre de la bonté et de
la tendresse tant la réciprocité, le constat, la culture et la célébration de l’affinité
et de la communion font oublier la
rudesse et le froid jusqu’au prochain
épisode et ainsi de suite. L’humanité attend donc en corps et chacun de nous sa
délivrance et l’entrée définitive en communion mutuelle par le don de communion avec Dieu. Cela se
vit et s’appelle, par prétérition, la vie éternelle. L’enfant, évidemment, et
je le vis à chaque heure, l’adolescent aussi, je le crois et l’ai expérimenté,
nous rappelle cette nécessité d’âme et de chair : l’attention et la
priorité affectueuses.
L’incarnation
du Fils de Dieu est cette « contribution » divine à nos affectivités,
le partage, la compassion, l’expérience de la condition humaine, celle dans
laquelle nous entrons chacun, petit à petit, à mesure de nos éclosions, selon
des rythmes et circonstances propres. – Les actualités nous en fournissent,
nous en brandissent constamment le masque, le rictus de la dureté de cœur, les
visages et les noms nous sont familiers puisqu’en sus ces atrophiés de la
communion et de l’univers sont assoiffés de notoriété et d’être mis en scène. –
Itinéraire de Dieu parmi nous : partage de notre condition et véritable
gloire par cela même… Et le Verbe s’est
fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il
tient de son Père, comme Fils unique, plein de grâce et de vérité [1] Hier,
Luc concluait les évangiles de la petite enfance : l’enfant, lui,
grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur
lui [2] mais ceux/celles que nous aimons, qui nous
aiment et nous ont choisis les premiers, imitant, sans nécessaire le savoir, le
mouvement divin, ce sont bien eux/elles qui nous apprennent et réapprennent l’amour.
Dieu personne ne l’a jamais vu, l’incroyant
ou le distrait se rendent-ils compte qu’ils en sont cela, naturellement,
humainement en commun avec l’un des chrétiens les plus gratifiés qui aient
jamais été, le disciple que Jésus aimait
et qui écrit donc : Dieu personne ne l’a jamais vu ! mais pour ne pas s’en tenir là : le Fils unique, lui
qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.
Histoire de toute religion, des
circonstances, des dogmes à l’existence partagée, du factuel et subit au vécu à
pleurer de reconnaissance car la
Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues
par Jésus Christ. Mémento pour tout ce
que nous avons rencontré hier soir, Marguerite et moi, ces personnes… qu’elles
vivent et soient heureuses en nous. En lui était la vie, et la vie était
lumière des hommes. Qu’elles le soient et
le demeurent. A tous ceux qui l’ont reçu, il a donné le pouvoir de devenir
enfants de Dieu. Et que par extension,
selon notre pauvre prière, si limitée, ce soit le destin et l’aboutissement de
tous, de tout le vivant. Amen. De fait, en cette fin d’année et à l’instant d’une
très nouvelle, si grosse de tant d’imprévus en tous domaines, les masses de
la mer mugissent, la campagne tout entière est en fête, les arbres des forêts
dansent de joie devant la face du Seigneur, car il vient, car il vient pour
juger la terre et en avoir pitié. Amen.
fin d’après-midi
Pas de suspense, la
surprise est dans la redondance, un peu moins dans le procédé. Nationalisation
des autoroutes ? Ségolène Royal joue maintenant le rôle d’Arnaud
Montebourg, c’était son souhait, elle est contrecarrée par le Premier ministre en
personne, qui crée une commission d’études ! et dont les recommandations quelles
qu’elles soient (la nationalisation ?) ne seront pas mises en œuvre avant
2017… 2014 aura ou se titrer comme le
mot de la fin : vous nous avez volé le socialismes… je n’ai aucune
raison de me représenter si la courbe, etc… l’année qui s’ouvre cette nuit peut
se titrer : pas avant 2017
On est déjà dans le commentaire
du discours de tout à l’heure : Hollande sera solennel, etc.. il devrait…
la loi Macron…. en président rassembleur… comme Sarkozy dans sa campagne pour l’UMP.
Ce soir, ce soir… West side story.
L’incroyable, c’est le débit des médias, comme si tout allait de soi.
début de soirée
début de soirée
Ce qui m’intéresse
dans le moment présidentiel deq tout à l’heure, c’est comment il va s’en tirer,
alors qu’aucune promesse ne peut plus être crédible et que notre situation
tant morale que financière et patrimoniale est la pire possible, qu’enfin la
situation politique avec le Front national en premier parti de France pour les
scrutins à venir, le régional surtout au scrutin de liste… Comment vat-il
pirouetter pour nous faire attendre 2017 – lui – et 2024 : Valls ?
mardi 30 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - mardi 30 décembre 2014
Mardi 30 Décembre 2014
L’entretien
de VALLS avec la presse espagnole, sauveur de la France ? mais bien
mieux : de l’Europe, l’homme sans identité politique, la solitude absolue
et une mécanique intérieure indiscernable. Demain soir, notre autre homme. En
revanche, ce qui s’idenifie parfaitement, c’est le démarrage de la révolte et
de l’ingérable si doivent perdurer les système de ces dix ans. La Grèce, sa gauche, ses mers…
l’Illiade et l’Odyssée peuvent se récrire, à l’encre rouge. C’est vraiment un
autre monde à mes soixante-dix ans tandis que toute mon enfance années 40 et 50
demeure et vibre en moi. Le lien, l’autre enfance, Marguerite et son amie Emma,
intermittentes à dîner, continue pour jouer à de l’internet et à la tablette ou
à la DS, assise
sur le lit, qui naguère fut celui de Maman, mais aujourd’hui recouvert très
fantaisie. Le bonheur ne se prévoit pas, l’inattendu est mon paysage.
Prier…
l’Eglise nous redonne les images des premières semaines de l’incarnation de
notre Dieu [1] :
elles sont notre permanence et notre gage, tandis que le monde passe,n et sa convoitise avec lui. Mais celui qui
fait la volonté de Dieu demeure pour toujours. Pour Jean l’évangéliste, le disciple par excellence, l’intuitif des
moments après la
Résurrection, pas de doute : je vous l’écris,
parents… je vous l’écris, jeunes gens…
je vous l’ai écrit, enfants … vous connaissez le Père, vous êtes forts,
la parole de Dieu demeure en vous, vous avez vaincu le Mauvais… vous connaissez
celui qui existe depuis le commencement… Pas
de texte de la prophétesse : Anne, du texte de l’évangéliste.
L’extraordinaire, notre salut, l’incarnation, sont de simples faits. Et c’est
permanent, posé. Elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de
l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem… L’enfant, lui,
grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur
lui. Puisse commencer, de même, l’enfance
d’un monde nouveau, confiant.
La Grèce, à nouveau phare de l’Europe. Il y a
deux siècles, tandis que la
Révolution française semblait matée par la Sainte Alliance et la Restauration, c’est
la guerre d’émancipation vis-à-vis des Ottomans. Tandis que François Hollande se fait élire dans l’espérance, l’espérance
est une révolution mentale, la
Grèce, trompée par Goldman Sachs, pressurée par la « troïka »,
avait fait savoir que les médications européennes, dictées par le FMI – procédures que l’adhésion
en 1980 avait alors fait éviter alors au pays et aux Européens en tant que
tels, montrant leur capacité de gérer par eux-mêmes un des leurs en difficulté,
cette Grèce gouvernée par la troisième génération de Papandréou avait fait
mine de se décider par referendum sur le pacte budgétaire… tollé en Conseil
européen : la démocratie ou les marchés ? Il se trouve que le
scenario va finalement être joué. La coalition de droite au pouvoir s’est
disloquée pour l’élection présidentielle qui se fait par le Parlement. Nouvelles
élections législatives d’ici la mi-Janvier, probabilité de victoire pour l’extrême-gauche.
Les Grecs que France-Info. Interroge sont mûs par l’espérance et aussi par l’exemplarité
de leur vote. Prochain.
Ukraine, réunion
Poutine et le président local, avec Hollande et Merkel, pour une solution. Pas
immédiatement, mais le 15 Janvier prochain. Un bout de Géorgie en 2010, un bout
d‘Ukraine en 2014, quoi ensuite ? Evidemment, les deux personnages-rôles
censés incarner l’Europe et sa politique extérieure, ne sont pas pour l’instant
mentionnés pour figurer à cette conférence.
Même scenario des réunions décalées avec Marisol Touraine. Les diverses grèves en milieu médical… les urgentistes exaucés, les cliniques et le secteur privé satisfaits d’une réunion au cabinet le 12 prochain… les généralistes ne désarment donc. – Confusion aussi dans les juridictions. Le Conseil d’Etat rejette le recours du Dr. Bonne maison contre sa radiation de l’ordre des médecins : sept euthanasies alors qu’aux assises il avait été acquitté, le parquet faisant cependant appel. On a donc des commissions et autres sur la fin de vie, et l’on brise tranquillement et des carrières et des courages.
Même scenario des réunions décalées avec Marisol Touraine. Les diverses grèves en milieu médical… les urgentistes exaucés, les cliniques et le secteur privé satisfaits d’une réunion au cabinet le 12 prochain… les généralistes ne désarment donc. – Confusion aussi dans les juridictions. Le Conseil d’Etat rejette le recours du Dr. Bonne maison contre sa radiation de l’ordre des médecins : sept euthanasies alors qu’aux assises il avait été acquitté, le parquet faisant cependant appel. On a donc des commissions et autres sur la fin de vie, et l’on brise tranquillement et des carrières et des courages.
Sept ou neuf morts de
froid, la nuit dernière, chez nous. Le ferry en feu dans l’Adriatique. On a
fait croire pendant trois jours que tout le monde allait été sauvé malhré la
complexité des hélitreuillage en pleine tempête. Puis l’on a annoncé sept ou dix
mots. Maintenant, on avoue qu’on ne savait pas encore le nombre passagers
embarqués et qu’il y aurait près de deux cent personnes « disparues ».
[1] - 1ère lettre de Jean II 3 à 11 ; psaume XCVI ;
évangile selon saint Luc II 22 à 35
[2] - Genèse V 5 à 7
[3] - 1ère lettre de Jean II 12 à 17 ; psaume XCVI ; évangile
selon saint Luc II 36 à 40
lundi 29 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - lundi 29 décembre 2014
Lundi 29 Décembre 2014
Prier… ni
du commentaire de texte, commentaire millénaire de texte bi-millénaire ou tri-millénaire…
ni de la sophrologie : la joie, la paix… dans les deux postures, Dieu instrumenté,
du verbiage sans témoignage, de la recherche de sensations dites spirituelles. Celui qui dit : « Je connais », et qui ne garde
pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. J’entends, sans abus de mot, je crois, par vérité :
la réalité. Et cette habitation intime est communion. A Dieu et selon Lui et par
Lui, avec tout autre, avec toute la création à toutes époques et sous toutes formes.
Cosmogonie permanente, je crois. En celui qui garde sa parole, l’amour de
Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous savons que nous
sommes en lui. Celui qui déclare demeurer en lui doit, lui aussi marcher comme
Jésus lui-même a marché [1].
Couronnement d’une vie humaine. Nunc
dimittis. … Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la
mort sans avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Annonce et attente. Au moment où les parents présentaient l’enfant
Jésus pour se conformer au rite de la
Loi, Syméon reçut l’enfant dans ses bras… qui le lui donna ? comment cela s’est-il
passé ? Le rite était premier dans le récit, thème du récit, motif de
montée au Temple, et l’histoire change de cours. Tout devient prophétique, et
le prophète c’est celui qui identifie. Mouvement même du Magnificat, réponse
humaine par excellence à ces cours de l’histoire personnelle et collective :
action de grâce puis la suite de l’histoire, clairement perçue et déjà vécue
par anticipation. Désormais tous les âges me diront bienheureuse… tu peux
laisser ton serviteur s’en aller en paix…
lumière qui se révèle aux nations… La salutation-réplique d’Elisabeth à sa
visiteuse, la lecture de vie donnée par Syméon à Marie. Les prières- dialogues
de nos deux Testaments. Lumière qui se révèle… ainsi seront dévoilées les
pensées qui viennent du coeur d’un grand nombre. Le cœur de l’homme dès son expulsion du Paradis…Yahvé vit que la
méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son cœur ne formait que
de mauvais desseins à longueur de journée.
Yahvé se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre et il s’affligea
dans son cœur. [2] Le déluge, la rédemption. Ouverture de l’Histoire
sainte… ouverture des évangiles. Prière et écoute.
matin
La logique, expliquant
aussi bien le découplage politique/gestion dans l’entreprise européenne, que
toute l’action du gouvernement français, d’abord honteuse tant qu’Ayrault
était à Matignon, puis maintenant ouverte depuis Valls/Macron, est celle d’un
démantèlement non seulement des Etats comme arbitres sociaux mais de toute
procédure et de tout service publics. Dernier avatar : le système du
tiers-payant généralisé par le projet Marisol Touraine, a de quoi flatter a
priori le pékin, le patient et le dresser contre le praticien : tactique de
tous les gouvernements sans étiquette ou de la droite sans référence que le
réalisme consistant à favoriser les gros qui remboursent les politiques
individuellement. Monter les Français les uns contre les autres. Il y a un mois
les notaires et avocats. Avec des saupoudrages pour donner des petits avantages
à ceux qui ont la précédente cible, ainsi les pharmaciens menacés de perdre
leur monopole par concession de la vente des produits courants, en « grandes
surfaces », elles-mêmes exemple-type de personnels serviles soit en esclavage,
soit en précarité, recevraient le « droit » de vacciner. Le gros coup
qui se prépare avec le tiers payant est en réalité de donner les outils à l’Etat
instrumenté par les politiques tels qu’ils sont ces quinze ans, pour
progressivement décharger la sécurité sociale (qui actuellement supporte
actuellement 60% des remboursements) et charger les mutuelles, lesquelles
répercuteront. Puis la proportion s’inversera et finalement le rêve d’AXA et
autres, se réalisera : la privatisation de la sécurité sociale, les
complémentaires devenant le principal et par conséquent discriminant les
Français. On n’aura donc plus les moyens de se soigner en hôpital et en
pharmacie. Quant àa la
Commission européenne, le projet qui traine est la mise en
concurrence des systèmes sociaux. En face, il n’y aura pas de réaction
politique, il ne peut y avoir que révolte ou imagination sociales :
révolte, Easy-jet, et imagination : la généralisation des SCOPs, des coopératives
ouvrières, bref le socialisme auto-gestionnaire proclamé par Rocard car rien
ne faisait prédire qu’il serait un jour au gouvernement, et même le gouvernement.
Pour le reste, aux « nouvelles » de
ce matin, toujours le « ferry » en feu et deux personnes encore à
bord du côté de Corfou, si belle, toujours rien de l’appareil perdu au large de
Java et maintenant les analyses rétrospectives sur la montée des voitures sans
équipements vers les sports de neige.
dimanche 28 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - dimanche 28 décembre 2014
Dimanche 28 Décembre 2014
Matin froid, mais sans grésil. Fête de la Sainte-Famille.
Symboles multiples. Mon beau-frère, ici. La manifestation de
chaleur et de sympathie, mais aucune référence. Celle aux parents simplement
implicite. Quant à la messe, tout à l’heure… POUTINE, selon le Figaro, qui en politique intérieure ne se soucie que de l’orthographe
(« le niveau baisse », chanson sans doute millénaire, mais non
l’orthographe sera autre… et puis ?), POUTINE donc enfin parfaitement à
l’aise dans l’engrenage de la « guerre froide » justifiant et portant
sa dicttaure : l’OTAN, ennemi numéro un de la Russie. Les communautés… dont
toute la dialectique serait l’enfermement et le délire de la persécution, de
l’ennemi explication de l’extérieur pour toutes les difficultés intérieures. En
revanche, évolution des familles : la recomposition (mouvement de fait dont
la théorie du « remplacement », la France vidée d’elle-même par l’invasion
immigrante en religion et en ethnie, en habitudes de vie). On entre dans tant
d’aberrations. Et puis la réalité, la jeune fille à la gare d’hier soir,
attendant le TGV de Paris pour aller à Quimper, c’est déjà – itinéraire – un
symbole, elle sourait intérieurement et a même coinquis Marguerite qui
d’ordinaire n’apprécie pas les conversations de passage : elle devait
supputer l’accueil, le repas puis les vêtements que le garçon rejoint ferait
tomber. Projet de vie. C’est cela qui doit l’emporter, même si toutes les
formes changent.
Leçon d’évangile, très bien dite par Paul VI en pèlerinage à Nazareth. Jean XXIII et le prix Lénine (ce
qui montre la régression actuelle de nos relations internationales : Daech
et C rimée…) pour sortir l’Eglise du Quanta cura, et Paul VI sortant du Vatican
et allant partout, le nom de règne qu’il s’était choisi et celui du Précurseur
que sa famille lui avait donné… [1] Mon Seigneur Dieu, que pourrais-tu donc me
donner ? Je m’en vais sans enfant… Tu ne m’as pas donné de descendance…
Abram eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. Les ptrédsikectiins de Dieu et la demande
humaine. Cette descendance, Yahvé la désire pour son élu aussi fort que
celui-ci regrette de n’en pas avoir. Correspondance parfaite. Pourquoi
lui ? pourquoi le nombre ? c’est un de mes serviteurs qui sera
mon héritier… Ce n’est pas lui qui sera ton héritier, mais quelqu’un de ton
sang. Nos demandes qui sont si multiples et qui
rarement sont la seule prière d’être avec Dieu. Seule Marie était sans demande
aucune. Point commun d’Abraham, départ humain de la dialectique du retour au
paradis et à l’éternité avec Marie, aboutissement de ce parcours : la
fécondité, la foi qui pour Dieu sont un même mouvement, celui de notre réponse
à Lui. Il partit sans savoir où il allait…
elle pensait que Dieu est fidèle à ses promesses. Explication paulinienne du consentement d’Abraham au sacrifice de son
unique : il pensait en effet que Dieu est capable même de ressusciter
les mots, c’est pourquoi son fils lui fut rendu. Et l’Apôtre ou le disciple de son école nous amène au Christ et à
nous : il y a là une préfiguration. Syméon, son attente, sa foi : il avait reçu de l’Esprit Saint
l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ. Les grands cantiques de l’Evangile sont
tous de la première époque : celle de l’enfance, celle de la Sainte Famille : nunc
dimittis, magnificat, benedictus, et ils
sont chacun d’actions de grâces. L’enfant est central, sans qu’alors – attente
d’Abraham, accomplissement familial pour Jésus – son rôle, sa liberté, sa
personnalité soient définis. Il fait réfléchir ses parents. Les parents de
Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur… Abraham offrit
Isaac en sacrifice… le père et la mère s’étonnaient de ce qui était dit de lui…
Une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser… survenant à
cette heure-même, elle proclamait les louanges de Dieu et parfait de l’enfant à
tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Tous, de l’ang Gabriel à Marie visdiant Elisabeth, Zacharie, Syméon,
Anne, tous voient dans l’enfant Jésus le salut. Un salut attendu… L’humanité
aujourd’hui : novation, elle n’attend rien, ou plus rien ? génération
sans généalogie, je le ressens souvent dans ma fratrie, et sans avenir, que la
débrouille individuelle ? L’histoire avait commencé – à la suite du péché
originel – par la postérité, donc l’attente la plus biologique et la plus
spirituelle, dès que « les choses » se compliquent, stérilité,
fratricides, et nos histoires à chacun. Aujourd’hui, humblement mais
décéisivement pour moi, notre fille et nous. Ils retournèrent en Galilée,
dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Fermer les yeux, l’enfance et Dieu, la mort et l’enfance, un enfant
vous est donné…. Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu ! Memeento… les disputes en famille, les
enfants et leurs parents, la lutte de ceux-ci contre la maladie, la vieillesse
pour encore demeurer parmi eux. Pronostics, prière.
La « politique »
française, dois-je préciser la « vie » politique (celle d’un peuple
ou celle du personnel dit politique) ou les orientations pour l’expression et
la gestion du pays ? m’attriste, me ronge. En sus, il y a le ridicule,
tous ces secrétaires d’Etat qui font nombre ou qui seraient représentatifs soit
du traitement d’un sujet soit d’une composante de la majorité actuelle, mais
qui font de l’Etat la marionnette d’on ne sait quoi : ainsi les 15.000
vacanciers bloqués par la neige faute de matériel approprié donnent lieu à une
intervention radio-télévisée un obscur, le secrétaire d’Etat aux Transports. Et
c’est la partie nationale des « nouvelles », avec les accidents de skieurs
hors piste. L’international ? plus rien sur la marmite qui ne peut que
bouillir aux Etats-Unis, plus rien sur la réduction décidée du « daèch »,
de l’Etat islamique à défaut de sa destruction, troisième catastrophe aérienne
pour la compagnie malaysienne, appareil perdu entre Java et l’aéroport d’attache.
[1] - Genèse XV 1 à 6 & XXI 1 à 3 ; psaume CV ; lettre aux
Hébreux XI 8 à 19 ; évangile selon saint Luc II 22 à 40
samedi 27 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - samedi 27 décembre 2014
Samedi 27 Décembre 2014
Prier…
un des principaux trésors de l’Eglise, ses enseignants, les évangélistes, dont
le plus grand que nous fêtons aujourd’hui, mais cette manière de travailler et
de creuser ensuite… d’Augustin à Benoît XVI par exemple, ou ce bénédictin
irlandais du IXème siècle, les mêmes outils, les mêmes textes, la même foi, la
même inspiration mais les talents, les esprits, les plumes, les personnalités
si différentes, que de joyaux. Et cette complémentarité exceptionnelle dont
notre époque bénéficie en ce moment, sans assez le savoir ni le vivre (je suis
objectif et ne crois pas, ainsi, tomber dans la papolâtrie simpliste et censée
nous exonérer de toute réflexion, donc de toute prière personnelle…) : le
théologien, le spirituel, l’affectif, le majestueux qu’est Benoît XVI, le
pasteur, l’intuitif, le pratique, le sévère et exigeant, habillé de bonté et
science du geste qu’est François… un scientifique, un priant du donné et du
révélé, un pasteuir précis et perspicace ô combien.
Prier… il vit et il crut [1].
Le seul, sans doute de toute l’Ecriture
qui soit ainsi présenté à notre prière pour le suivre… se laisser entrainer par
son témoignage. L’antithèse apparente de Thomas, un autre des Apôtres :
ne sois plus incrédule, sois croyant. … Il entre dans le tombeau ; il
aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la
tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa
place. L’Eglise, Pierre, Jean, Thomas. Nous suivons, nous entrons et il nous
est donné – de naissance, de conversion, de visitation ou sans que nous en
prenions totalement conscience mi-rêve, mi-espérance, mi-intuition qu’un
trésor, le trésor est quelque part en nous – et il nous est donné de nous
agenouiller de chair et d’âme, et de murmurer : mon Seigneur et mon
Dieu. Il vit et il crut. Noël. Nous
écrivons cela afin que votre joie soit parfaite… Oui, la vie s’est manifestée, nous l’avons
vue, et nous rendons témoignage : nous vous annonçons la vie éternelle qui
était auprès du Père et qui s’est manifestée… Ce qui était depuis le
commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce
que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie, nous vous
l’annonçons. Merci à nos pères et mères
dans la foi, merci à mes adorables parents et à mon vénéré aîné de m’avoir
agenouillé au pied de mon lit en toute petite enfance pour la prière, tous
quatre ensemble, chaque soir. Merci à notre fille de consentir avant son
sommeil ou quelque reprise de jeux de tablette, et après avoir réorganisé
trésors, carnet intime fermant à clé, peluches nombreuses à ses oreillers, de
consentir à notre récitation-memento. Puisse le Seigneur de la crèche et du
tombeau l’enrichir et la solidifier quand elle sera « plus grande »
de ce que nous semons ensemble ces années-ci, ma chère femme revenue à la messe
dominicale pour l’y accompagner et venant si souvent à mon épaule pour cette
prière du soir : soixante-dix ans, dix ans, les époques de la foi.
Rendez grâce en rappelant son nom très saint… pour que vous aussi, vous soyez
en communion avec nous. Or, nous sommes, nous aussi, en communion avec le Père
et avec son Fils, Jésus-Christ.
Hier
17
heures 15 + L’objurgation du bonheur, Rebecca
ce film tiré par HITCHCOK d’un roman de DAPHNE du MAURIER que je n’ai pas lu,
et je n’ai commencé de me rappeler l’intrigue qu’au dernier tiers, mais la
photographie, noir et blanc, style portraits d’HARCOURT dans les années 1950
(ma chère Maman) plus encore que de NATKIN… est superbe, les gros plans de
visage, les mains (sauf le pouce) de Joan FONTAINE sont parfaites, sa beauté un
peu simple, de visage symétrique et enfantin, blonde aux yeux bruns est surtout
celle d’une actrice remarquable. Laurence OLIVIER en bellâtre à moustache fine
est plus convenu, le rôle diabolique de la gouvernante est lui aussi exceptionnellement
tenu. Objurgation du bonheur qui tombe aussi bien pour notre couple – dont je
n’ai jamais douté depuis notre mariage mais dont ma chère femme ne croit pas
assez qu’il soit possible et a déjà tout le terreau et toute la taille – que
pour le temps de Noël, exhortation tout autant au bonheur, à la joie, à
cultiver bonheur et joie. Je ne suis pas
connaisseur en matière de bonheur, dit
Maxime (Laurence OLIVIER), moi : si : en vécu, en ambition, en
résolution et en goutte-à-goutte. Nos liturgies chrétiennes en sont
quotidiennement la prosopopée
23
heures 31 + Qu’est-ce que je vais faire de
ma vie pour racheter sa disparition ? … Au bout d’une heure, on ne pouvait
plus les reconnaître, on les reconnaissait à des objets… Désormais on pouvait
localiser les corps à l’odeur. Les dix
ans du tsunami. Ce qu’il se passe en Grèce : avéré et public, ce qu’il se
passe chez nous et qu’on cache : peut-être dix millions de personnes au
seuil de pauvreté, la probable faillite du régime des retraites
complémentaires en secteur libéral tandis que les logorrhées politique et
médiatique continuent de moudre comme la mélodie d’un ménage avec la musique
d’un ordre de barbarie, sans plus aucun rapport avec la réalité. Ce dixième
anniversaire du tsunami décrit très exactement notre cécité mondiale, la lèpre
commence de nous recouvrir. Il va se passer de plus en plus de choses horribles.
Pis qu’un terrorisme qu’on n’éradique évidemment pas, la disparition des
solidarités, des Etats, plus aucun outil, que des débris. – De LATTRE : ne
pas subir.
La « crise »
et plus encore l’impotence de nos dirigeants politiques, et la trahison de
tant de responsables de notre économie, y compris en esprit ceux qui dans l’Etat
ont la charge de ce domaine, va peut-être de proche en proche nous faire
inventeurs d’un nouveau « modèle »… donc fralib
(orthographe et sigle ?) se constitue en SCOP, a trouvé vingt millions et
redémarre en début d’année (site de Marseille) la production de thé Lipton, etc…
Lip réussirait donc aujourd’hui…
Hommage, paraît-il, de
Manuel Valls au « monde ouvrier », discours à Liévins, anniversaire de
la catastrophe minière. Anthologie ou conviction ? A l’évidence, plus
aucun discours gouvernemental, ne peut porter, même en simple « hommage » :
il n’y a plus de parole publique en France.
vendredi 26 décembre 2014
le tsunami politique et social
Par le Mouvement politique d’émancipation populaire
(M’PEP).
Le 26 décembre 2014.
En Grèce, des centaines de milliers de personnes sont dans l’incapacité de recourir aux soins, les pensions de retraite ont été considérablement diminuées, la pauvreté revêt désormais un caractère de masse. La Grèce est-elle le laboratoire expérimental imposé demain à l’ensemble des populations des pays de l’Union européenne et notamment la France ? Déjà dans sa directive Marchés publics, l’UE a introduit la possibilité d’une mise en concurrence des régimes obligatoires de protection sociale…
Dans une vidéo poignante réalisée lors de l’Université d’automne du M’PEP, mi-novembre 2014 à Bordeaux, Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), décrivent la situation tragique de leur pays.
Avec Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), et Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
Le 26 décembre 2014.
En Grèce, des centaines de milliers de personnes sont dans l’incapacité de recourir aux soins, les pensions de retraite ont été considérablement diminuées, la pauvreté revêt désormais un caractère de masse. La Grèce est-elle le laboratoire expérimental imposé demain à l’ensemble des populations des pays de l’Union européenne et notamment la France ? Déjà dans sa directive Marchés publics, l’UE a introduit la possibilité d’une mise en concurrence des régimes obligatoires de protection sociale…
Dans une vidéo poignante réalisée lors de l’Université d’automne du M’PEP, mi-novembre 2014 à Bordeaux, Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), décrivent la situation tragique de leur pays.
Avec Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), et Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
- Pour visionner cette vidéo, cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?article3869
Inquiétude & Certitudes - vendredi 26 décembre 2014
Vendredi 26 Décembre 2014
Journée
d’hier très paisible,un peu de rangements et de mises à jour, mais surtout jeu
de société avec Marguerite très calme : les mystères de Pékin, puis la soirée avec Jean « le
bon », ses récits qui ajoutent chaque fois un nouveau détail à une vie
archji-simple, à un entourage apparemment calamiteux d’indicibles recherches et
de constants revers, essais, erreurs, mais l’ensemble donne une telle sensation
d’humilité et d’acceptation que j’en conclus toujours à une sainteté non
catalogable mais certaine… son retour chez lui à tâtons entre murs de la
maison et haies d’hortensias et arbustes: la Bretagne condamnant les
portes d’entrée et faisant s’introduire par le garage, les maisons sans
fondation, la cave, une pièce comme une autre de plain-pied. Marguerite disant
son discernement des pas de sa mère et des miens. – Prier… tout aujourd’hui, rangement minimum.
Mes années de retard dans les travaux, chantiers et au matériel comme à la
plume, ce que je « dois » faire ou produire ne me pèsent plus.
Prier… Etienne, rempli de la grâce et de puissance de Dieu, accomplissait
parmi le peuple des prodiges et des signes éclatants. [1] Qu’était-il avant son martyre ? Benoît
XVI, passionnant dans ses recherches biographiques tant sur le Christ que sur
nos grtands aints et pères d’Eglise, en sait à peine plus que nous. Luc,
manifestement, est un un homme que les hommes intéressent et qu’il sait décrire
par leur comportement. Le reste et la suite se déduisent. C’est plus que des
récits, c’est constamment – spiritualité de Noël – le mariage de l’homme, des
talents reçus, d’une mission donnée, avec la grâce et l’Esprit de Dieu. Lui,
rempli de l’Esprit Saint, fixait le ciel du regard, il vit la gloire de Dieu,
et Jésus debout à la droite de Dieu. Jésus
avait prédit le martyre, nos emm… n’ont rien à voir. Nous ne souffrons pas, je
ne souffre pas – moi puisque je sais à peu près mon histoire et mes manques et
erreurs, en erst-il de même poour tous ? j’ai tendance à le supposer, mais
les martyres, dans le silence et la prière, sous des apparences de vie banale,
existent aussi j’en suis sûr et ont la grâce de vivre selon le Christ, et
d’avoir à en souffir… je ne souffre que de mes limites et du manque de prière,
d’attention à autrui, de travail pour le mieux être des autres. Etienne a
pourvu à tout, le matériel, le spirituel, ce fut tellement éclatant dans son
service d’Eglise et pour les Apôtres, et lors de son procès, qu’il en est mort.
Ils poussèrent de grands cris et se bouchèrent les oreilles. Tous ensemble,
ils se pripitèrent sur lui, l’entrainèrent hors de la ville et se mirent à le
lapider. Les folies meurtrières, tant de
précédents et tant à prévoir… Vous
serez détestés de tous à cause de mon nom ; mais celui qui aura persévéré
jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé. Schéma
et grâce de la persévérance que n’eurent les Apôtres qu’après la Pentecôte.
Paradoxalement, leur Maître disparu à leurs yeux et à leurs
oreilles… Etienne… la conversion de Paul a ses racines en ce martyre, la route vers
Damas est peut-être alors projetée. Conversion et persévérence sont données et
pas acquises. La foi native dont je suis gratifié ne tient qu’à Dieu, et je vis
chaque jour, en regardant notre fille, que rien ne tiendra de ce que je lui ai
présenté et continue de lui présenter depuis sa naissance, sans la grâce.
L’Esprit seul est au travail, nous en sommes enveloppés. Ou pas ? là
commence le mystère, qui n’est pas celui de Dieu d’abord mais celui de notre
liberté. Ton amour me fait danser de joie… sur ton serviteur que s’illumine
ta face… devant moi, tu as ouvert un passage. La prière ensuite ne se dit plus, encore moins s’écrit, mais notre
petitesse alors s’étend à l’univers, du premier cercle de celles et ceux que
nous aimons à l’entier de la vie et de la création.
matin
Le vide… l’affaire d’Angoulême,
rien matériellemùent ou presque, grillager une dizaine de bancs pour empêcher
les clochards de s’y allonger : tollé, reculade du maire UMP soutenu par
le Front national prétextant la sécurité mais promùettant le retour à la charge.
L’affaire en fin de semaine dernière des HLM en région parisienne où l’on
placarde en parties cmmune la recoommandation aux lmocataires – à peine d’expulsion
– de ne pas ouvrir aux SDF, encore moins de les nourrir. D’intention, ce sont
les camps d’extermination pour les homosrexuels, les anormaux physiquement, etc…
rejoignaient les Juifs, pis que la haine, le refus de considérer comme humains
et comme vivants, comme des ayant droits de naissance à égalité avec les gens
de l’avenue Foch et des retraites-chapeaux. Ce qui n’est même pas la droite,
puisque ce n’est même plus une pratique de la politique quelle qu’elle soit –
médiatrice entre réalité lamentable et criante, et possibilités techniques et
financières – a dégénéré à droite en quelque chose d’affreux. Quant à la
gauche, certainement majoritaire en France et en Europe si elle veut dire
espérance et générosité, imagination mettant tout en commun et faisant sortir
du tout autre chose, elle n’a plus ni parti ni de gouvernement. La France devient table rase
et sans personne – pour ce qui est issu du système moribond – qui en réponde.
La grève des
généralistes va continuer. Marisol Touraine (un fils en taule, un mari ne
voyant pas l’esclavage en Mauritanie où il vient quelques heures représenter l’Union
européenne tandis qu’elle a sa voix de fillette pour nos médias en fond de
salon faux Louis XV) a craqué en vingt-quatre heures devant les urgentistes qui
attendaient et crevaient de fatigue et de pénurie de moyens depuis douze ans. Elle
n’a pas compris pour la médecine libérale.
L’antidote au libéralisme
c’est le libéralisme. Premier mouvement social dans une compagnie aérienne "low-coast". Easyjet… les vols régionaux paralysés aujourd’hui, surtout à partir de
Lyon. On attend que le sénateur-maire socialiste Gérard Collomb se manifeste.
Nouvelle en boucle,
les anciens combattants de Montréal : quelle guerre, Dieppe 1942, ou la Somme 1915 ? ont offert
un Labrador noir à Hollande. Récapitulé des précédents : Chirac s’était vu
offrir par VGE un chien qu’il appela avec élégance et distinction Ducon pour
bien marquer de qui il le tenait… six mille euros de réparation d’accoudoirs à
l’Elysée, le chien courtisé avait pris goût à ces relationnements. Se
retrouvant seul et moins prisé avec JC seulement maire de Paris, il se mit à
mordre ce dernier. Vérité… la suite n’est pas dite. La nouveauté, le marquant
swerait que le soit du 31 Décembre, FH en une phrase demande aux Français d’excuser
son silence et de se recueillir pour – peut-être – lui pardonner. Etiquette et
promesses non écrites, mais espérance ayant fait son élection : trahies. Politique
générale : obstination dans l’erreur complète en diagnostic, en
médication. Comportement personnel général et incarnation du pays, de la France millénaire : faire
honte, seul moment mais ambigu puisque très mal « vendu » chez nos
partenaires européens, nous laissant seuls pour nous embourber dans ce que nous
ne savons plus bien… Bamako et Centrafrique, nos alliances avec Déby et autres.
soir
Anniversaire du
tsunami. Après celui des twin towers, nos fins du monde ne sont toujours pas une
fin d’époque. On continue de mourir séparément, et de plus en plus atrocement. Les
ressorts du cœur humain en héroisme ou en folie meurtrière nous sont de moins en
moins connus. On en fait quelques instants de questions aux psychiâtres pour
médias. Témoignage d’un coupe, la fillette cramponnée au cou et aux épaules de
sa mère l’étreigant, et soudain la disparition.
jeudi 25 décembre 2014
mercredi 24 décembre 2014
mardi 23 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
dimanche 21 décembre 2014
samedi 20 décembre 2014
vendredi 19 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - vendredi 19 décembre 2014
Vendredi 19 Décembre 2014
Prier…
Dieu notre force, Dieu de toute force… préparant « l’autel » de
« mes textes du jour », messagerie, la septième méditation pour la
neuvaine du Cardinal BARBARIN. Elle se rencontre avec la réflexion d’Edith hier
soir, qui entendait sur quelque radio. La prévision que d’ici 2050 la Chine aura multiplié par 4
ou 5 pour cent son revenu brut par habitant tandis que « l’Occident »
et le Japon ensemble auront diminué de 3 ou 4 pour cent. Ce ne sont pas des
diminutions relatives, mais dans l’absolu comme si le monde n’avançait pas par
un progrès frontal, mais une de ses parts ou détriment des autres. En pratique,
c’est une bascule de l’Histoire… la colonisation et la domination physique et
mentale, idéologique, ontologique de 1750 à 1950 en gros… et maintenant nous
commençons d’être dominés, c’était pour les Européens, conséquence de leurs
guerres civiles en 1914 et en 1939, la revanche des élmigrés d’Amérique nous
imposant mœurs, parlers, façon même de concevoir l’économie, le paroxysme a été
dépassé, et il perd aussi les Etats-Unis. Nous gardons des apparences en
guerriyant précisément à nos frrontières avec l’Orient (de l’Afghanistan au
Golfe arabo-persique) selon des mélanges de croisades et de heurts de religion,
qui sont sans doute davantage de générations et d’impuissance à donner aux
nôtres du grain à moudre et une ambition propre… dominés par la mauvaise
gestion commerciale et politique de la planète à tous vents de la
mondialisation, qui nous produit maintenant cette bascule et cette nouvelle
colonisation, déjà physique par les rachats d’actifs, par les dominances de
poroduction : tout notre quotidien (nos supports de médias., nos
communications et les jeux de nos enfants… Marguerite) est fabriqué hors
d’Europe…, et bientôt l’agro-alimentaire. Renversement : je n’en désespère,
il ne peut que pousser à des rééquilibres : la dignité de l’homme passe
par la démocratie et celle-ci, en géo-stratégie, est l’antidote des hégémonies,
les dictatures de maintenant, la
Chine… La méditation proposée est une lecture que je juge
folle de notre actualité. Une religion d’amour et du spirituel se prêche par le
délire de la persécution et selon la vengeance d’un Dieu que nous refuserions
collectivement de prier. C’est une école d’enfermement mental [1]. Non
que je nie la nécessité de la sainteté, et même sa force dans l’Histoire,
qu’elle soit ou non référencée à l’Eglise. Papier que j’avais proposé à Etudes en 1987 et
refusé par le cher et regretté Père CALVEZ, hanté par les années 40 de sa
jeunesse sacerdotale et religieuse, le marxisme qu’il a si bien étudié et donc
des dialectiques. Il en revenait. Son successeur, pas immédiat, le Père
MADELIN, très aumônier de cadres catholiques, avait au contraire été marqué
(peut-être dans son itinéraire personnel) par Mai 68 et le délitement général… qui
se voulait cependant fleurs de printemps et d’ectasy. Chacune de ces périodes
m’a passionné, je les ai vécues à des âges différents et ce qu’il se passe
aujourd’hui me fait autant m’agenouiller en retraite devant nos vrais
tabernacles – l’enseignement mutuel par nos chutes, détresses et prières
d’amour manifeste – que réfléchir à ce qui nous fait défaut, à ce qui est
consensuel, à ce qui est à notre portée. Il me semble alors qu’intégristes
chrétiens autant qu’entrepreneurs et politiques tellement enfermés dans des
modèles de recrutement et de pensée qu’ils n’ont plus de prise, même sur
eux-mêmes, peuvent être rencontrés par l’immense majorité de nos
générations sans a priori et de bon sens. La seule et vraie ligne de
partage est physique, elle n’est ni d’âme ni de « mérite » ou de
« valeur » : ceux (plus rarement, beaucoup plus rarement
celles…) qui sont rémunérés annuellement trois fois ce que je gagnerai pour les
miens et pour moi si je vis encore vingt ans de ma retraite, et celles et ceux
qui sont pis que pauvres, parfois amputés et volés. Hier soir, Marie Sol
TOURAINE assurait que le gouvernement allait « débloquer » une
allocation de 800 euros par personne pour que soit attendu le règlement d’une
défaillance dans la mise en place depuis le mois de Juin des retraites de
milliers de nouveaux ayant en droit : 800 euros… au regard des 2.500.000
pour diriger Michelin ou Pernod
Ricard. Image qui se retourne, dans la
conduite des affaires du monde et peut-être de nos civilisations… le
Luxembourg, quelques centaines de milliers d’habitants sur l’équivalent d’un
petit département français, et pour moitié immigrés et non nationaux, pèse je
crois autant que milliard et demi de Chinois, c’est un Etat, une démocratie et
une mémoire, une volonté d’Histoire ne s’évaluent pas au poids…
Prier…
quelle que soit l’accumulation des fins de journée, des fins de vie, des
projets et des échecs, des détresses, celles d’autres que je porte en moi, il y
a la simplicité radicale de notre foi et de notre prière… tandis que dorment
encore mes aimées, que la nuit reste silence et obscurité. Vivants et morts,
tous appelés à l’éternité qui est bien plus création, mouvement, vie et
existence que ce nous parcourons en ce moment de nos années jeunes puis
vieillies… l’anonce faite à Zacharie,
après celle à Joseph, après celle à Marie, chronologie de la liturgie non des
événements… [2] Zacharie tiré au
sort, durant la période attribuée aux
prêtres de son groupe… pour aller offrir
l’encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute la multitude du
peuple était en prière au dehors à l’heure de l’offrande de l’encens. L’ange du
Seigneur lui apparut… les naissances…
toujours le même exhorde : sois sans crainte, Zacharie, car ta
supplication a été exaucée : ta femme Elisabeth mettra au monde pour toi un
fils, et tu lui donneras le nopm de Jean. Tu seras dans la joie et dans
l’allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance, car il sera grand
devant le Seigneur. Des événements de
portée universelle sont annoncés dans l’intimité, ils sont d’ordre physiologiques,
des conceptions étonnantes. Nous sommes à la racine du dialogue entre Dieu et
l’homme, nous sommes témoins d’une nouvelle Création, non plus globale,
générale, a nihilo, selon la seule pensée et la seule parole de Dieu. Il s’agit
désormais d’êtres humains et d’une action particulière du Créateur : des
individus, des personnes aux destins exceptionnels, évidemment, mais
particuliers, naissent et seront les isntruments de Dieu, les opérateurs et
prophètes de notre salut. Plus avant dans l’ « Histoire
sainte », Samson : l’ange du Seigneur apparut à cette femme et
lui dit : « Tu es stérile et tu n’as pas eu d’enfant. Mais tu vas concevoir et
enfanter un fils… ». Mes vingt ans
bientôt accomplis de mise au rancart et de revers et astreintes de toutes
sortes, de stérilité apparente en écrit et en finances, en entretien même de ce
qu’il me reste ou de ce que j’avais pu acquérir, à temps et que ma chère femme
a consolidé, sont en fait les plus heureux de ma vie, parce que débarrassés de
toute question d’avenir ou d’orientation. Tout m’est apparu de ma naissance à
cette heure-ci du jour qui tâtonne sans s’annoncer encore, comme étant voulu,
sensé : j’ai été amené où je suis à pied d’œuvre et ce m’est signifié par
une naissance qui était tellement improbable, notre fille, désormais ma
principale enseignante et mon insigne responsabilité, ma mission particulière. Tu
as résolu de me sauver… tu m’as instruit dès ma jeunesse, jusqu’à présent, j’ai
proclamé tes merveilles. Nos réussites et
nos échecs sont autres que ce que nous croyons machinalement, l’histoire ni de
l’humanité et du vivant, ni de mon existence et de celle de chacun, n’est
catastrophique. La lire, la ressentir, recevoir de la prier… grâce quotidienne,
par à-coups ou largement dispensée… je revivrai les exploits du Seigneur en
rappelant que ta justice est la seule.
A dég… Patrick Cron
passe la main dans les six mois, après avoir cédé 70% de l’entreprise qu’il préside.
Sa soi-disant hantise : sauver l’emploi, ce qui n’est pas de l’industrie
mais de la charité. La branche transports qui reste est en suracapacité :
il est déjà admis qu’il va falloir… mais cela se fera avec les partenaires
sociaux. Récolpense en plus du salaire et des retraites, donc une prime équivalant
à cent ans de ma retraite. Pour un smigards, ce serait trois cent ans de
salaire. Il assure que tout est conforme, voté et correspond aux normes du
MEDEF, et qu’évidemment il ne renoncera à rien. Aucun journaliste ne demande à
tous ces gens ce qu’ils font de leur argent : marier leurs filles ?
créer des entreprises en propre ? Céder notre fabricant pour l’élecrtricité
et le nucléaire aux Américains : cela n’a pas fait un pli. Il n’y avait pourtant
que le dialogue avec Bouygues à mener, pas de dettes, pas de contrats en péril.
Ce me paraît pire, bien pire qu’Aulnay-sous-Bois ou Florange. Et l’on ose
souligner que l’Etat a mis tout son poids dans la négociation…
Caissière à Intermarché,
distinguée et que nous aimons bien… la loi Macron très anticipée et
surmultipliée… douze dimanche ouvrés plutôt que cinq ? avec paiement en heures supplémentaires. Mais
elle, au SMIG, trois dimanche sur quatre. A dég…
Hollande à Chambord
pour parler avec les touristes ! Valls, quasiment incognito pour l’usine GAD
à Josselin, pas de préavis, encore l’aube : éviter qu’une manifestation se
forme et déborde.
Un rapport de Terra
nostra, réputée proche du PS, préconise la vente libre mais taxée du cannabis. Il
y a quatre jours, Marie Sol Touraine parlait d’aller au juge des référés pour
une histoire de cannabis.
Crèche dans les
mairies ? à Béziers, le tribunal administratif donne raison à ceux qui la
veulent : pas d’atteinte à l’ordre public, et pour Melun ce devrait se
décider la semaine prochaine.
La « grande muette »
… des associations professionnelles y seraient désormais possible, satisfaire la Cour européenne, mais pas de
droit syndical. Annonce directe de Hollande. Les ministres qui disparaissent.
[1] - Patrick de LAUBIER : « Cette
fois ce n’est plus le chef du Royaume qui s’engage, mais des membres du pays
qui est menacé par un changement de civilisation ou plutôt d’un
effondrement de civilisation. … nous arrivons aujourd’hui à
l’aboutissement d’un drame annoncé dès la Salette(1846) à
savoir l’apostasie de ce pays… La
sainteté a donné des fruits bien remarquables et continue à
le faire, mais la Foi
n’est plus vécue par le grand nombre .L’athéisme est devenu une croyance
généralisée autorisant des législations opposées non seulement à la vérité
évangélique mais aussi à la loi naturelle. On assiste à des mouvements de
protestation mais une sorte de paralysie a gagné la vie politique…. »
[2] - Juges XIII 2 à 25 ; psaume LXXI ; évangile selon saint Luc I 5
à 25
jeudi 18 décembre 2014
Inquiétude & Certitudes - jeudi 18 décembre 2014
Jeudi 18 Décembre 2014
Le
fardeau que je m’inflige à moi-même : projets et néant de production et de
gestion depuis des années. Et que j’inflige à qui vit avec moi et qui m’aime.
Nos fatigues intenses, parfois mortifères, tandis que la grâce si légère, si
totale, si enveloppante et qui nous transporte, nous fait vivre un jour et du
bonheur en plus, nous en rendre compte ? ml’en rendre compte ? en
remercier… Mort d’un ancien esclave, je l’apprends hier soir d’un ami commun.
Illettré sans logement qu’une tente sur un carré de sable lui appartenant,
courant à l’épuisement en garçon de courses et factotum, faisant la queue pour
la retraite en espèce d’un ancien président de la République et la
rapporter à une épouse, qui pas plus que le principal champion des oppositions
qu’il servait avant de la même manière, passionnément dévoué, ne le gardera
avec elle. Aveu terrible de celle-ci : mon mari, vous savez Bertrand, nous
préférait la Mauritanie
à nos enfants et à moi. Façon de percevoir, ma chère femme continue, elle aussi
pleurant le jeune Ahmed Salem dont je lui ai tant parlé et que je n’ai pas
assez aidé, le mouton de la tabaski plus encore qu’un véritable emploi,
peut-être en avait-il obtenu un finalement et sa seconde femme peut-être
avait-elle changé sa vie, son fils il y a dix ans me dessinant les tatouages de
paume pour notre fille…, elle continue : et toi, tu nous préfères tes
affaires et tes papiers… ne m’a-t-elle pas donné ses appartements parisiens et
une vie ici alors qu’elle voudrait vivre ailleurs, autrement et que Paris nous
était beau et nous est nécessaire. Conscience du péché devant Dieu ? et en
conscience ? non, mais atroce consicence de mes limites par rapport à
moi-même à ce que je devrais et pourrais
être, et par rapport à celle que j’aime et qui me sont confiés. Dieu simplement
saisi de pitié devant chacun qu’il guérit selon sa foi, devant les foules.
Méditation reçu de Paray-le-Monial, les brebis, les paraboles, la façon de
dire. Réplique de notre fille : qui a dit que nous voulons être des
brebis ? Mal de tête récurrent, je m’en inquiète, nous nous en
inquiétons : elle me dit, je préfère avoir mal plutôt que tu t’inquiètes.
Les autres, qui nous aimons, qui j’aime sont nos vrais enseignants, la
providence de Dieu pour simplement enfin être un peu mieux. Je ne sais plus
rien que cette condition humaine si belle et si lamentable, si belle par notre
ressemblance à Dieu, si lamentable par nos gestions, ma gestion, de nous-mêmes,
de moi-même.
Ahmed
Salem, merveilleux d’amour, de dévouement et aussi d’une science des gens et du
pays – notre chère Mauritanie – que je n’ai pas rencontré chez les plus
notoires, gradés et responsables en politique ou en économie là-bas. Un
véritable who’s who ?et des conseils de comportement qui on été mon sésame
pendant dix ans. Je lui offris un magnétophone et la copie des enregistrements
du président-fondateur, me parlant ses mémoires avant d’avoir décidé de les
écrire, à son arrivée en exil. Ces pays où le malade doit apporter les
médicaments, où il y a les cadavres autour de l’hôpital de ceux qui attendaient
d’être soignés ou accueillis, ces pays où l’on recueille en quelques heures des
millions en billets pour acheter une caution poltiique internationale d’un
secrétaire général de l’Elysée, toujours pas inculpé, ni donc puni, mais qui au
moins se tient coi tandis que son ancien patron…
Prier…[1]
Jésus en croix, sans doute la
Rédemption, la nécessité d’une dialectique historique,
spirituelle, d’un dessein divin tels qu’Il ploie à Gethsémani, mais ayant aimé les siens, Il les aima jusqu’au bout. Il y avait surtout du personnel et du
particulier, ses disciples, et chacun, chacune de celles et ceux d’entre nous
qu’Il rencontra dans sa vie terrestre. Aimant et ne pouvant nous le faire
croire qu’en croix ? Aimer et comment être cru ? de qui l’on aime et
qui nous aime bien plus que l’aimons, l’autre sait et pas nous… Version si
lapidaire de l’Annonce faite à Marie, celle de Matthieu qui en revanche donne
si bien l’annonce faite à Joseph. ? L’apostrophe de l’ange pour
Marie : comblée de grâce, mais à Joseph, son décisif nom de famille,
d’ascendance. Jospeh, fils de David. Luc
et Marie : ne crains pas Marie. Matthieu
et Joseph : ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. Combien nos commentaires sur l’Incarnation,
l’Immaculée conception, la liberté humaine, le dessein divin sont loin de la
simple et priante lecture de textes si dépouillés pour servir l’essentiel,
seulement, sans explication ou vues adjacentes. Tout cela est arrivé pour
que soit accomplie la parole du Seigneur. L’insigne
rôle de Marie : que tout m’advienne selon ta parole. L’Esprit Saint, décisif habitant de
l’humanité, pas une inspiration ou des intuitions nous venant. L’Epoux de qui
nous sommes, de ce qu’est l’humanité. Le Fécondateur par excellence, Celui qui
bouleverse nos impuissances et nos limites. Et nous qui recevons notre nom
enfin : le Seigneur est notre justice. Dans l’histoire la plus temporelle, politique, contemporaine, ce qui
n’est pas asez dit, mais qui est un reproche à l’humanité entière :
comment un peuple se disant Israël, qu’une Bible entière, écrite à tant de
mains pendant deux millénaires, a fait le symbole et le signe du dessein, du
salut divin, l’anticipation de tout amour et de toute rédemption, peut-il dans
son expérience des persécutions, elles aussi de deux mille ans et de la plus
atroce, celle dont il y a encore des survivants, ne pas faire grâce, ne pas
être grand et persévérer depuis 1967. L’impasse n’est pas d’Israël, elle est de
l’humanité qui ne voit ni signe ni responsabilité, signe collectif et pour
elle, toutes nations et croyances confondues, responsabilité de nous tous, sans
discernement, sans volonté. Dieu parle clair, et nous langue de bois. Nous le
savons d’ailleurs. Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du
Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse. La
Trinité divine,
mais la Sainte Famille :
Marie, Joseph, Jésus entièrement dans la liberté de Dieu qui n’est pas
possibilité ou « droit » de dire : non et de refuser, mais dans
la vocation d’accomplir et sans chacun des trois, rien n’eût été fait. De même
que la Création
ne fut que par le Christ et en Lui. Ainsi, tout a été fait.
Le krach boursier
généralisé attendu lundi ne se réalise pas mais ce qui se confirme sur dix ans,
c’est la baisse des produits bruts en Occident. Comme si l’émergence des
nouveaux se faisait à nos dépens au lieu qu’un effet d’entrainement mutuel
fasse avancer tout le monde, ce qui était probablement l’argument mondialiste.
Faire reculer un régime
par les sanctions économiques ? L’Iran a souffert et souffre mais cela n’a
pas mis fin à son régime totalitaire. La Russie ? nouvelles sanctions aujourd’hui,
tout investissement européen interdit en Crimée annexée. Poutine dénonce le mur
qu’édifie contre son pays celui qui est en fait l’ennemi de bientôt cent ans, Le Monde
assure qu’il est en échec, l’autre répond : patience, cela ne durera que
deux ans.
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