Lundi 1er Octobre 2012
Hier
En peu de mots, le vécu au Liban de ma chère correspondante : messe ce matin 8H à 9H communion et peu de repère sinon le credo et le notre père pas d'homélie pas de véritable lecture de l'évangile ou du testament mais belle église datant de 1985 arabisante et saint george partout... Le vieux prètre arrivant en Volvo avec chauffeur qui dort dans la voiture durant l'office.... SINON TOUT DU VILLAGE en ruine délabrement total mais toute la famille est là entre les oncles, tantes, cousins. Beaux visages des anciens et des enfants charmants qui parlent un peu le français. Stupéfaite de la bonne entente entre les chrétiens et les musulmans et du Hezbohlla qui ne fait que du bien en distribuant de l'argent aux pauvres sans distinction de religion. BEAUCOUP DE BEDOUINS DE Syrie qui mendient mais tout le monde donne. Un exemple pour nous autres. Tandis que l’A.F.P. rapporte du Nigeria au Bengla-Desh avec la Somalie et le Kenya les heurts, attentats, mises à sac et incendies toujours étiquetés intégristes et affiliés à Al Qaïda…
Ce matin
Le jour hésite encore, le ciel est plus chargé de pluie qu’il ne promet de lumière. Fête de Thérèse de Lisieux. Lecture fortuite de son Journal d’une âme, version cul-cul et expurgée d’avant sa béatification, cadeau de mon arrière grand-mère à ma grand-mère, lue faute de mieux tandis que la tempête de mer Egée et une cheville foulée me fixent à Samothrace, il y a vingt-huit ans. La messe et les chants au Carmel, cinq mois après, une des moniales – je ne peux en voir aucune – a une voix qui m’émeut à l’âme, seize-dix-huit ans comme Thérèse ? quelle était la voix de celle-ci ? mon rêve d’elle, il y a sept-huit ans, seins nues, qui peut-être met sur le chemin de noces mystères mon cher moine Claude… aujourd’hui disparu à nos yeux… le vœu que je dois accomplir, marchant, réellement ou putativement en kilométrages équivalent, de Lisieux à Lourdes, puisque j’ai obtenu depuis ma prière à Yvonne-Aimée de Malestroit, un enfant de mon sang. La grandeur d’une vie qui continue d’inspirer le monde, une vie humaine, contingente et pourtant capable d’absolu, comme nous le sommes tous si…nous prions [1] Réjouissez-vius avec Jérsualem, exultez à cause d’elle, vous tous qui l’aimez ! Avec elle, soyez pleins d’allégresse, vous tous qui portiez son deuil ! retrouver le chemin de notre joie. De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai, dans Jérusalem vous serez consolés. Vous le verrez, et votre cœur seréjouira ; vos membres, comme l’herbe nouvelle, seront rajeunis. La »petite voie » de Thérèse, présentée comme celle de l’enfance… soit ! mais c’est avoir tout compris de l’univers, de la psychologie humaine et du mouvement de Dieu en nous, que de la pratiquer… si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le oyaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-là en mon nom, c’est moi qu’il accueille. L’enfant… notre fille me l’apprend depuis sa conception, pas plus conscient de soi qu’un enfant, de sa dignité, de sa valeur, du prix qu’il a pour ses parents, pas plus demandeur que lui d’être aimé et reconnu, très factuellement et très logiquement, sans baratin ni grand geste, pudeur et sobriété sont naturelles. Premier jet de la spontanéiét : les questions sur le monde et sur nous, la curiosité des origines, la disponibilité à beaucoup de destins dont il est cru qu’ils dépendent de nous, les débuts de la fidélité aux affinités. Alors Jésus appela un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux. Dieu nous apprit d’abord à contempler, comme Il l’avait fait à chaque soir de sa Création : Dieu vit… je tiens mon âme égale et silencieuse, mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère. Qu’a-stu fait de la vie que je t’ai insufflée, de l’âme que je t’ai donnée, de toi-même dont je t’ai donnée la responsabilité devant Moi et devant tes semblables et tes affectionnés ? Adam, où es-tu ? Attends, le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais. Le doigt sur la gachette, l’Etat qui porte aujourd’hui ce nom a-t-il davantage le sens de Dieu que ceux d’en face… les Iraniens, le Hezbolla… nos dirigeants en France prient-ils … ou tirent-ils les tarots ? Robert SCHUMAN, rentrant tard de l’Assemblée nationale, dormait sur le palier pour ne pas éveiller sa logeuse… dixit l’Abbé Pierre.
après-midi
Arcelor-Mittal donne deux mois au gouvernement pour… le monde renversé : ne entreprise dicte sa conduite à l’Etat. FO appelle à la nationalisation de l’ensemble du site : les hauts-fourneaux que l’étranger multinational ferme, mais la ligne aussi qu’il veut garder, les laminoirs. Le syndicat plus imaginatif que l’Etat, ce n’est pas nouveau.
64% des Français favoroables au pacte de discipline budgétaire ce qui augmente d’autant la responsabilité historique du gouvernement de ne pas recourir au referendum et de forcer la majorité parlementaire tout en la dénaturant puisqu’elle entérine la non-tenue de l’une des promesses les plus topiques (et ce ne fut pas pour peu dans sa victoire) et puisqu’elle ne l‘emporte qu’avec l’appoint de l’opposition. Sous la Quatrième République
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From: b.fdef@wanadoo.fr
Sent: Monday, October 01, 2012 1:30 PM
Subject:
Actualité nationale :
1° les Laender allemands ont des participations industrielles et minières. Ne traiter que les deux hauts fourneaux de Florange nous maintient dans la main de Mittal qui vise sinon au monopole mondial, du moins à un oligopole dont l'Europe est exclue. Proclamer que la nationalisation n'est pas envisageable faute d'argent et faute d'expertise publique est scandaleux. Mittal et les précédents propriétaires ont été archi-aidés depuis Debré et le plan sidérurgie, soit quarante-six ans déjà. L'euro. symbolique pour transformer en entreprise publique le temps nécessaire de voir clair et de marcher à nouveau, ne préjugerait pas de la créance réelle de l'Etat. Quant à l'expertise, elle existe chez les cadres lorrains : c'est notre trésor, sans compter le vivier de nos grandes écoles d'ingénieurs qui ne vont plus qu'à la finance spéculative et internationale faute d'industrie en France.
2° pas de referendum sur le pacte budgétaire ? au prétexte (Lemaire) qu'on n'a pas le temps. Georges Pompidou n'a pas mis un mois pour tenir le referendum de sa saint-Georges en 1972, entre sa conférence de presse et le scrutin-même. Le Parisien assure qu'en ce moment 64% des Français sont pour...
[1] - Isaïe LXVI 10 à 44 ; Paul aux Romains VIII 14 à 17 ; psaume CXXXI ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 5
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