Lundi 8 Octobre 2012
Prier…[1] la parabole dite du bon Samaritain, tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. L’autre avait demandé à Jésus : Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? Le mot à mot instruit. Il s’agit de vie, le docteur de la Loi , l’expert en commandements et sources religieuses sinon spirituelles (le spirituel n’est pas alors un bien, et la prière pas un état, il s’agit quotidiennement de besoins, de nécessités et donc de demandes le splus concrètes et immédiates), l’expert pose une colle mais se met en scène. Jésus enlève toute limite, il n’y a que la vie, si elle n’est pas éternelle, notre vie n’a ni sens ni réalité. Lui et son interlocuteur raisonnent en termes de faire : l’action si invoquée de nos jours. Comme sous le mandat précédent, le site internet de l’Elysée, s’institue : l’action du Président. Agir… La réponse, le questionneur la donne, pas le Christ. Conformation de soi à ce que nous-mêmes nous disons. Quelle action ? Le relationnel. Par hasard, un prêtre descendit par ce chemin ; il le vit et passa de l’autre côté. De même, un lévite arriva à cet endroit : il le vit et passa de l’autre côté. Le péché par omission. Pourtant le Samaritain n’est que naturel : il le vit et fut saisi de pitié. La locution, pour les exégètes qui l’appliquent souvent à Jésus lui-même, est très forte de sens : il fut bouleversé. Conclusion : va et toi aussi, fais de même. Jamais Jésus quand il donne congé, ne part le premier. C’est de lui que l’autre – sauvé ou triste, instruit ou endurci – s’en va et sur ordre. L’Evangile que je proclame n’est pas une invention humaine. Ce n’est pas non plus un homme qui me l’as transmis ou enseigné : mon Evangile vient d’une révélation de Jésus Christ. Renvoi à une personne, bien plus qu’à la relation de Paul avec cette personne. Qu'a raapporté le docteur de la loi à ses collègues ? comment a tourné sa vie ? Jésus s'est tellement mis à sa portée, commençant par du texte, continuant par une histoire, terminant par un conseil.
matin
Politique… je continue de mâcher ma note : le système ne peut plus enfanter pour nous diriger que des personnalités d’abord ambitieuses et culottées. Il est ensuite, avec une expertise seulement électorale, miraculeux que l’élu soit à la hauteur, et nos attentes sont déplacées, la communication et le commentaire sont chacun excessifs et destructeurs, plus rien ne structure l’esprit public. Ce n’est pas forcément pernicieux, le citoyen, le Français se retrouve seul face au civisme et face à ses tâches, à ses possibles cintributions et ce qu’il subit de la politique et de la société l’amène à des synthèses, à des comportements. C’est à cette racine que tout se joue puisque l’économique, le social, et même l’image de notre pays dépendent des femmes, des hommes, des vieux, des jeunes et des enfants que nous sommes dans notre époque et en vivant sur un territoire et à une place sur la planète, très enviables.
Hugo Chavez réélu pour un cinquième mandat, avec 54% des suffrages exprimés et une participation record. Est-ce une démocratie ? il semble que oui même si l’affichage est populiste et socialiste. Les opposants ont réuni 45% des voix, ce à quoi ils n’étaient jamais parvenus. Thèmes communs : l’indépendance et une posture de proximité avec le peuple. – Semaine des Nobel, la France en a obtenu 56 depuis la création de ces prix. Dialogues de France-Infos. avec quelques-uns de nos lauréats, le dire est le même. On est pris au sérieux par ses patrons et hiérarchies dans les domaines scientifiques… on obtient plus facilement des mécénats et des concours. Le montant du prix : un million de dollars jusqu’à présent a été diminué, porté à 930.000 : la crise.
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