samedi 11 juin 2011

Inquiétude & Certitudes - samedi 11 juin 2011


Samedi 11 Juin 2011

Prier …. fête d’un géant, l’alter ego de Paul, dont cependant il n’y a, je crois, aucun écrit… sans doute un homme de relations, de contact, d’analyse des situations, un homme de fidélité au Christ et à ce génie qu’il sut reconnaître et admettre, sans jalousie (personnage et personnalité à « creuser »). L’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche. A son arrivée, voyant les effets de la grâce de Dieu, il fut dans la joie. Il les exhortait tous à rester d’un cœur ferme attachés au Seigneur ; c’était un homme de valeur, rempli d’Esprit Saint et de foi. Une foule considérable adhéra au Seigneur. Consignes de Jésus à ses disciples (et à ceux qui les reçoivent) : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne vous procurez ni or ni argent, ni petite monnaie pour en garder sur vous, ni sac pour la route, ni tunique de recchange, ni sandales ni bâton. Car le travailleur mérite sa nourriture. Dans chaque ville ou village, où vous entrerez, informez-vous pour savoir qui est digne de vous accueillir et restez chez lui jusqu’à votre départ. En entrant dans la maison, saluez ceux qui l’habitent. Si cette maison en est digne, que votre paix vienne sur elle. Si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne vers vous. Sérénité, tranquillité – parfois – de cette mission, de cette propagation d’une simple annonce, d’une vérité pour chacun. Grâce du calme et du travail. Puisse-t-elle toujours nous être prodiguée ! [1]

matin

Je n’ai pas de hargne envers Christine Lagarde. Comme je n’en aurais pas eu envers Dominique Strauss-Kahn s’il avait été le candidat du Parti socialiste. La seule supériorité de l’une sur l’autre est d’avoir su fabriquer son image toute seule. Comme Obama aux Etats-Unis, D.S.K. a été suscité et fabriqué à partir de bien peu. Chacun répond à une nécessité de son camp politique. Lagarde a été une opportunité pour Chirac qui en a été l’inventeur ? ou quelqu’un la lui a-t-il apporté ? Quoiqu’il en soit pour l’immédiat, sa docilité et sa transparence – manifestées par quatre ans sous la férule triomphaliste et narcissique de Sarkozy – promettent une direction générale du F.M.I. totalement absente, sauf pour la montre audio-visuelle des conférences, etc… Rue de Bercy, elle n’a pas émis la moindre synthèse sur la crise, indiqué la moindre stratégie d’ensemble, la moindre médication pour un des éléments de la maladie financière mondiale. Qu’a-t-elle fait à l’Agriculture ? je n’en sais rien. Je ne crois pas qu’elle soit « grand ministre » et comme avocate elle devait être plutôt d’influence et de circuits que de dossiers, si jamais l’on plaide en droit et non en force aux Etats-Unis, dont je n’ai pas la moindre expérience en cela comme en beaucoup.

Quant à D.S.K., la même chose peut se dire. Quel que soit le directeur général, l’institution – en tant qu’instrument – est forcément en avant quand les crises sont de solvabilité. Qu’a-t-il analysé, qu’a-t-il proposé ? c’est resté dans les cartons ou cela s’est étouffé entre gouvernants. On est loin d’un programme rétablissant les avoirs et les acquis français – l’économie industrielle et patrimoniale, le corps social et les modes de financement des diverses solidarités – ni d’une autorité morale dans le pays et pour le monde…

[1] - Actes des Apôtres XI 21 à 26 & XIII 1 à 3 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Matthieu X 7 à 13

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