Mardi 21 Juin 2011
[1] Je viens juste de découvrir que nos chiens, plus enfermés depuis quelques nuits, ont attaqués notre vidéo thèque, et je lis… Ce qui est sacré, ne le donnez pas aux chiens ; vos perles, ne les jetez pas aux cochons, pour éviter qu’ils les piétinent puis se retournent pour vous déchirer. Je reçois un courriel, comme assez fréquemment et de diverses origines, toujours amicales d’ailleurs, sur le financement saoudien de mosquées en Norvège… la passion, la phobie anti-communistes pendant cinquante ou soixante-dix ans… puis la même chose, par substitution chronologique, la haine ani-islamique… comme naguère en France l’anti-germanisme. Nous sommes l’année du centenaire de Joseph Caillaux, chef de gouvernement (le « coup d’Agadir ») et de la première politique pacifiste sinon européenne, conséquente : résultat, trois ans de taule pour un ancien président du Conseil des ministres et une certaine manière de lire la Grande Guerre. Ce qui n’interdit évidemment pas la prudence sur quoi que ce soit. Il est resserré le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. La haine et la guerre proches d’éclater entre Loth et Abraham : ‘ surtout qu’il n’y ait pas de querelle entre toi et moi, entre tes bergers et les miens, car nous sommes frères ! N’as-tu pas tout le pays devant toi ? Séparons-nous donc. Si tu vas à gauche, j’irai à droite et si tu vas à droite, j’irai à gauche ’…. Après le départ de Lth, le Seigneur dit à Abraham : ‘ Lève les yeux et regarde, de l’endroit où tu es, regarde vers le nord et le midi, vers l’orient et l’occident. Tout le pays que tu vois, je te le donnerai ’. Et Abraham élève un énième autel, il alla s’installer aux chênes de Mambré, près d’Hébron. Là va lui apparaître la figure de la Trinité. Sans Dieu que je suis complexe, déprimé et combien me manque le discernement, sans Dieu que le monde est complexe et ne sait que se détruire, mouvement brownien. Seigneur, qui séjournera sous ta tente ?
matin
Journée où je réfléchis en mettant en questions et en perspectives.
Le parcours des présidents de la République précédant l’actuel. Les modes de préparation et de présentation de candidatures. Comment a-t-on fait surgir D.S.K. dès 2007 alors que son bilan gouvernemental était si mince, etque l’expérience s’était interrompue avec l’affaire de la M.N.EF. ? Parcours et fabrication de Ségolène Royal ? alors qu’Hollande et Aubry ont été ou sont secrétaire général du Parti, Ségolène avait tenté de l’être : querelle sur ce scrutin il y a trois ans.
Le Figaro ? comment un tel unisson entre les journalistes, quel que soit le sujet et sans même évoquer le pouvoir qu’il est censé soutenir sur instructions de son propriétaire ? Une pensée commune sans réunion de rédaction, non dite et sans discussion entre les journalistes, puisque par construction, il s’agit toujours de débattre de la nouveauté. Ainsi sur le procès Colonna, Triard assure qu’il s’agit de mafieux et de menteurs et que l’assassinat du plus haut représentant de l’Etat ne peut rester impuni. Procès politique donc, sans le qualifier ainsi.
Libye et Syrie. Le 12 Juillet débat et vote, dont l’issue ne fait pas de doute, à l’Assemblée nationale. Pourquoi la différence ? ici et pas là ? Il ne s’agit pas que de B.H.L. ni du pétrole dont la Syrie n’est que peu productrice. La manière d’étouffer et de réprimer est partout la même, la levée tardive des manifestants favorable au dictateur. Nature et sociologie des armées dans le monde arabe, des conflits : des répressions internes, ou des hostilités entre Etats.
L’affaire de l’adolescente tabassée pour rivalité d’amour avec une condisciple lui adressant son frère. Chorus sur l’horreur mais personne ne met en cause le personnel enseignant ou assaimilable qui n’était pas présent ou qui n’est pas intervenu à la sortie de l’école. Luc Châtel y va, tout en laïussant sur les politiques sécuritaires à long terme, inaugurées par des états-généraux de la sécurité au collège. On fait global quand des mesures très ponctuelles et pratiques sont requises, et l’on fait du texte au petit point quand – la énième réforme judiciaire, et notaamment la justice pour enfants, devenant celle des mineurs et pratiquement analogue à celle des adultes – il faudrait réfléchir et beaucoup concerter. Opposition sur les adolescents délinquants et criminels entre les commentateurs dont un excellent Christophe Daddouche, et l’avocat général près la cour d'appel : Philippe Bilger, très desservi par sa voix. L’enfant en danger ne deviendra pas forcément dangereux ou criminel, mais le jeune criminel est un enfant danger. Unanimité du milieu judiciaire contre cette réforme qui ne sera pas efficace et qui n’est qu’affichage comme en 2007, celle du ministre de l’Intérieur.
Ces confusions qui m’exaspèrent. Axa-banque et Crédit agricole : banque et assurance.
soir
La loi de démagogie. Barack Obama, qui s’est encore plus engagé que son prédécesseur, en Afghanistan, fait publier maintenant qu’il est en pourparlers avec les talibans. Donc, pour partir avant le scrutin présidentiel prochain… de même qu’il se dégage, pour le peu qu’il y était, de la campagne libyenne. La loi américaine d’unilatéralité dans le militaire et dans le politique est une fois de plus confirmée. Il a fallu de Gaulle, depuis son communiqué de l’été de 1963, à propos de l’engagement américain au Laos puis dans toute notre ancienne Indochine, pour que les Etats-Unis aient quelque considération envers leurs alliés. Il y a quinze jours, nous étions traités de minables et de pingres.
A la loi évoquée ci-dessus, Nicolas Sarkozy, expert jusqu’au ridicule ne manque pas. Souvent commissaire de police dans des quartiers cependant bien expurgés avant sa visite, le voici inspecteur d’académie pour « décréter » en Lozère qu’à la rentrée de 2012 on ne fermera plus aucune classe primaire. Des sénateurs sortants lui avaient fait part publiquement que sa politique scolaire leur coûtera leur réélection. Ce qui est fantastique, c’est non seulement l’attribution de compétences, mais le dessaisissement plus seulement des ministres et de toutes autorités dans l’Etat au « profit » du seul président de la République, mais de l’électeur lui-même, puisqu’à la rentrée de 2012, il y a de bonnes chances que Sarkozy soit PDG quelque part dans du juteux et en difficulté de couple avec sa troisième épouse…
La loi de démagogie. Barack Obama, qui s’est encore plus engagé que son prédécesseur, en Afghanistan, fait publier maintenant qu’il est en pourparlers avec les talibans. Donc, pour partir avant le scrutin présidentiel prochain… de même qu’il se dégage, pour le peu qu’il y était, de la campagne libyenne. La loi américaine d’unilatéralité dans le militaire et dans le politique est une fois de plus confirmée. Il a fallu de Gaulle, depuis son communiqué de l’été de 1963, à propos de l’engagement américain au Laos puis dans toute notre ancienne Indochine, pour que les Etats-Unis aient quelque considération envers leurs alliés. Il y a quinze jours, nous étions traités de minables et de pingres.
A la loi évoquée ci-dessus, Nicolas Sarkozy, expert jusqu’au ridicule ne manque pas. Souvent commissaire de police dans des quartiers cependant bien expurgés avant sa visite, le voici inspecteur d’académie pour « décréter » en Lozère qu’à la rentrée de 2012 on ne fermera plus aucune classe primaire. Des sénateurs sortants lui avaient fait part publiquement que sa politique scolaire leur coûtera leur réélection. Ce qui est fantastique, c’est non seulement l’attribution de compétences, mais le dessaisissement plus seulement des ministres et de toutes autorités dans l’Etat au « profit » du seul président de la République, mais de l’électeur lui-même, puisqu’à la rentrée de 2012, il y a de bonnes chances que Sarkozy soit PDG quelque part dans du juteux et en difficulté de couple avec sa troisième épouse…
Ségolène Royal comparant les 66.000 emplois sucrés dans l’éducation nationale en quatre ans à une gestion d’entreprise ayant licencié à ce point, conclut : je créerai ou rétablirai. Fort bien, mais c’eût été mieux (et plus réaliste) qu’elle dise : nous. – Je commence de m’inquiéter, ce « je » présidentiel, ce mêle-tout quotidien, ne risque-t-il pas de rester la norme pour le successeur, homme ou femme ? Marquer, marquer ! Il va falloir de l’intelligence à l’Elysée, pas seulement de l’esprit d’équipe ou la mémoire des promesses (promesses pour le moment éparpillées et peu saillantes, sur les retraites, le retour au statu quo ante pour l’âge et les annuités, n’est dit que du bout des lèvres).
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