Mercredi 22 Juin 2011
Prier … C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Pas de témoignage, pas d’enseignement, pas de « transmission » sans la sincérité d’une vie, d’un comportement. Humanité du Christ qui me prend de plues en plus : contemplation autant qu’étude de textes : qui était-il ? ce qu’Il a dit être, plus d’ailleurs selon une mission, selon ce qui avait été prophétisé, selon sa relation au Père, mais aussi par son comportement d’homme. Ce que note Jean l’évangéliste. Mais un homme parfait. Parfait en quoi ? Réponse du Christ dans sa recommandation aux apôtres : soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait… Tout arbre bon donne de beaux fruits. Est-ce la logique du dicton d’ancien régime : bon sang ne peut mentir… Non, je crois que la comparaison végétale agricole éclaire davantage, quoique nous soyons bons par destination : vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis. Bons, féconds parce que choisis. Dieu a choisi de nous créer, Il nous a choisis morceau par morceau, pièce à pièce, instant de notre vie, de nos dénégations et de nos élans vers Lui et vers nos frères et sœurs, nos aimés et nos ennemis. Choisis à notre rythme, petit à petit. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux s’empara d’Abraham, une sombre et profonde frayeur le saisit. Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les quartiers d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abraham. Apparemment, c’est une alliance où l’un demande à l’autre une disponibilité totale, et celui-là en est gratifié par une descendance de son sang et un pays attitré. Les fruits que nous donnons, nous viennent de Dieu. Alliance de prédilection. Dieu se plaît à nous gratifier, Il nous donne ce dont nous avons à être féconds. Abraham ne demande qu’à transmettre… ce n’est ni détaillé ni explicité, c’est seulement mais tellement naturel, un enfant de son sang. Qu’est-ce que tu vas me donner ? Je suis sans enfant… Tu ne m’a pas donné de descendance. Réponse… regarde le ciel et compte les étoiles, si tu le peux… Vois quelle descendance tu auras ! Re-question ? comment vais-je savoir ? Elle porte sur le pays pour lequel Abraham s’était mis en route sur ordre. Celle de la descendance est affaire de foi jusqu’au bûcher même d’Isaac, couteau brandi : Abraham eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. La foi, œuvre et fruit, alors que nous la « concevons » comme un mouvement intime. Œuvre de Dieu, fruit qu’il nous est donné d’avoir. Cherchez sans trêve sa face. Commandement-recommandation pour la suite de ma vie… pas seulement faire ou être, mais chercher. Dieu se laissant voir, donc … un brasier fumant et une torche enflammée passèrent…
Des retournements de perspectives, ces jours et heures-ci, qui changent énormément de choses mais pas les gens.
D’abord, il est clair (sommaire du tome II des mémoires de Chirac) que l’ancien président de la République veut l’échec de son successeur, et qu’il est bien placé pour y contribuer. Le « je te tiens par la barbichette » - dans les affaires d’emplois fictifs de la ville de Paris et dans Clearstream -, ne tournera pas à son désavantage, il a enfin la main sur Sarkozy, il est populAire, à tort ou à raison, l’autre ne l’est pas. Cette volonté de nuire peut être déterminante. Le sortant ne peut pas faire davantage vers le Front national, ou plutôt les électeurs de ce parti, que depuis un an, car Marine Le Pen au contraire ne lui fera aucun cadeau, sauf à demander des portefeuilles contre un soutien mortfière au second tour, si elle n’y ait pas. La partie se joue au centre, qu’il y ait un seul candidat : Borloo, ou qu’il y en ait trois : Villepin, Morin et Borloo, en sus évidemment du centriste d’origine, Bayrou. Il vaut même mieux pour les opposants de gauche et pour Le Pen, qu’il y en ait beaucoup, de manière à ce que Sarkozy ne puisse en décourager ou en acheter qu’un ou deux, mais pas tous, les restant profitant du départ des dégonflés. Une qui ne le sera pas, est Christine Boutin.
Secondement, la campagne présidentielle américaine, sur fond d’échec d’Obama, sans leadership mondial (ce qui n’est jamais arrivé aux Etats-Unis depuis Carter) va se jouer en bonne partie sur les engagements à l’étranger. Comme je le prévoyais pour McCain que j’aurais préféré comme président parce qu’ancien combattant ai Vietnam, il avait l’autorité sur lui-même et sur son parti pour faire revenir les « boys », le candidat républicain – étudier celui qui est en train d’émerger – va s’y employer. Ce qui ridiculise notre débat du 12 Juillet sur l’intervention libyenne.
Le débat entre les Allemands et les autres membres de la zone euro. pratiquement représentés par la BCE et singulièrement le Français Trichet, est productif s’il aboutit à une gouvernance politique de la Banque centrale – pourquoi pas une dévaluation de l’euro. qui est de la compétence des chefs d’Etat et de gouvernement ? – et à une réflexion sur l’éligibilité à la zone euro.
Le G 20 sur l’agriculture présente surtout le trait d’être « déconnecté » des autres sommets thématiques, or tout se tient du commerce à la monnaie, notamment en matière agricole, en comprenant même dans la chaîne de ces solidarités, les engagements climatiques.
Prier … C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Pas de témoignage, pas d’enseignement, pas de « transmission » sans la sincérité d’une vie, d’un comportement. Humanité du Christ qui me prend de plues en plus : contemplation autant qu’étude de textes : qui était-il ? ce qu’Il a dit être, plus d’ailleurs selon une mission, selon ce qui avait été prophétisé, selon sa relation au Père, mais aussi par son comportement d’homme. Ce que note Jean l’évangéliste. Mais un homme parfait. Parfait en quoi ? Réponse du Christ dans sa recommandation aux apôtres : soyez parfaits comme votre Père du ciel est parfait… Tout arbre bon donne de beaux fruits. Est-ce la logique du dicton d’ancien régime : bon sang ne peut mentir… Non, je crois que la comparaison végétale agricole éclaire davantage, quoique nous soyons bons par destination : vous, la race d’Abraham son serviteur, les fils de Jacob, qu’il a choisis. Bons, féconds parce que choisis. Dieu a choisi de nous créer, Il nous a choisis morceau par morceau, pièce à pièce, instant de notre vie, de nos dénégations et de nos élans vers Lui et vers nos frères et sœurs, nos aimés et nos ennemis. Choisis à notre rythme, petit à petit. Au coucher du soleil, un sommeil mystérieux s’empara d’Abraham, une sombre et profonde frayeur le saisit. Après le coucher du soleil, il y eut des ténèbres épaisses. Alors un brasier fumant et une torche enflammée passèrent entre les quartiers d’animaux. Ce jour-là, le Seigneur conclut une alliance avec Abraham. Apparemment, c’est une alliance où l’un demande à l’autre une disponibilité totale, et celui-là en est gratifié par une descendance de son sang et un pays attitré. Les fruits que nous donnons, nous viennent de Dieu. Alliance de prédilection. Dieu se plaît à nous gratifier, Il nous donne ce dont nous avons à être féconds. Abraham ne demande qu’à transmettre… ce n’est ni détaillé ni explicité, c’est seulement mais tellement naturel, un enfant de son sang. Qu’est-ce que tu vas me donner ? Je suis sans enfant… Tu ne m’a pas donné de descendance. Réponse… regarde le ciel et compte les étoiles, si tu le peux… Vois quelle descendance tu auras ! Re-question ? comment vais-je savoir ? Elle porte sur le pays pour lequel Abraham s’était mis en route sur ordre. Celle de la descendance est affaire de foi jusqu’au bûcher même d’Isaac, couteau brandi : Abraham eut foi dans le Seigneur et le Seigneur estima qu’il était juste. La foi, œuvre et fruit, alors que nous la « concevons » comme un mouvement intime. Œuvre de Dieu, fruit qu’il nous est donné d’avoir. Cherchez sans trêve sa face. Commandement-recommandation pour la suite de ma vie… pas seulement faire ou être, mais chercher. Dieu se laissant voir, donc … un brasier fumant et une torche enflammée passèrent…
Des retournements de perspectives, ces jours et heures-ci, qui changent énormément de choses mais pas les gens.
D’abord, il est clair (sommaire du tome II des mémoires de Chirac) que l’ancien président de la République veut l’échec de son successeur, et qu’il est bien placé pour y contribuer. Le « je te tiens par la barbichette » - dans les affaires d’emplois fictifs de la ville de Paris et dans Clearstream -, ne tournera pas à son désavantage, il a enfin la main sur Sarkozy, il est populAire, à tort ou à raison, l’autre ne l’est pas. Cette volonté de nuire peut être déterminante. Le sortant ne peut pas faire davantage vers le Front national, ou plutôt les électeurs de ce parti, que depuis un an, car Marine Le Pen au contraire ne lui fera aucun cadeau, sauf à demander des portefeuilles contre un soutien mortfière au second tour, si elle n’y ait pas. La partie se joue au centre, qu’il y ait un seul candidat : Borloo, ou qu’il y en ait trois : Villepin, Morin et Borloo, en sus évidemment du centriste d’origine, Bayrou. Il vaut même mieux pour les opposants de gauche et pour Le Pen, qu’il y en ait beaucoup, de manière à ce que Sarkozy ne puisse en décourager ou en acheter qu’un ou deux, mais pas tous, les restant profitant du départ des dégonflés. Une qui ne le sera pas, est Christine Boutin.
Secondement, la campagne présidentielle américaine, sur fond d’échec d’Obama, sans leadership mondial (ce qui n’est jamais arrivé aux Etats-Unis depuis Carter) va se jouer en bonne partie sur les engagements à l’étranger. Comme je le prévoyais pour McCain que j’aurais préféré comme président parce qu’ancien combattant ai Vietnam, il avait l’autorité sur lui-même et sur son parti pour faire revenir les « boys », le candidat républicain – étudier celui qui est en train d’émerger – va s’y employer. Ce qui ridiculise notre débat du 12 Juillet sur l’intervention libyenne.
Le débat entre les Allemands et les autres membres de la zone euro. pratiquement représentés par la BCE et singulièrement le Français Trichet, est productif s’il aboutit à une gouvernance politique de la Banque centrale – pourquoi pas une dévaluation de l’euro. qui est de la compétence des chefs d’Etat et de gouvernement ? – et à une réflexion sur l’éligibilité à la zone euro.
Le G 20 sur l’agriculture présente surtout le trait d’être « déconnecté » des autres sommets thématiques, or tout se tient du commerce à la monnaie, notamment en matière agricole, en comprenant même dans la chaîne de ces solidarités, les engagements climatiques.
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