lundi 16 mai 2011

Inquiétude & Certitudes - lundi 16 mai 2011

Lundi 16 Mai 2011


Tristesse pour notre pays, quel que soit le personnage par lequel redoublent les ravages pour notre image danns le monde et notre discernement sur nous-mêmes, ravages initiés par un autre, lui-même né politiquement de tant d’anti-modèles s’il doit s’agir d’éthique, de grandeur et d’affection pour ce pays qui est le nôtre, et pour nous tous égaux en dignité avec quelque élu ou éligible que ce soit. Hélas ! consul videt, hic tamen vivit. Prier… cette prière naguère pour le souverain, puis pour la République. Alors Pierre reprit l’affaire depuis le début et leur exposa tout en détail. Cause difficile mais décisive. Le cheminement, Pierre ne change pas, comme au lavement des pieds, il se récrie : Allons, Pierre, immole ces bêtes, et mange-les – Certainement pas Seigneur ! Jamais aucun aliment interdit ou impur n’est entré dans ma bouche. Maïeutique divine, la vision ou le songe (le passage de Paul en Europe, Joseph averti comme les mages en songe). Conclusion et décision, comme dans l’auberge d’Emmaüs : alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite. La vraie culture, la culture totale, celle de l’âme, qui assemble le disparate et en rend raison est cette mémoire et cette fidélité. Ce n’est pas synonyme, la fidélité dans la foi et la confiance me fait comprendre ce que me re-présente la mémoire. Le chef de l’Eglise est alors compris : en entendant ces paroles, ils se calmèrent et ils rendirent gloire à Dieu. Certes, l’exclusivité du salut – héritée du judaïsme – leur échappe mais ils sont soudainement illuminés par ce qu’ils gagnent : la foi des autres, le baptême de tous consolident et confirment les nôtres. Il ne me reste plus qu’à faire silence et continuer en regardant-écoutant : j’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Pierre a d’ailleurs, en une saisissante dialectique historique, justifié par avance toute la geste de Paul en argumentant pour l’accueil des païens, ce qui suppose non de les combattre – cf. les passionnés de l’islamophobie – mais de communier avec eux. Tu es entré chez les hommes qui n’ont pas la circoncision, et tu as mangé avec eux… Voici que les païens eux-mêmes ont reçu de Dieu la conversion qui fait entrer dans la vie. Reçu de Dieu, pas de nous… [1]

début de matinée

D.S.K. sorti du commissariat à cinq heures de ce matin pour notre heure, menotté et entre deux policiers. Sera présenté au juge dans l’après-midi. S’est prêté à des tests. De nouveaux prélèvements auront lieu à l’hôtel. La photo. de l’A.F.P. le donnant de profil mais de buste seulement avec les policiers, le montre… beau et grave de visage. – débat intéressant comme chaque matin sur France-Infos. : Laurent Joffrin et Sylvie Pierre-Brossolette. Pourquoi n’a-t-on que la version de la femme de chambre, et pas celle de D.S.K. alors qu’il a été rencontré par ses avocats ? La victime en France, c’est D.S.K. mais aux Etats-Unis c’est la femme de chambre. La jeune fille agressée naguère et qui n’a pas porté plainte, avait été interrogée à l’époque par les journalistes dont l’Obs. : rien ne fut publié parce qu’elle ne convainquait pas complètement, incapable qu’elle était de dire le lieu…Pas de commentaire sur l’impact pour l’Elysée. Silence de Sarkozy.

Evidence, le P.S. ne trouvera sa crédibilité que dans une très forte cohésion et il me semble que seule l’entente en communication et en jeux internes d’influence des trois anciens Premiers Ministres, serait de nature à donner quelque légitimité au candidat ou la candidate quels qu’ils soient. Fabius, malheureusement, aura encore le « sang contaminé » sur lui. Jospin conviendrait. Intégrité personnelle et expérience, même si… Je vais essayer de le propager.



fin de matinée

Le manque d’égards des Américains est choquant. Une personnalité importante – non parce qu’elle est importante mais parce qu’elle est particulièrement vulnérable à la rumeur et à l’image – doit être traitée spécialement. Dans le cas de D.S.K., la libération sur parole. La presse quotidienne semble dég. avec un jeu de mots sur le vin français et le gémissement français, ou bien le voyage de la honte. D.S.K. hagard et surphotographié, épuisé par quarante heures de garde à vue. Le compassionnel est nettement en faveur de D.S.K. : était-ce prévisible ?

Si complot il y a eu, qui y a intérêt ? pas les Etats-Unis, ni un Etat tiers, mais Sarkozy et les banques ou agences de notation. Je suis ébranlé par le dire – hier soir – de Michel Sapin et maintenant d’Henri Emmanuelli. Ce dernier n’a aucune affinité avec la ligne idéologique de Strauss-Kahan, mais il assure que le connaissant depuis trente ans, cela ne colle pas. Josi P., bien placée par son mari, a une sensibilité que je n’avais pas et dont les médias ne font pas état. Au niveau de D.S.K, on a jour et nuit plusieurs gardes du corps. On a également une ou un secrétaire, les communications. Enfin, il avait un appartement de fonction à New-York, alors pourquoi l’hôtel ?

J’écris aux trois anciens Premiers Ministres socialistes, en termes identiques, sauf à remplacer les noms : Laurent Fabius, Lionel Jospin, qui chacun ferait un excellent candidat d’expérience et de stabilité, et Pierre Mauroy, à eux trois ensemble, restaurer le crédit moral de la gauche, peser pour un programme de rupture, adouber le candidat, si ce n’est l’un des deux premiers :

Cher Monsieur le Premier Ministre (en l’occurrence, Laurent Fabius),
je me permets de m’adresser à vous, parce que je vous connais, que vous me connaissez et que j’ai confiance en vous – capacités et jugement, influence aussi dans notre gauche et pour notre pays – et je le fais dans les mêmes termes à Pierre Mauroy et à Lionel Jospin, chacun comme vous ancien Premier ministre.

Je crois en effet qu’à vous trois vous pouvez à la fois donner toute légitimité au candidat ou à la candidate du Parti socialiste, et aussi au programme qui doit être lapidaire et parlant. Il se trouve qu’aujourd’hui Dominique Strauss-Kahn est en difficulté. Votre entrée à trois en lice pour la gauche et pour le pays peut compenser largement les péripéties ou le drame en cours.

Dans l’état – maintenant – des candidatures (et je n’aurais pas soutenu celle de D.S.K., précisément trop vbulnérable par ce que les Américains ont pu collecter sur lui en cinq ans de vie parmi eux, et en rien candidat de rupture par rapport à Sarkozy dont il est le débiteur pour sa place), il me semble que personne ne se distingue au Parti socialiste. En charisme et en autorité morale. Comme ce fut le génie de François Mitterrand. Vous-même ou Lionel Jospin seriez un candidat d’expérience et d’éthique, c’est évident. Il faut y songer sérieusement. Peu importe les procédures, le candidat doit être extrêmement solide et vite investi. Soutenu par vous trois. Ma préférence est vous ou Lionel Jospin. Si ce doit être quelqu’un qui n’a pas votre expérience et votre passé, il faut votre portance à tous trois devant les Français.

Programme. Certainement celui qu’impose un parti aux Français soucieux d’opposition et que soit raturé tout ce qui a été fait depuis quatre ans et qui nous a nuis et qui nous a enlaidis. L’image de la France, soi-disant abîmée par D.S.K. (mais les Etats-Unis par leur évident manque d’égards à proportion de la vulnérabilité d’une personnalité très notoire), a d’abord et fondamentalement été abîmée par Sarkozy, notamment depuis le discours de Grenoble.

Un programme qui soit repris de ce que souhaitent les Français d’opposition et qu’accepteraient certainement – parce que c’est vraiment la tripe française – bien des électeurs d’autres opinions :
. rétablissement de la démocratie par une pratique sincère de la collégialité dans l’exécutif et du parlementarisme,
. rétablissement du service public (la Charte du contribuable d’Octobre 2005 le considère explicitement en ouverture comme la valeur première de la République, le traité de Lisbonne comme s’en est glorifié Sarkozy en le faisant adopter lui a rendu ses lettres de noblesse dans la geste européenne), y compris avec un secteur public industriel et commercial : la Poste, Renault, France-Télécom. ne sont pas fongibles. L’énergie et les chemins de fer peuvent être concurrentiels, mais cela n’empêche une entreprise publique. Culture du patrimoine industriel, agricole et commercial,
. nationalisation des banques pour un terme conditionné par la reprise économique et la remise en ordre du commerce et de la finance internationale (en particulier la question des dettes souveraines, des agences de notation et de la spéculation sur les obligations),
. « remise à plat » de la question des retraites et sans doute de l’ensemble des prestations sociales,
. restauration en « ardente obligation » de la politique d’aménagement du territoire et de la planification « souple à la française », lieu de toute concertation économique et sociale, instrument de la solidarité entre tous nos territoires.
. droits de l’homme : la France ne peut faillir même si Commission européenne et Vatican ont manifesté une indulgence étonnante après un premier mouvement de sévérité. Nos établissements pénitentiaires, les camps ad hoc pour sans-papiers, les « délits de faciès », le racisme ambiant dans le discours public.

C’est criant pour une majorité des Français.

Plusieurs contributions à la réorganisation internationale, aussi, mais que je reconnais plus sensibles et discutables :
. il n’y a plus de « processus de paix au Proche-Orient », depuis l’assassinat d’Itzahak Rabin. L’Etat palestinien n’est pas viable ni digne, au surplus Israël n’en veut manifestement pas. Un Etat unitaire laïc où les droits des Arabes et des Juifs ne seront pas garantis par la supériorité de l’Etat sioniste sur tout autre pays dans la région, mais par la Consitution et les tribunaux de cette Palestine pour tous. Jérusalem éventuellement sous statut multiconfessionnel, en sus de son rôle de capitale politique,
. redémarrage européen par l’élection du président de l’Union au suffrage de tous les citoyens européens considérés dans une circonscription unique, prérogative de ce président d’en appeler au referendum sur les sujets ressortissant des traités,
. re-sortie de l’O.T.A.N., militance pour une force permanente des Nations Unies (proposition de la France au moment où se négocia la Charte),
. propositions pour la représentation des peuples dans le système onusien et pas seulement des gouvernements et des Etats,
. protectionnisme entre zones chacune homogène socialement et fiscalement, le libre-échange que pour ce qui n’est trouvable ou produit dans chacune des zones,
. mondialisation humaine et culturelle (frontières, notamment européennes, fermées aux productions du dumping social et fiscal, voire de l’esclavage et de la spéculation, mais ouvertes aux idées, aux religions et surtout aux personnes – déclinaison internationale des droits de l’homme).

Si d’aventure notre candidat – vous-même ? – n’est pas au second tour, soutien à Sarkozy seulement contre engagement d’un gouvernement d’union nationale formé par les partis et selon un Premier ministre consensuel.

début d’après-midi

D.S.K. aurait, au début d’Avril, évoqué la probabilité de pièges qui lui seraient incessamment tendus, avec comme appât les femmes, puisque l’on sait que… réunion avec des journalistes le 28 Avril, au cours de laquelle il semblait traqué. Rumeur aussi que Sarkozy se serait vanté de préparer une campagne de calomnies. Le tir est groupé en chronologie, la voiture, les costumes, la femme de chambre.

fin d’après-midi

Une Jessica Jackson, juge unique, décide sans appel le maintien en détention de Strauss-Kahn. Images, photos. films… évidence de l’humiliation publique sans que la culpabilité soit établie, déséquilibre totale avec la victime dont le dommage n’a été que privé. Empêché de parler par son avocat. Où est le fils de Simone Veil qui s’engraisse à défendre Chirac, et qui devait porter la plainte contre France-Soir ? Prison jusqu’au vendredi 20 Mai. Prétexte : similitude avec l’affaire Polanski, le prévenu tentait de fuir quand il a été appréhendé, pas de convention d’extradition entre la France et les Etats-Unis.

Je courielle à l’Elysée pour que l’on s’y engage à faire libérer notre compatriote. Question d’honneur, pas tant national, que du président régnant si rapide dans ses prises de parole pour certains. Le silence de l’Elysée, pilotant par téléphone les dires distillés par Coppé, Juppé et Kosciuzko-Morizet, le soi-disant respect de la présomption d’innocence (ce qui est nouveau dans l’attitude de Sarkozy vis-à-vis des décisions de justice ou des inculpations, cf. Colonna ou Villepin) est plus éloquent qu’une déclaration. Silence d’une grande lâcheté montrant un soudain regain d’espérance de gagner la prochaine élection, grâce à cette déconfiture.

----- Original Message -----
From:
Bertrand Fessard de Foucault
To:
Christian Frémont, directeur du cabinet du président de la République
Sent: Monday, May 16, 2011 9:51 PM
Subject:
sujet : situation insultante pour la France faite à Dominique Strauss-Kahn

Cher Préfet, cher ami,

il me semble que le Président de la République ne serait pas déplacé s'il faisait savoir au gouvernement américain - par exemple en rappelant notre ambassadeur pour consultation - qu'il est insultant pour la France, quels que soient les clivages politiques, les opinions et paris de chacun sur le proche avenir, que notre compatriote Dominique Strauss-Kahn ne soit pas libéré sur parole d'honneur de rester où qu'il soit sur la plantèe à la disposition de la justice américaine. Qu'il est grave que ne soit pas considérée la vulnérabilité à l'image, à la rumeur d'une personne quand elle est un personnage de très grande notoriété et de très grande fonction, et qu'en conséquence il n'ait pas été jusqu'à présent accordé à Dominique Strauss-Kahn des égards qui ne serait nullement mépris de la victime, s'il est avéré qu'il y a victime, mais simple rétablissement d'une certaine équité. Le dommage subi par la femme de chambre, s'il est avéré, est resté du domaine privé et précisément sans témoin. Le dommage subi par Dominique Strauss-Kahn est une humiliation publique, médiatique, insistante. Sans doute, les systèmes de droit sont-ils différents, mais l'opinion française ne peut que s'étonner d'une juridiction à juge unique statuant en quelques minutes sans appel avec comme argument de l'accusation, le précédent de Polanski.

Prendre à coeur le sort fait à notre compatriote - d'autant plus vexatoire et anticipant l'établissement de sa culpabilité - qu'il est célèbre, serait de la part du Président chevaleresque et conséquent.

Puis-je y compter ? Je suppose que je ne suis pas seul à vous adresser ce genre de prière.

Bien chaleureusement.


Douter de sa parole à rester à la disposition de la justice américaine est insultant. Le manque d’égards envers une personnalité aussi notoire est un déni de justice, puisque la notoriété rend vulnérable tandis que la supposée victime a fortune faite dans l’affaire. J’écris donc à l’ambassadeur des Etats-Unis mon scandale.

Monsieur l’Ambassadeur,

simple citoyen français sans fonction, ni décoration, ni appartenance et ne partageant ni l’appréciation générale, jusqu’à ces dernières heures, du parcours de l’actuel directeur général du Fonds monétaire international, ni la ligne générale de ses convictions socialistes si tant est qu’elles le soient,

je voudrais vous faire part de mon profond étonnement et de mon grand regret à propos de la manière dont est traité actuellement Dominique Strauss-Kahn.

Plus un homme est notoire, plus il est vulnérable. Sans doute est-ce à lui d’abord d’être prudent et aussi irréprochable. Mais il est du devoir de toute autorité hôte d’un étranger ou de tout responsable vis-à-vis des élites que se donnent ses compatriotes, à tort ou à raison, de pratiquer cette équité qui ne se codifie pas : plus la vulnérabilité est grande, plus il convient de la considérer. Celle de mon compatriote est grande, la souffrance et l’humiliation qui lui sont faites sont peut-être légales aux Etats-Unis mais la disparité entre la publicité faite au présumé coupable et l’anonymat dans lequel reste enveloppée la victime (dont la fortune à venir est d’ailleurs faite) n’est pas soutenable de la part d’un pays aussi fin et cultivé que le vôtre, porteur aux mêmes époques que nous des valeurs et des écrits qui firent la Révolution américaine et, en partie à l’exemple de celle-ci, la Révolution française.

L’amitié franco-américaine est faite autant des souvenirs de la guerre de votre Indépendance que de votre arrivée sur nos fronts de la Grande guerre en 1917 ou sur nos plages en 1944, que d’une commune tolérance, la vôtre à nous entendre critiquer votre propre guerre d’Indochine ou vos geôles à Guantanamo assortissant votre invasion d’un pays tiers, la nôtre à constater le gaspillage de votre hégémonie et à cependant vous suivre en Afghanistan ou dans ces formes aberrantes du commandement intégré de l’O.T.AN. Chaque pays fait son propre malheur, chacun de nous recèle le meilleur et le pire, mais le fonctionnement d’une justice telle que la vôtre s’est donnée à voir hier – mondialement – avec une formation juridictionnelle à juge unique et sans appel, se fondant sur un précédent étonnant d’inadéquation (Polanski : inculture de la juge ? psychologie simpliste ?) et surtout ne sachant pas discerner que la parole d’honneur du prévenu vaut toutes les certitudes et toutes les garanties.

Le maintien en détention, le traitement de droit commun d’un Français tel que celui dont il s’agit, a certes sa légalité – toute puissante puisque s’appliquant chez vous, mais toute relative au regard du droit naturel à la dignité humaine – mais ils montrent un visage des Etats-Unis que ne peuvent estimer, aimer ni comprendre les Français, vos amis.

Je sais bien que l’observateur si introduit qu’est par fonction l’ambassadeur des Etats-Unis à Paris, ne peut de son côté avoir, intimement, grand respect pour ce dont il est témoin chez nous, notamment depuis 2007, avec ces procédures vis-à-vis des hommes politiques effectivement scandaleuses d’arrangements et de conciliabules. Et sans doute ne reconnaissez-vous plus la France en écoûtant le discours présidentiel du 30 Juillet 2010 ou en visitant – ce que vous devriez faire, si vous ne l’avez déjà fait – nos camps de rétention pour immigrés sans papiers.

Donnez-nous le bon exemple. C’est affaire d’intelligence et aussi de respect. Intelligence de nos relations et respect de la dignité humaine. Votre président – Monsieur Barak Obama – alors même que la Commission européenne (Madame Viviane Reding) et le Pape Benoît XVI étaient revenus sur leur premier mouvement de désapprobation de notre discours public l’été dernier, avait su dire le legs mondial de l’Amérique en nous reprochant notre irrespect de la personne humaine. A votre tour maintenant, d’être dignes de cette attente.

Très attentivement et en grande considération pour vous-même et pour votre pays.

Bertrand Fessard de Foucault

à Son Excellence Monsieur Charles Hammermann RIVKIN,
Ambassadeur des Etats-Unis en France – 2 avenue Gabriel . 75008 Paris

début de nuit

Il est évident que si Strauss-Kahn s’en tire, il est élu président de la République française avant la lettre et incarnera une façon d’héroïsme face à l’emprise et à l’empire américains…

[1] - Actes des Apôtres XI 1 à 18 ; psaume XLII ; évangile selon saint Jean X 11 à 18

Aucun commentaire: