Mercredi 7 Juillet 2010
Prier…[1] liste des apôtres et le premier des envois en mission ou plusieurs récits du même mouvement : ces douze, Jésus les envoya en mission (avec) le pouvoir d’expulser les esprits mauvais et de guérir toute maladie et toute infirmité. Je préfère ne pas regarder les missionnaires, mais le Christ restant seul, à prier sans doute, à penser à ceux qu’Il a envoyés et surtout à ceux qui seront ainsi amenés à lui… pas chez les païens… plutôt vers les brebis perdues… D’autres passages au contraire, insistent sur ces païens dont Jésus rencontre beaucoup et dont Pierre et Paul feront le grand champ d’apostolat. C’est surtout parmi les brebis perdues que je dois me ranger : l’évangile donne une foule de portraits et de situations de rencontre, mais la décisive n’est pas dite, sauf suggestion pour la vocation des premiers apôtres. Ces rencontres du Christ par un tiers, le missionnaire qu’il a envoyé. Et l’essentiel n’est pas ce tiers, mais celui auquel il nous adresse. La clé de nos vies est là. Nativement perdu par le péché originel, ou renégat (psychologie et observation de l’Islam, assez conforme à ce récit de la Genèse et de la première faute humaine), je suis la cible de Dieu et de toute propagation de la foi : le Royaume de Dieu est tout proche, c’est le dénouement d’une existence harrassante ou déviante. Faites des semailles de justice, récoltez une moisson de miséricorde, défrichez vos terres en friche. Il est temps de chercher le Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne répandre sur vous une pluie de justice. Que je fasse et vive ainsi. Nous en sommes tous là, la part d’initiative face à Dieu qui nous cherche.
Suite… je serai dans le gouvernement ou dans la majorité, je chercherai tout simplement à établir la probabilité. Les Bettencourt, comme les Dassault comme d’autres argentiers ont arrosé chacun des grands partis à la veille des élections. Tout simplement pour amoindrir le risque de n’avoir pas de débiteurs dans les allées du pouvoir prochain… D’autre part, il est étonnant qu’on n’ait pas prévu, dès le début de l’affaire Banier-Bettencourt que l’on allait remonter à Woerth et à Sarkozy, aux financements politiques, et aux complaisances fiscales, et qu’on n’ait donc pas mis en place soit un contre-feu côté Woerth, soit une certaine préparation des témoins. Il y a chez tous les orpfèvres du cynisme une part de naïveté : le pas vu-pas pris de l’enfant, mais cela, cet enfant-là, on ne l’est qu’une fois.
François Fillon, parfaitement à l’écart de tout cela, se donne les gants de défendre Woerth : réunion de 150 députés de la majorité à Matignon. Pas de novation : n’importe qui dit n’importe quoi. Réponse de Médiapart : l’enquête de journalisme est tellement ajustée qu’elle est reconnue comme auxiliaire décisif de la justice (une décision de correctionnelle la semaine dernière à Versailles…)
[1] - Osée X 1 à 12 ; psaume CV ; évangile selon saint Matthieu X 1 à 7
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire