Le 23/02/2022 à 13:53, Bertrand Fessard de Foucault a écrit : engagement à prendre par le Président au moment de solliciter un second quinquennat
Monsieur le Secrétaire général,
permettez-moi de vous demander de mettre sous les yeux du Président de la République ce qui suit.
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Monsieur le Président de la République,
le désaveu massif des Français pour la "politique", leur abstention grandissante en nombre, déjà très sensible pour votre première élection, a deux causes actuelles : 1° l'absence de prise des Français sur la décision politique, en fait et en contenu ; 2° certains comportements, le vôtre rejetant les principales conclusions du "grand débat national", notamment le voeu du referendum d'initiative citoyenne ou populaire, ou ne respectant pas votre engagement de soumettre au referendum les voeux de la conférence citoyenne sur le climat, et à présent les ralliements à vous, avant même que vous vous soyez déclaré candidat (les personnalités du Parti socialiste), l'impossibilité de certains candidats très favorisés par les sondages de recueillir les parrainages en nombre requis.
Les menaces dont font l'objet certains élus au Parlement sont injustifiées : la pratique de votre premier quinquennat a laissé peu de place aux députés pour le contrôle du Gouvernement : découpler l'élection législative de l'élection présidentielle en rétablissant le septennat.
Pour faire revenir les électeurs aux urnes, des engagements de votre part dans l'annonce-même de votre candidature, seraient opérants :
- légalisation du vote blanc,
- quorum de participation pour que soit valable n'importe quel scrutin dans quelque élection de droit public que ce soit,
- révision des ajustements de 1975 et suivants ayant porté à 500 le nombre de signatures requises pour toute candidature à la présidence de la République, et décrété leur publication par tirage au sort si leur nombre excède les 500 requis au minimum, puis intégralement ;
Une session extraordinaire du Parlement peut d'ailleurs produire tout cela dans les jours qui viennent, ou des ordonnances à votre signature.
Pour la durée de votre prochain quinquennat (dix ans de "règne" : ce qui sera sans précédent depuis le général de Gaulle, car François Mitterrand et Jacques Chirac avec quatre ans de "cohabitation" pour le premier et cinq pour le second, ont vu leur durée respective d'exercice partiellement amputée en capacité et en "poids" politique direct) :
- l'inscription dans la Constitution des matières législatives désormais soumises au referendum, moyennant ou pas débat et assentiment parlementaires ;
- facilitation sincère du referendum d'initiative citoyenne ou populaire.
Faute de quoi, vous risquez d'aller et venir dans un cimetière, celui de notre démocratie. Risque pour vous et pour le pays.
Les chantiers que je me suis permis de vous indiquer :
- oeuvrer à fond pour au plus vite l'élection, par tous les Européens et au suffrage direct, du président ou de la présidente de l'Union ;
- "rattraper" la Grande-Bretagne pour le nucléaire militaire, la marine de guerre et d'éventuelles mises à la disposition du président ou de la présidente de l'Union, de ces potentiels ;
- le service national de durée appréciable (de la préparation militaire, de l'aide au développement) universel, garçons et filles, et à proposer pour le "mixage" des continents à chacun des Etats-membres ;
- ré-institutionnalisation du plan pluriannuel de développement.
restent également de nécessité et d'urgence.
Je vais par la poste vous proposer ma contestation dans le Monde du nouveau régime des parrainages à partir de 1975, et la copie d'une page de mémoire d'un des aides-de-camp du général de Gaulle : son art de penser, parfois un après-midi entier, sans lampe allumée dans son bureau, sans téléphone évidemment, sans dossier ni papiers, les mains à plat sur le cuir de son bureau.
Veuillez agréer l'expression de mes sentiments aussi déférents qu'attentifs.
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Merci, cher Monsieur le Secrétaire général.
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