Vendredi 5 Juin 2015
Prier…
le « happy end » pour Tobith et les siens, l’argent, la fiancée, la
vue, l’ange du Seigneur. Comme le Christ, le fils dit à son père : Confiance, père ! l’ouverture
à la foi et à l’espérance, à l’amour aussi, est unique [1]. Le
Christ et ses succès oratoires ? une énigme et la foule nombreuse
l’écoutait avec plaisir. Probablement
sans comprendre, puisqu’il s’agit de l’intrusion de Dieu dans l’histoire la
plus factuelle.
11
heures 31 + Je reprends les textes de la
messe d’aujourd’hui quoique nous ayons tout à l’heure célébré la
saint-Boniface, patron de l’Allemagne quoiqu’anglais… les Hanovre ont
« remboursé » les compatriotes de leur évangélisateur en leur donnant
une nouvelle dynastie. Donc, le fils de David et tout autant le Seigneur de
celui-ci. Ce qui en soi est un prodige bien plus intense que le merveilleux
dénouement de l’histoire de Tobie, de Sarra et de leurs parents respectifs, ou
celle de Job. Au fin fond de la difficulté et du malheur, la main salvatrice du
Seigneur. Le Seigneur délie les enchaînés.
Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles, le Seigneur redresse les accablés, le
Seigneur aime les justes, le Seigneur protège l’étranger. D’expérience, ces heures-ci, je vis ma totale incapacité d’ainsi
remédier à ce qui peut lier autrui : ce nœud familial et conjugal de nos
amis B. alors que la solution d’amour est la seule issue, qu’elle crève les
yeux mais qu’il manque quelque chose pour que cela se fasse. Peut-être ma
propre prière pour que… et mon tapir qui a zappé, par circonstances de vie, le
cycle primaire, les mots les uns pour les autres, les conjugaisons totalement
ignorées ce qui produit une inventivité exceptionnelle en fautes d’orthographe,
une organisation de travail sans papier, sans note que rarissime et laborieuse,
sans journal ni livres et sans télévision, velux voilé de noir. J’apprends,
j’apprends autant sur les programmes, sur ces établisements étaonnants qu’on
appellerait donc des « lycées expérimentaux », ni élèves ni maîtres,
de l’auto-gestion autant pour la cuisine ou le standard téléphonique de
l’établissement que pour composer une dissertation. Et pour moi-même, mes
diverses entreprises, et plus encore mes devoirs envers qui me sont confiées.
Lecture
entière d’une vie et de tous événements : sois la bienvenue, ma fille ! Béni soit ton Dieu de
t’avoir menée vers nous ! Béni soit ton père ! Béni soit mon fils,
Tobie et bénie-sois-tu ma fille ! Sois la bienvenue dans ta maison, sois
comblée de bénédiction et de joie. Entre
ma fille ! Chant et texte merveilleux, splendides que j’anticipais et
désirais à mon adolescence, et ai manqué, n’ai pas reçu. Pour beaucoup plus
tard après tant de traverses et du fait de tant de mes infirmités, recevoir
bien davantage : la vérité, la réalité, celles de notre mariage, à chaque
instant depuis bientôt onze ans, et qui nous reçûmes, doublon de l’enfant et de
l’Esprit dans une vie conjugale. Amen. Je veux louer le Seigneur tant que
je vis, chanter mes hymnes pour mon Dieu, tant que je dure.
Le
recel de la fonction présidentielle. Nicolas Sarzkozy pour son bon plaisir qui
est d’outre-passer les gens et les lois, pervertir un pays, l’installation du
racisme anti-gens du voyage en sus de l’anti-immigré d’Afrique du nord, la
corruption pour tout, des marchés de l’Elysée ou de l’U.M.P. aux contrats de
vente d’armes (il avait pris le pli avec Balladur : les sous-marins pour
le Pakistan, il y a vingt ans). François Hollande pour tout simplement
s’imposer à l’opinion comme aux gens de gauche. Je parviens à comprendre
NS : le culot, la revanche sur la vie, le sans-père, avec des à-côtés financiers
(les conférences chèrement payéers d’un émérite), mais pas FH : une telle
entreprise de démolition tant de l’idéal de gauche que du patrimoine matériel
du pays. C’est sa fonction présidentielle et sa pratique non sanctionnée,
jamais mise en cause : referendum et dissolution, la jurisprudence Chirac…
les seconds rôles qui écopent les condamnations, vg. Juppé pour Chirac encore,
et maintenant les deux mandats quinquennaux qui nous ont ruinés et dépouillés,
qui ont installé les esprit dans le fatalisme et la passivité, une honteuse
tolérance qui commence d’étonner et qui, bien entendu, feront venir Marine Le
Pen à l’Elysée. Le comble que c’est les deux jumeaux sont de même taille
physique : dont on ne s’est rendu compte que peu à peu quand Hollande a
été mis à comparaison qu’ils sont aussi ridiculement petits l’un que l’autre,
ce que ne compense la hauteur de vues ou l’alacrité du propos, cf. Michel
Jobert et son inoubliable physionomie si méditative.
Le
démontage d’Areva a de la logique : une société n’étant
plus que Cogema, extraction et prospection du minerai, l’EDF prenant tout le
nucléaire scientifique et industriel, donc Framatome. Plusieurs questions cependant : la culture des deux entreprises
n’est sûrement pas à la fusion ? pourquoi ces pertes et depuis combien de
temps (seulement le risque pris en Namibie ? ou toute une ctivité devenue
structurellement déficitaire avec les obsessions écologiques ?) et surtout
le risque chinois. Déjà l’intimité de certains contrats, époque Proglio
équivalant à des cessions de nos secrets contre du marché. Et plus nous
concentrons, plus la vulnérabilité augmente avec les tentations d’un Etat
déficitaire de se défaire de ses participations. Privatisée, l’énergie
française passera certainement sous contrôle étranger. Sauf renversement radical
de la tendance de tous les gouvernements depuis 1993, cela fait moderne, à la
page, dans le coup et avisé, décomplexé de toute idéologique, que de
privatiser. Alors que nous sommes soumis à la dogmatique la plus autoritaire et
la moins vérifiée par les faits (la liberté totale garantie par la disparition
de toute contrainte étatique, et pourquoi pas des Etats ne gardant que
l’émission du timbe-poste et le taux du livret A) ?
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