Dimanche 7 Juin 2015
08
heures 33 + Un des aspects du dogme chrétien les plus insolites :
anthropophagie et en tout cas impossibilité pour les auditeurs de Jésus,
symbolisme certain du pain et du vin (le joli film noir et blanc des années 50
de l’Italie : Marcelino, pan i
vino) mais « transsubstantation »… et pourtant les récits de
la dernière Cène selon Paul aux Corinthiens et selon Pierre transcrit par Marc
et que nous lisons aujourd’hui sont impératifs. Présence réelle, tabernacle,
communion. Ce n’est pas du mélange des cultes orientaux, sinon les origines
sacrificielles, voire les sacrifices humains et pas seulement les immolations
de divers animaux. Présence du Christ, incarné dans une époque et une
civilisation, et permanente par l’Esprit Saint en nos âmes et en nos
psychologies. Jésus, chemin de nos sens, de tous nos sens, pour approcher la
divinité trinitaire.
Tout ce que le Seigneur a dit, nous le
mettrons en pratique, nous y obéirons [1].
Aspersion du peuple par Moïse, mais la
foule vociférante et montée contre le Christ : que son sang retombe
sur nous et nos enfants. Nous commémorons
apparemment un crime collectif ou un procès si complexe que les Romains s’en
lavèrent les mains. Pour le Christ, nous livrant bien plus que de la mémoire
textuelle, du concret : corps et sang, le témoignage est essentiel. Certes
annoncé par son ministère public, celui qui mange ma chair et bot mon sang
aura la vie éternelle, mais tellement mis
à notre portée, comme si à l’instant d’entrer librement dans sa Passion, Jésus
nus livre l’énigme résolue. Prenez, ceci est mon corps… Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance versé pour la multitude. Redoublement du mystère, l’incarnation du Christ, la vocation de tous
au Royaume, sa propre divinité. Amen, je vous le dis : je ne boirai
plus du fruit de la vigne, jusqu’au jour où je le boirai , nouveau, dans le
royaume de Dieu. De Cana au Golgotha. Le
signe donné initialement par Jésus à ceux qu’Il envoie organiser la
célébration, est un homme portant une cruche d’eau … l’eau… Il viendra à votre rencontre, suivez-le… Ce n’est pas le propriétaire de la salle
choisie, mais il y conduit. L’eau, l’itinéraire, le truchement d’un anonyme.
Sans doute exceptionnel, ce sont les femmes qui vont puiser. L’Eglise, notre
foi en font une libération définitive pour
recevoir l’héritage éternel jadis promis. Les douze pierres de l’autel que bâtit Moïse, la mise par écrit de toutes
les paroles du Seigneur et toutes ses ordonnances. Sacrement et commémoration – aujourd’hui – résumant toute l’histoire
sainte, majuscules : l’Histoire Sainte, nous en approchons la conclusion.
Et nous acquiesçons : le peuple répondant à Moïse, les Apôtres
transmettant le legs de leur Maître.
Hier soir
23
heures 04 + La nuit maintenant noire, la lune qui se lèvera encore presque
pleine n’est pas là. – Edith l’après-midi à préparer ses cours avec des manuels
d’il y a des décennies et plus (pour l’allemand, cela va) sur la terrasse, la
table en teck, une première, dîner là aussi, première fois de l’année. La
débroussailleuse que je ne possède toujours pas, ne sachant la démarrer, des
herbages de plus d’un mètre de haut à dégager autour de nos arbrisseaux avant
que vienne Jean-Yves à la barre de coupe.
Le Monde
que je commence de classer et de compiler pour la reprise de mes notes
périodiques faisant la revue politique de plusieurs mois, les chapitres de
notre vie publique nationale. La campagne de 2006-2007 m’avait paru un tournant
dans notre histoire récente car elle allait mettre aux prises des candidats
n’ayant pas connu de GAULLE ni la IVème République, nés dix ans après moi. Le
moment actuel, marqué d’un dimanche à l’autre par l’énième mûe du parti
chiraquien afin de réduire au silence toute opposition à SARKOZY et par un
congrès du PS pour lequel tout a été fait afin qu’il ne gêne en rien le pouvoir
régnant même si celui-ci est vide de programme et lourd d’une rivalité évidente
entre le PR et le PM pour 2017. Ce moment actuel est probablement le point bas
de la Cinquième République, c’est tellement le vide, les guignols sont
tellement de même facture qu’il n’y a plus aucun commentaire à produire. La
collection de mon cher journal, un des repères qui n’a pas bougé dans les
cinquante-cinq ans de ma lecture quasi-quotidienne. Du saillant quand les dates
se superposent, ainsi l’an dernier à pareille époque, le foot déjà et PLATINI
dans un Qatargate… ce qui explique sans doute son acharnement depuis dix jours…
Un profil du pape François illustrant la une sur ses difficultés supposées avec
« sa hiérarchie » à propos du magistère sur la famille : l’homme
de face n’est pas beau de visage, mais le profil donne une sensation
inoubliable de volonté très forte, très personnelle, très dominée [2]. Nous
n’avons pas eu, je crois, à la tête de l’Eglise une personnalité de ce genre.
Photo… elle est à la une d’une dépêche internet du Figaro : VALLS cet
après-midi, la main droite ouverte, comme celle de SARKOZY dimanche, impérieuse
comme quelque César dirigeant la bataille. La main de l’actuel Premier ministre
est d’une vieillesse étonnante, boursouflée et ravinée, laide. Les mains de DG
petites et fines. Un papier sur la « réforme » du collège par une
académicienne (l’Académie française) que je ne connaissais pas même de nom,
extrêmement pensé mais écrit banalement : fille et petite-fille
d’instituteur [3].
Le fond et la forme, le passage par décret, le contraire de tous les idéaux de
la République et de la gauche, les mannes de CONDORCET et de JAURES. Totalement
raison… je n’irai sans doute pas au détail des discours et interventions de
Poitiers, mais cela aurait dû être un des sujets majeurs de la contestation.
Dans le
même numéro [4],
ce qui m’avait fait le mettre à part pour le lire avec soin : un entretien
avec le Nobel de 1994, octogénaire maintenant, Kenzaburô OE, dont j’ignorais
jusqu’au nom il y a quinze jours. Appelé par le titre : J’essaie de
réfléchir sur ce qu’est la dignité de l’homme, puis
l’introduction-présentation : ses réflexions sur la question de
« l’œuvre tardive », celle de la dernière partie d’une vie. Envie de
dialoguer avec ce propos, puisque je suis en partie dans cette
problématique : dernière partie de vie, œuvre tardive, celle que
j’ambitionne car au contraire du Nobel, je n’ai encore rien produit qui ait été
publié, même si j’ai énormément écrit, même si comme lui (pour avancer dans la
vie, l’écriture est finalement le seul chemin que je connaisse. J’ai 80 ans, et
j’écris depuis que j’en ai 22) j’écris depuis « toujours » : mon
journal commence à mes vingt-et-un ans et quatre mois, séjour chez lon
grand-père maternel à Carcassonne pour des révisions et compilations en vue du
concours d’entrée à l’E.N.A. sans préparation. J’y ai lu MAURRAS…
Dialogue.
Cette période de la vie qui était désormais
la nôtre : cette catastrophe personnelle de la mort qui approche. Je ne le vis ni ne le pense, quant à moi.
J’ai pris conscience que j’entrais en vieillesse quand je me suis senti –
courant 2011, je crois alors même que j’avais subi une sorte de langueur
fiévreuse pendant un bon mois – libéré de quantités de passions et de
tentations qui faute d’assouvissement m’occupaient ou dont je redoutais pour le
calme qui m’était donné depuis notre mariage et la naissance de notre fille,
qu’elles m’occupent et m’entravent. C’était disparu et pourtant mes
engouements, mes désirs, ce qui fait la vivacité de la vie, de l’existence
demeuraient. Je n’avais plus que le positif. Des inconvénients sont depuis
apparus, la perspective de la mort, selon les tables de longévité, selon les
projections que je peux faire de ma vie à venir rapportées à mon passé, au
mieux une vingtaine d’années encore soit pas davantage que les vingt ans vécus
dans une relative errance, l’espérance d’un réemploi d’une manière ou d’une
autre à la suite de mon exclusion de tout exercice professionnel à pas
cinquante. La catastrophe personnelle est derrière moi, je me suis battu, j’en
suis sorti quoique sans victoire mais sans être mort non plus. Je me suis
marié, je suis père, tout est stable y compris notre résidence en campagne
littorale et j’ai sans doute bien davantage de projets que dans toute ma vie
d’avant… La mort, oui, qui s’approche, mais ce peut être dans quelques mois ou
dans vingt ans et j’ai toujours la grâce qui demeure de la concevoir et prévoir
comme le passage à la pléintude dont nous avons envie et intuition, mais dont
seule la foi chrétienne produit dans une psychologie la certitude vécue,
joyeuse.
L’âge devrait apporter la sérénité, mais ce
n’est pas le cas : les œuvres tardives sont marquées par l’intranquillité. Mon œuvre si elle voit le jour en termes
d’édition, ce qui entrainerait alors la possible renaissance de beaucoup de ce
que j’ai écrit et qui ne fut pas accueilli, plus mes journaux, sera sereine,
j’en suis sûr, c’est même la seule chose en contenu dont je veuille absolument
que ce soit central : récit, essai, philosophie. Mon
« intranquillité » est de ne pouvoir composer. J’écris certes mais ce
n’est pas du bâti. Depuis deux ans, je tourne autour de ce livre où l’autobiographie
mais sans chronologie sera le matériau principal, dont je ne saurai la densité
et le volume qu’en écrivant. Quand mon
livre sera vraiment commencé, c’est alors que je serai
« tranquille ». En ce sens, le titre d’un des textes récent de
« mon » auteur : Adieu
mon livre (2009) me correspond tout à fait. Il faudra que je le lise.
Adieu, parce que né ?
Les deux catastrophes personnelle et
collective se confondaient : sa réflexion et Fukushima. Je le vis aussi. Mon exploitation de l’âge qui est maintenant là où
je suis, lutter contre le vieillissement, s’en servir aussi comme outil du
désintéressement, du devoir de travailler et de produire talonné par le temps
et aussi l’amenuisement de mes forces, de mon énergie… coincide avec cette
pente française vers notre disparition en tant que nous-mêmes, qu’histoire
nationale, la nôtre, et d’image, de repère pour le monde. Lutter et produire,
moi, mon pays.
Tout écrivain a un style tardif. Kenzaburô veut dire un style marqué
par l’âge, la fin de vie, le dernier style.
Je ne le crois pas pour moi : mon journal d’il y a cinquante ans est
exactement de même facture que maintenant, c’est le contenu qui a changé en ce
sens que ma prière est plus ordonné, moins épanchée et surtout en ce sens que
mes émois sont de l’oirdre du souvenir et plus du présent. Si la matière s’en
présente, j’en jouis mais je ne suis plus que spectateur, mon défi n’est plus
ni de séduire ni de choisir. Il est de construire et d’approfondir, dans la
situation où je suis et avec mes deux partenaires décisifs : ma femme et
notre fille.
Ce livre est un récit, celui de ma vie
quotidienne avec mon fils, Hikari, qui est handicapé mental. Je vis quant à moi et pour le présent avec
quelques personnages, ceux qui sont durables, ma femme et notre fille, m’apprennent
et me passionnent quotidiennement, sans cesse et ce serait aussi même si elles
n’étaient ce qu’elle sont de sang et d’amour vis-à-vis de moi et en moi.
Marguerite très lisible, Edith très pudique. Des moments de colère ou des
interrogations et des coups de chagrin, chacun très brefs, notre fille et ses
arts, tous d’architecture : dessin, saynètes écrites ou en graphisme
informatique, chorégraphies, mimes et improvisations et nos dialogues sur la
vie, le scolaire, le passage au collège, sa mère et leur relation entre elles,
Dieu, les amies et les changements d’éternité et de préférence. Cela se note et
se prévoit même. En revanche, ma chère femme : le dialogue toujours
imprévu, sobre, de peu de mots mais la constance de nos affinités, de nos communions
de dilections et ses rapports sur des rencontres, des lectures. Je suis chargé
et heureux de passionnantes réminiscences, tout le temps ou presque. Elle a son
silence et une simplicité que je ne cherche pas à pénétrer, où je ne sais pas
entrer, mais ni elle ni moi n’en sommes diminués, au contraire. – Et il y a les
rencontres ou les actualités. Cette famille en tension : insoutenable pour
elle et pour les tiers, seuls personnages de calme et qui sont cependant
d’enjeu ou de possibles otages, les enfants. Cet octogénaire singulier qui
retrouve goût de vivre et appétit, parce qu’il parle à satiété avec son voisin
de lit, à la suite d’une coloscopie. Mon tapir proche de l’handicapé mental pas
tant parce qu’il est dyslexique que parce qu’il semble n’avoir reçu aucune
instruction primaire (il faut sans doute des guillemets), il est en suspension,
hors programme, non programmé, et avec comme tuteur les programmes actuels pour
le bac. Et puis quotidiennement la pensée de ce pays, ses dialectiques, comment
fonder une nation, comment construire un Etat, comment d’expérience historique
une personnalité peut modeler, entraîner, structurer ? et puis les
effondrements et le désordre s’installer mais sans mordre sur le mental
qu’avait commencé d’organiser le règne fondateur. La dialectique de ce pays, la
dialectique du nôtre, la chronologie de mes amours qui est celle de ma si lente
maturation mais aussi la constance de mes émerveillements à ces rencontres, à
la beauté du corps et de l’étreinte.
Hikari est seul dans son monde. Peut-être le suis-je dans le mien, mais
certainement je ne suis pas un objet d’écriture. En revanche, je suis u
compagnon, ce qui impose des devoirs et sans doute me modèle de plus en plus.
Je crois que nous ne sommes nous-mêmes que partiellement et certainement pas
entièrement selon la version actuelle de notre existence.
C’est simplement un être humain, sensible à
ce qu’il perçoit. Il est l’émotion de la vie. Je retrouve en lui l’enfant de la
forêt que j’étais dans mon petit village de Shikoku. Vécu notre fille, dès sa conception, comme un être libre. Depuis et de
plus en plus, elle manifeste cette liberté, mais ce n’est que ces semaines-ci
que je comprends d’une seconde manière son activité intense, sa créativité en
tous genres artistiques et littéraires, avec aussi l’accompagnement de ce qui
est aujourd’hui régnant : l’informatique. Tout simplement, elle me
ressemble beaucoup, ou… je l’avais anticipée dans ma propre enfance. Le vrai
mystère est cependant autre : comment vit-elle notre relation fille-père
et comment la retiendra-t-elle « quand je n’y serai plus » (formule
de mon grand-père maternel…)
Un journal qui me semble superflu : je
brûlerai ce qui restera du mien avant de mourir. Je ne le ferai pas. Mon cher COUVE de MURVILLE brûlant les lettres
reçues du général de GAULLE avant sa mort : heureusement, j’en avais pris
copie quelques semaines auparavant mais les lui avais rendues, alors qu’il est
possible qu’il ne me les aurait pas réclamées. Je suis document, non que le
souvenir biaise ou fausse : il est un travail, tandis que le document est
une inspiration et aussi notre mariage avec deux moments, celui que nous vivons
quand nous le retrouvons, celui que nous avons vécu et avions oublié.
Le fait
essentiel pour cet écrivain d’une autre civilisation et surtout de rayonnement
mondial (que je découvre et comprends) est bien ce fils handicapé. Ce n’est pas
cet enfant (quinquagénaire à présent) qui dépend de lui, mais lui au contraire
qui fait dépendre de cet enfant. Son
évolution pourrait constituer l’épilogue du cheminement au fil duquel ma vie
personnelle et mon écriture se sont trouvées intrinsèquement liées. Et je
pourrai mettre un point final à mes notes. A moins qu’elles ne se terminent
d’elles-mêmes… Correspondance et
peut-être signe direct pour moi. J’ai déjà envisagé un livre qu’illustrera
notre fille sur la France, écrit selon sa suggestion pendant la campagne
présidentielle de 2012. Souci du destin et de la signification de son pays, sa
réflexion sur le Japon, la mienne sur notre France de maintenant. Que
devient-elle ? Elle aussi « ambigüe » comme dans le discours de
Kenzaburô à Stockholm ?
Auteur
engagé ? je n’ai jamais milité pour
aucun parti. Je suis un homme ordinaire vieillissant qui a reçu une éducation
démocratique et qui s’y tient : c’est cela mon engagement. C’est aussi le mien, mais la démocratie,
je l’ai découverte en comparant les successeurs de l’homme du 18-Juin à la
pratique de ce dernier, elle n’est pas enseignée dans notre société qui a, à
bien la regarder, sans logorrhée ni récitation, tous les (mauvais) traits de
l’Ancien Régime sans en avoir les vérités humaines, le sacré et même le génie
(une hérédité formée à la conscience du devoir de continuer et de sauvegarder).
Un
écrivain est quelqu’un qui assume son époque dans ses espoirs, se
contradictions, ses drames. Oui. Ce n’est donc que secondairement un
artiste ? ou bien… c’est un serviteur qui a comme outil ou comme
savoir-faire : la plume et cela seulement. Bilan de l’artiste : en
tant que romancier, mon travail est sans doute terminé : en trois ans,
j’ai écrit une soixantaine de pages. Je n’arrive plus à concevoir un roman,
ceux que j’ai écrits avaient leur origine et leur matériau, leur divination
autobiographique… des personnages retiendraient-ils le lecteur mieux que l’original,
mais celui-ci est fatiguant et vain, ne conduisant nulle part et surtout pas à
un dénouement puisque j’ignore le mien. Vocation, certes, mais
conclusion ?encore moins : est-ce que j’ai servi à quelque chose à la
société ? J’en doute. Pour ma part,
je n’en doute pas, le procès que j’ai intenté à POMPIDOU en fidélité à DG, ma
transmission de la Mauritanie que j’ai connue par la geste de son fondateur et
toutes les strates de la connaissance que j’en reçois encore aujourd’hui,
surtout notre union conjugale et familiale puisque la société commence là et
aboutit là.
Testament
du Japonais, courriels multiples de ces « réseaux » d’alerte et de
commentaire que je reçois quotidiennement : journal de société française
pour maintenant… ce qui est important, c’est que les gens se réunissent autour
d’une idée.
Minuit à peine + Fou rire avec Marguerite,
après qu’elle ait sagement et avec un intérêt manifeste écouté ma narration
rapide du livre de Tobie. Evoquant Kenzaburo : elle moque ses lunettes, il
est vrai étonnantes, je dis aussi Yasunari Kawabata, sa présentation par Maman,
ses livres au titre donné en graphisme japonais par Albin Michel. Elle l’entend
comme un prénom, en invente donc, puis un François BERTRAND. Je propose que
nous allions voir sur Google, peut-être existe-t-il un ? elle nous
fait demander Françoise BERTRAND et nous tombons sur la PARIZOT québécoise, la
question pétrole là-bas et un collectif « Elan global », et y
demeurons en finissant sur les images associées. Rires que nous prolongeons en
allant raconter cela à Edith, faisant toilette…
On
ne peut mieux ni plus ouvertement « jouer perdant » que Cambadélis et
donc le parti socialiste qui le confirme en personne et en orientation. S’il
devait ne plus y avoir de PS en France, ce serait un manque pour le pays et un
désarmement pour la Rtépubliquie. L’accaparement reproché à Sarkozy est donc
pratiqué tout autant par la coalition gouvernementale : la République,
c’est nous qui la défendons contre les autres.
Pas
de débat mais des sorts personnels qui se sont joués : Manuel Valls est
adoubé encore plus que le premier secrétaire nommé ad hoc par le pouvoir,
Martine Aubry a-t-elle-même fait ses adieux à la politique, sinon à la
gauche ? Les textes semblent n’être pas encore en ligne. Je m’attendais à un
« commentaire » jubilant de quelqu’un des « Républicains » ou
de Sarkozy lui-même pour marquer le congrès foireux par hypothèse puisque celui
des adversaires, et encore plus dans ce qui a été vécu ces trois jours.
Le
G 7 de Berlin sans conclusions lisibles : l’ordre du jour sur le climat n’intéresse
personne, la messse est déjà dite sur un sujet que dominent deux antagaosnistes
qui n’ont aucun terrain de rencontre : l’argent et l’idéologie, tous deux
des entyités militantes, tous deux aptes aux propagandes les plus mlensongères.
La réalité me semble que personne ne sait vraiment les causes des grandes
variations climatiques que subit notre planète. L’homme aujourd’hui coupable,
mais hier et avant-hier et selon les ères géologiques ? La réalité est
aussi qu’aucun colloque ne décidera les financements permettant d’opérer les
substitutions, notamment énergétiques. Sur la Grèce et sur l’Ukraine, sujets
bien concrets et actuels, rien. Il apparaît bien que les grandes dipomaties ne
sont plus, que les grands ministres à la Couve de Murville ou à la Kissinger n’ont
pas eu de descendances.
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