Jeudi 16 Avril 2015
« Actualités »
d’hier soir, le président de la Banque centrale européenne dont le visage
n’appelle guère la sympathie, apostrophé avec courage et vigueur par une jeune
fille le prenant aux épaules et lui administrant une volée de tracts. La marine
italienne, son dévouement, le flux d’immigrants, les morts par centaine chaque
trimestre. Nous ne pouvons plus tolérer – non ce flux irréversible et causé en
bonne partie par les régimes de ces pays que nous tolérons, mais bien notre
inorganisation ou notre crispation ou notre rejet : nous ne pouvons
laisser les Italiens seuls, nous ne pouvons laisser la question, quelle que
soit son immensité, sans solution vraie [1].
Prier… [2] les
Apôtres, irrépressiblement, témoins : Il
faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes…. Nous sommes les témoins de tout cela,
avec l’Esprit Saint, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Panique des hiérarques, de ceux qui
poussèrent la foule devant Pilate : tolle, tolle… vous voulez donc
faire retomber sur nous le sang de cet homme ? C’est ce qu’avec la foule, ils avaient pourtant accepté en réponse à
Pilate. Le propos des Apôtres n’est cependant ni un jugement ni une vengeance.
Il est de faire comprendre que Celui qui a été exécuté en le suspendant au
bois du supplice, est ressuscité pour
accorder à Israël la conversion et le pardon des péchés. Ceux devant qui ils comparaissent persévèrent dans leur totale
incompréhension et n’ont qu’une solution, déjà appliquée au Christ. Celui-ci
enseignant en particulier l’un d’eux, qui est d’une tout autre composition,
affirme : celui qui reçoit son témoignage certifie par là que Dieu est
vrai. Notre foi est par elle-même un
élément de plus du témoignage apostolique. Nicodème reçoit l’ensemble de la
révélation de Jésus, il sera au Golgotha, il sera intervenu dans les débats à
huis-clos des différentes instances religieuses et politiques. Sans doute,
s’est-il lié à Jean l’évangéliste ensuite ou bien – même – l’était-il du vivant
terrestre de Jésus. Aussi profond que le prologue, cet entretien théologique de
nuit atteint aussi les sommets la philoosphie et de la dialectique antiques.
Nos écrits fondateurs donnent donc les deux registres qui nous
structurent : le conflit historique, la portée spirituelle, le refus et
l’acceptation. La foi et on ne sait quoi… car la persécution n’a jamais raison
d’une foi, quelle qu’elle soit. A plus forte raison dans la dialectique
chrétienne qui est celle d’un Esprit-Saint convertissant, armant, soutenant un
à un et ensemble, ceux qui reçoivent la parole divine, celle-ci par le
truchement des hommes mais en résonnances avec toutes les espérances et toutes
les limites humaines.
Notre
fille regardant la nouvelle version de Cendrillon,
jouée selon Disney : la tête
sur mon épaule tandis que nous partageons nos mouchoirs en papier et que je
m’engage intérieurement à être digne d’elle pour son plus grand essor. Grâce
aussi de ces paysages en cirque, de ce temps chaleureux et avec pour moi
l’épreuve du physique et des années sur les « planches » et selon une
neige collante ou glacée qui m’est souvent pénible…
L’exercice
du pouvoir poltique, si malencontreux décidément chez nous. Deux racines dans
le mandat actuel : l’information très incomplète et le plus souvent trop
tardive de nos dirigeants, le manque d’empathie avec l’ensemble de notre
situation et donc un double enfermement mental. Remède, le dialogue avec le
peuple, la consultation en tous domaines avant de définir et de décider quoi
que ce soit. Est-il vain ou illusoire de prier pour que nos dirigeants soient
dignes du meilleur de nous-mêmes, voire de leur propre ambition initiale ?
Dieu lui donne l’Esprit sans mesure, force, discernement, et justesse des
Apôtres, du Christ qui forcent les événements et les conversions : c’est
de l’ordre du constat. Ce peut valoir pour une politique de tout un peuple,
réfléchie, méditée, voire vraiment priée – au sens le plus humain comme le plus
spirituel. Au lieu d’un jour le jour sans référence que la pression et le
calendrier de circonstances, toujours imprévues, alors qu’elles sont
d’évidentes conséquences de lacunes et de démarches avérées, dont il n’y a
jamais le moindre repentir.
nouvelles
régionales
Toute
une commune unie contre l’expulsion de leur squatt de huit familles roms.
Occupation de la mairie de Fontaine. Ces jeunes scolarisés, suivis par des
associations, du personnel municipal –logement.
nouvelle
nationales
L’atrocité
à Calais : sous les yeux de ses parents, Chloé, neuf ans, enlevée hier par
un immigrant polonais qui l’embarque dans sa voiture, la viole et la tue. Lourd
passé judiciaire, sorti de prison depuis quelques mois. Multirécidiviste.
Interdit définitivement du territoire français. Nombreux témoignages. Cortège
plus qu’émouvant, la maire de Calais. Evident démenti de toutes les procédures
sécuritaires, y compris ce que prévoti et permet la loi sur le renseignement. –
La dispersion, l’incompréhension de la fonction qu’on exerce, Cazeneuve vient à
Calais après être passé dans un cimetière – spécifié chrétien ! – où
quelques centaines de tombes ont été profanées.
La
Mède, raffinerie déficitaire de plusieurs centaines de millions chaque année,
suppression de la moitié des emplois.
Le
fondateur-président d’une start-up de la côte pacifique américaine divise son
salaire par quatre et double celui de ses employés. Une étude montre que le
seuil salarial du bonheur est 66.000 dollars/an. Une mannequin brésilienne – 36
ans – prend sa « retraite » : revenus annuels 42 millions de
dollars.
Politique.
François Fillon, quatrième candidat à l’investiture de l’U.M.P. pour l’élection
présidentielle… après Alain Juppé, Christian Estrosi, Xavier Bertrand. Le
type-même du ratage d’une carrière. Se posant en proche de Philippe Séguin,
sinon en héritier et donc christianisme social, et création efficace de Joël Le
Theule à Sablé, il rompt avec Jacques Chirac dont il attendait le ministère de
la Défense. Alliance avec Sarkozy pour le partage des dépuoilles, à son actif
la bonne relation avec les syndicats, notamment la CFDT pour la première
réforme des retraites en 2003. Premier ministre assez présent malgré
l’accaparement médiatique du Président régnant, il fait tout le quinquennat
mais garde une image très différente de celle du vaincu de 2012. série de
maladresses alors dont des « petites phrases » sur le Front national,
dont la palinodie de l’élection du président de l’UMP, dont la démarche à
l’Elysée pour que Sarkozy soit paralysé par la justice. Il n’a aucune chance.
Politique,
le énième changement de nom qui avait le plus bel éponyme : le
Rassemblement du peuple français autour du général de Gaulle. Ce serait : « les
Républicains ». Ce me semble un recel qualifié. La loi de 1881 interdit
aux quidam et aux particuliers, à quiconque n’est pas l’Etat, l’affichage
tricolore. Je vais chercher comment attaquer cette dénomination en Conseil
d’Etat.
Télévision,
la 5… La franc-maçonnerie : retour en
politique ? Pas sur la place publique, laboratoire sur la société,
apporter vers l’extérieur… dire très clair d’une grande-maîtresse de la loge
féminine. Pas le droit de s’immiscer dans les idéologies ni les convictions
politiques et religieuses. Des valeurs, telles que la patrie. Chacun est libre
de ses engagements dans la cité et au quotidien. Le vivre ensemble. – Journaliste
habituel du Figaro : diminution
des effectifs de moitié dans toutes les obédiences, les cercles de réflexion
politique ou professionnelle. Influence de la maçonnerie sur la loi sur
l’avortement et maintenant sur la fin de vie. – Triple préoccupation :
l’humanisme de combat, la recherche, l’envie de se retrouver en cocon. Baisse
de l’influence du Grand Orient sur l’ensemble de la franc-maçonnerie.
Spécificité surprenante : on est entre hommes ou entre femmes. 17% de
femmes dans la franc-maçonnerie. Le GrandOrient plus traditionnellement à
gauche. La Grande loge de France, centriste. La Grande loge nationale française
plutôt à droite : comportement de son grand-maître vis-à-vis de Nicolas
sarkozy. La femme : incompatibilité avec le Front national, même si l’on
ignore ce que votent les frères et les soeurs. Dans l’Europe latine, la
maçonnerie est plutôt à droite, sauf en France où elle a toujours été
républicaine, donc à gauche.
Télévision…
le Charles-de-Gaulle dans le golfe persique (nous ne disons pas arabique,
pourquoi ne pas dire : le Golfe…)
Télévision…
Joigny… détruite. Le régiment dissout il y a cinq ans : quatre cent
hommes, sept cent mille euros de paye. Le maire l’avait appris par le journal.
Deux tribunaux et la maternité supprimée. La vieille ville, la rue piétonne,
des gens normaux, maintenir. L’erreur, l’une des erreurs mortelles de l’absence
de jugeotte et de discernement des gouvernements, les uns après les
autres : l’urbanisation, la concentration sur des métropoles, encore
accentuée par les restructurations régionales. – Commentaire de Raymond Depardon :
optimiste. Les camping-car, une France qui se transforme, beaucoup de jeunes
qui ne veulent pas aller en ville, en banlieue, en appartement. En 2004,
j’étais en pleine dépression, j’ai vu : comment vivre, transformer, faire
que cela vive, survive. Je voulais photographier Brigitte Bardot, le général de
Gaulle. Et puis…
Télévision…
l’humiliation. Fabius, la première puissance mondiale, une relation personnelle
et particulière, 18 milliards de contrats, noces d’or (le cinquantenaire de la
reconnaissance de Pékin par la France, pas de mention du général de Gaulle), accueil
en haut de l’escalier du ministre du président chinois, baragouin en anglais…
Sujet :
|
l'humanité en Méditerranée –
question d'honneur
|
Date :
|
Thu, 16 Apr 2015 07:44:52
+0200
|
De :
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Bertrand Fessard de Foucault
|
Pour :
|
Jean-Pierre Jouyet,
secrétaire général de l'Elysée
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Cher ami, Monsieur le Secrétaire général,
nous ne pouvons laisser l'Italie et sa marine nationale, seules, pour secourir et accueillir les immigrants.
La France doit donner l'exemple en générosité, selon une tradition qui ne doit pas se perdre, et selon sa situation stratégique et sa position politique en Méditerranée. Nous devons imaginer puis exiger une organisation européenne de ces sauvetages et de ces accueils. Nous devons donner le mouvement tout de suite avec nos propres moyens mis à la disposition de notre chère soeur et mère latines.
Il y a ensuite à réfléchir au processus de Barcelone (Novembre 1995) et à nos soutiens de fait à des régimes abominables dont les populations sont le moindre souci. Tout est à repenser.
Certains peuvent déplorer que nous soyons attirants - malgré tant de réalités contraires, voire même de politiques hostiles à l'immigration - mais nous ne pouvons en termes de gouvernement et en âme et conscience de chacun d'entre nous que le prendre comme une responsabilité historique à assumer. Dans tous les registres, y compris la parole publique.
Souhaits de bonne journée.
[2] - Actes des Apôtres V 27 à 33 ; psaume XXXIV ; évangile selon
saint Jean III 31 à 36
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