Vendredi
30 Août 2013
Prier… la volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté [1].
Sainteté, la vie normale et banale de
l’homme. La sainteté parce que nous sommes à la ressemblance de Dieu. Si
Dieu nous a appelés, ce n’est pas pour que… mais pour que nous vivions dans la sainteté. Sainteté =
vigilance. Pas par discipline ou par esthétique ou souci moral ou scrupule,
mais pour la rencontre, l’époux, le Royaume, le banquet, la présence. Pour être
connus de Dieu. Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! – Amen, je vous le
dis : je ne vous connais pas. Textes
d’un jour précédent : je ne sais pas d’où vous êtes. Les deux groupes de jeunes filles, de
demoiselles d’honneur, pourquoi cinq par groupes ? Le Royaume des
cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces. Ce ne sont pas les noces qui nous disent le
royaume, mais les comportements, et ces comportements sont de groupe, ou plutôt
ils discriminent et forment les deux groupes, ils sont antithétiques. Vocation
semblable, commune : elles prirent leur lampes et s’en allèrent à la
rencontre de l’époux. Celui-ci n’est pas
au rendez-vous. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et
s’endormirent. Les lampes ont continué
de brûler. L’époux aurait été à l’heure convenue, il ne serait rien arrivé de fâcheux et les insensées
autant que les avisées seraient entrée ensemble dans la belle salle. D’être à
l’heure les a perdues ou magnifiées, l’époux les éprouvant ? Enseignement
de l’apôtre : la pureté (avec ou sans guillemets), la débauche…en
veillant à vous comporter chacun avec votre femme dans un esprit de sainteté et
de respect, sans vous laisser entrainer par le désir comme font les païens qui
ne connaissent pas Dieu. Abstinence,
répression ?? Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de ses
frères ni leur causer du tort. La
règle : l’attention à autrui.
matin
Une
révolution dans les relations internationales ? peut-être. La Grande-Bretagne
ne colle plus aux Etats-Unis, en tout cas pas dans l’affaire syrienne. Je ne
sais pas la motivation des conservateurs qui ont fait l’appoint pour que l’emporte
hier soir aux Communes l’hostilité des travaillistes à l’intervention déjà préparée
et semble-t-il qui était décidée dans l’esprit du Premier ministre. Du coup, c’est
la France sur laquelle peut compter Washington. La réciproque s’était par
anticipation vérifiée pour le Mali. La France a toutes raisons d’intervenir,
et serait même prête à le faire, pour des raisons morales primant les raisons
ou les objections géo-stratégiques – on serait alors abasourdi, mais ce me
donnerait raison dans mon espérance depuis plus d’un an qu’au pied du mur,
acculé à l’audace ou à la véritable décision qui ne soit pas la synthèse des contraires ou l’option
d’une prudence tempérant et conditionnant toutes affirmations. Fondamentalement,
ce peut être une réintégration de la France en Syrie. Sarkozy à l’instigation
de Robert Bourgi s’y était essayé, mais en s’appuyant sur Bachar ! (le défilé
du 14-Juillet 2010). Et de là une sécurisation et un rééquilibrage des
différentes composantes libanaises, une prise à revers d’Israël – au moins
politiquement.
Deux
bons points pour le président régnant. La réunion à quatre et commentée par le
seul Premier ministre. Lui-même dans le bureau du Chef de l’Etat pour s’entendre
avec Valls et Taubira sur l’ensemble de notre politique pénale ; le
compromis serait sémantique mais si les moyens et la ressources humaine suivent,
ce ne serait pas mal… une contrainte pénitentiaire au lieu de l’incarcération,
et évidemment suppression des peines-planchers pour laisser à la justice
exercer son investigation et son appréciation.
Le
second est dans la politique de l’enseignement. Extrême qualité d’un directeur
de l’enseignement (primaire ?) : Jean-Philippe Delaye (Delahaye ?)
exposant bien les avancées et reprises de l’actuel ministre (Vincent Peillon –
sans doute provoquant surtout dans des écrits pré-gouvernementaux, mais, j’en
ai l’impression, le ministre connaissant le mieux son sujet depuis François Bayrou il y a
vingt ans) : évidemment les recrutements promis en programme présidentiel
à l’élection, l’organisation d’une véritable formation des enseignants. Reste
la pratique de l’innovation tentée depuis le changement de gouvernement :
le péri-scolaire, les temps « libres » à animer par les communes. Reste
aussi la discussion non du nombre d’heures enseignées, mais leur place dans la
journée et la semaine des enfants. Le débat sur les programmes, le civisme, la
morale, la loi du genre éventuellement, serait ainsi reporté ou minoré.
après-midi
Conversation
comme à chacune de mes journées de travail aux archives diplomatiques de
Nantes, avec l’un ou l’autre des lecteurs ou lectrices d’Afrique ou du monde
arabe. Ainsi, cet ami djiboutien d’avant l’été, à propos de la Syrie, ou plutôt
d’une intervention en Syrie. sera développé
soir
L’un des problèmes des relations internationales depuis au moins le 11-Septembre, ou même avant mais le 11-Septembre a permis de le masquer, est que les pays qui traditionnellement avaient une politique extérieure, c’est-à-dire pas seulement des moyens, mais des perspectives à long terme, une stratégie, n’en ont plus et que les pays qui étaient acculés et sur la défensive (Union Soviétique et Chine) en ont une, et qui – même ! – élude et fait bon marché des anciens adversaires, putativement battus parce que sans dessein. Cette sorte d’épuisement idéologique du soviétisme, a gagné « l’Occident » qui n’a plus même les vestiges de l’Alliance atlantique faute d’ennemi, qui n’a pas su organiser aux Nations Unies un substitut pour une force internationale ou multinationale permanente, et qui bien entendu a manqué son principal objectif interne qui était l’Union européenne, partenaire privilégié en réciprocité d’intérêts et en analogie de valeurs des Etats-Unis.
On voit cet échec dans l’affaire syrienne. Conseil de défense là-aussi et John Kerry chargé de travestir pour la communication l’hésitation et la perplexité d’un Obama face à une opinion massivement hostile à l’intervention sous quelque forme que ce soit mais au prises avec sa propre anthologie : s’il ne fait rien maintenant, il perd toute crédibilité, et les Etats-Unis avec lui. Donc, il est avéré, sans attendre le rapport des experts et selon des sources internes, les services américains, qu’il y a eu gazage et qu’il n’est pas douteux que c’est Bachar. On ne peut être plus mala droit : ne pas attendre les experts. Il est vrai, rappelle Kerry, que la mission de ceux-ci est sur le genre de mort des massacrés, pas sur l’identité des bourreaux. Face à l’opinion intérieure, il est juré que ce ne sera pas comme l’Afghanistan ni comme en Irak… pas un homme au sol, et suite au prochain numéro. Les décisions seront prises en temps opportun et selon les seuls intérêts américains, évidemment pour défendre la morale internationale. – Coalition ? aucun coup de chapeau à la France. Les commentateurs citent la Ligue arabe et l’Australie pour participer aux côtés des Américains et de la France. François Hollande a l’imprudence de dire que l’intervention aurait lieu d’ici mercredi prochain, comme pour court-circuiter le débat parlementaire, prévu le 4… La Turquie assure que depuis Décembre dernier, elle a les preuves de l’utilisation des gaz, mais elle ne dit pas si elle va intervenir. On en est là ce soir. Tout va être maladroit. Pour moi, le seul intérêt est de savoir si la Russie est un « tigre de papier », ou non…
En boucle, la femme de Cahuzac en instance de divorce, elle aussi inculpée de blanchiment de fraude fiscale. Point commun, sauf chez les Woerth : tous les malfrats des vingt dernières années, dans les « sphères » du pouvoir sont en cours de divorce quand la justice les rattrape. Un Boris Boillon, le bellâtre, arabisant qui choqua d’entrée les Tunisiens par son premier passage à la télévision leur déniant toute francophonie, se fait prendre à la gare du Nord : 450.000 euros dans une valise et 40.000 dollars, le tout en billets (il est interdit à l’intérieur de l’Union de transporter du liquide quand le montant est supérieur à 10.000 euros. L’interpellation aurait été faite en Juillet. Pourquoi est-elle publiée maintenant ?
L’un des problèmes des relations internationales depuis au moins le 11-Septembre, ou même avant mais le 11-Septembre a permis de le masquer, est que les pays qui traditionnellement avaient une politique extérieure, c’est-à-dire pas seulement des moyens, mais des perspectives à long terme, une stratégie, n’en ont plus et que les pays qui étaient acculés et sur la défensive (Union Soviétique et Chine) en ont une, et qui – même ! – élude et fait bon marché des anciens adversaires, putativement battus parce que sans dessein. Cette sorte d’épuisement idéologique du soviétisme, a gagné « l’Occident » qui n’a plus même les vestiges de l’Alliance atlantique faute d’ennemi, qui n’a pas su organiser aux Nations Unies un substitut pour une force internationale ou multinationale permanente, et qui bien entendu a manqué son principal objectif interne qui était l’Union européenne, partenaire privilégié en réciprocité d’intérêts et en analogie de valeurs des Etats-Unis.
On voit cet échec dans l’affaire syrienne. Conseil de défense là-aussi et John Kerry chargé de travestir pour la communication l’hésitation et la perplexité d’un Obama face à une opinion massivement hostile à l’intervention sous quelque forme que ce soit mais au prises avec sa propre anthologie : s’il ne fait rien maintenant, il perd toute crédibilité, et les Etats-Unis avec lui. Donc, il est avéré, sans attendre le rapport des experts et selon des sources internes, les services américains, qu’il y a eu gazage et qu’il n’est pas douteux que c’est Bachar. On ne peut être plus mala droit : ne pas attendre les experts. Il est vrai, rappelle Kerry, que la mission de ceux-ci est sur le genre de mort des massacrés, pas sur l’identité des bourreaux. Face à l’opinion intérieure, il est juré que ce ne sera pas comme l’Afghanistan ni comme en Irak… pas un homme au sol, et suite au prochain numéro. Les décisions seront prises en temps opportun et selon les seuls intérêts américains, évidemment pour défendre la morale internationale. – Coalition ? aucun coup de chapeau à la France. Les commentateurs citent la Ligue arabe et l’Australie pour participer aux côtés des Américains et de la France. François Hollande a l’imprudence de dire que l’intervention aurait lieu d’ici mercredi prochain, comme pour court-circuiter le débat parlementaire, prévu le 4… La Turquie assure que depuis Décembre dernier, elle a les preuves de l’utilisation des gaz, mais elle ne dit pas si elle va intervenir. On en est là ce soir. Tout va être maladroit. Pour moi, le seul intérêt est de savoir si la Russie est un « tigre de papier », ou non…
En boucle, la femme de Cahuzac en instance de divorce, elle aussi inculpée de blanchiment de fraude fiscale. Point commun, sauf chez les Woerth : tous les malfrats des vingt dernières années, dans les « sphères » du pouvoir sont en cours de divorce quand la justice les rattrape. Un Boris Boillon, le bellâtre, arabisant qui choqua d’entrée les Tunisiens par son premier passage à la télévision leur déniant toute francophonie, se fait prendre à la gare du Nord : 450.000 euros dans une valise et 40.000 dollars, le tout en billets (il est interdit à l’intérieur de l’Union de transporter du liquide quand le montant est supérieur à 10.000 euros. L’interpellation aurait été faite en Juillet. Pourquoi est-elle publiée maintenant ?
[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens IV 1 à 8 ;
psaume XCVII ; évangile selon saint Matthieu XXV 1 à 13
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