Samedi
24 Août 2013
Hier
Besoin
dans mon travail, pourtant très inréressant, un véritable homme d’Etat me
parlant des événements essentiels de ce pays que j’aime… besoin de respiration,
de rafraichissement, tandis que vient par la grisaille et l’approfondissement
du silence la nuit que je ne sais pas encore. J’ai choisi les homélies pour
l’Assomption. Celle de François, et puis « pour voir » celles de
Benoît XVI, et je suis comblé… tranquillement : même pour le corps, il y a une place en Dieu. Le ciel n'est
plus pour nous un domaine très éloigné et inconnu. Dans le ciel, nous avons une
mère (Benoît XVI dès 2005). Le dialogue
si haineux de la « Fraternité » saint Pie X avec le pape actuel, la
ratiocination anti-Vatican II, du COPE vis-à-vis du PS… Jésus, sa tristesse voyant
leur endurcissement. … Confions-nous à son intercession maternelle, afin
qu’elle nous obtienne du Seigneur la grâce de renforcer notre foi dans la vie
éternelle; qu’elle nous aide à bien vivre dans l’espérance le temps que Dieu
nous donne. Une espérance chrétienne, qui n’est pas seulement une nostalgie du
Ciel, mais un désir de Dieu vivant et actif, ici, dans le monde, un désir de
Dieu qui fait de nous des pèlerins infatigables et qui alimente en nous le
courage et la force de la foi, qui sont dans le même temps le courage et la
force de l’amour. (Benoît XVI en 2012, la
dernière). Ce qui rejoint sa confidence selon Zenit il y a quelques jours, le
désir du cœur à cœur.
Une minuscule « bête à bon
dieu », carapace beige à points sanguine. Un papillon de nuit, ailes
rassemblées, entièrement beige, semble un officiant en chape couleur désert. A
propos des projets du nouveau Premier ministre japonais, le nationaliste qui tôt
ou tard, lui ou un autre, devait bien arriver et apporter la preuve que le
système constiturionnel japonais est subi avec détestation ou accepté comme une
exemplarité natuonale rachetant vraiment son envers qui ravagea tout l’est du
continent pendant quinze ans… un dossier d’initiation fourni par l’Eglise
catholique (minuscule) au Japon. Force de l’Eglise, son information, non ses
réseaux,tout simplement parce qu’elle est capable de liberté mentale et qu’elle
est directement en prise avec les jugements et comportements des siens,
l’informant donc en profondeur pour chacun des sujets. L’épiscopat français qui
n’est plus celui des années 1970 pourrait en « prendre de la
graine ». mais je suis fier de cette offre de l’Eglise en qualité humaine,
certains de nos prêtres et religieux, quelques évêques de cœur et/ou de
liberté, nos papes depuis sans doute deux siècles, sinon plus… Cela tandis que
la nuit attend le lever de la lune et que j’entends le récit par cet éminent
mauritaanien de ce que j‘ai vécu, non politique, à mes vingt-deux.trente ans
là-bas…
Faute de lune, la pluie, un bruissement
qui s’est éveillé sans se dater tandis que plus rien ne faisait couleur. Mon
ami mauritanien, la simplicité des raisonnements et les prises de
responsabilité évidentes, azbec en sus la tentation fréquente du retrait pour
ne pas incarner le pouvoir ou l‘institution. Les évidences historiques le
dispensent de rien revendiquer. Il en ressort un portrait tellement cohérent et
sobre que ce devient inimitable. Ces pays – la Mauritanie – sont passés d’un
régime fondateur animé par de quasi-moines défricheurs d’émergences natuonales
à des truands s’en mettant plen les poches après s’être imposés au culot d’une
possible escouade. Car les coups militaires en Mauritanie n’ont jamais donné
lieu à batailles et morts de marturs u d’ambition, sauf quand ils échouent.
Queqstion : motif réel des pustchistes successifs puisqu’une fois aux
manettes et avec les clés du coffre au ceinturon, ils singent le civil et se
prétendent encore plus puristes et nationaux que ceux qu’ils ont mis à terre.
Le luvre ? le mépris pour ceux qu’ils renversent parce qu’ils se laissent
renverser ? Je ne comprends pas cette psychologie puisque je n’ai pas encore
recontré tête-à-tête l’actuel « homme fort ». Ceux, de cette sorte
qui m'ont reçu m’ont tous fait accroire qu’ils étaient normaux, à peine
sensibles aux conditions de leur accès aux fonctions.
Ce matin
La
saint-Barthélemy… sinistre mémoire française, chiites et sunnites… les humains
entre eux avec les mêmes références pour s’entre-tuer… Au contraire, l’Ecriture
donne un repère, justement civique : il
me montra la cité sainte, Jéusalem, qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu. L’anti-Babel, les hommes croyant s’élever en
élevant. Dieu s’incarne et descend [1].
Entre hommes, la transmission : Philippe rencontre Nathanaël… à l’instar du Royaume : les anges
de Dieu qui montent et descendent au-dessus du Fils de l’homme. C‘est à un véritable fils d’Israël, un
homme qui ne sait pas mentir que Jésus
révèle déjà, quoique par une mystérieuse image, celle de « l’échelle de
Jacob », son identité. De même que la Jérusalem « céleste » est
la vrei, par opposition à celle dont les hommes ont fait, Temple cmpris, ce
qu’elle est au temps de Jésus, à sa naissance et à sa mort. Fondement de
l’euvre, les disciples. La muraille de la cité reposait sur douze
fondations portant les noms des douze Apôtres de l’Agneau. Ceux qui transmettent parce qu’ils ont vu : tu verras des
choses plus grandes encore… vous verrez les cieux ouverts… Viens, je te
montrerai la Fiancée, l’épouse de l’Agneau Le
cœur de la révélation divine, du message des Apôtres, de tous les dires et
gestes du Christ sont cette noce, et notre visage d’éternité, puisque l’Eglise
que nous constitutions et continuons, selon la foi des Apôtres, c’est nous… Comment
me connais-tu ? – Zvant que Philippe te parle, quand tu étais sous le
figuier, je t’ai vu. L’appel, la
transmission, la rencontre, apparemment tout humaines est second. Jésus : avant…
je t’ai vu. En chronologie, en substance.
matinée
Le Monde daté de ce samedi, page 13. « Si
prévarication il y a eu, comment Bo Xilai a-t-il pu accéder au bureau politique
sans qu’elle ait été décelée ? ». Il faut vraiment que le
correspondant à Pékin soit loin de chez nous : deux ministres du Budget
successifs, l’un de droite et l’on oublie qu’il est en même trésorier du parti
gouvernemental et qu’il a veillé à la gestion de fortune de Liliane Bettencourt,
ce qu’il admet en décorant le gestionnaire, l’autre de gauche et qui a un
compte en Suisse. Depuis Claude Evin, personne ne s’était donc aperçu des
enrichissements sans cause de Jérôme Cahuzac ? Que Dominique Strauss-Kahn
ait pu approcher de si près pas tant l’investiture socialiste que l’élection
présidentielle, et personne ne savait ses mœurs ? Il y a donc en Chine
comme en France, des initiés qui e gardent d’être des alerteurs.
Deux
enseignants fort titrés, une Alessandra Novossseloff et un Mario Bettati,
enseignants en France, à Paris ou émérite pour le second, raisonnent sur la
Syrie : impossible d’intervenir, attendre les avis d’experts et il y aura
le veto du Conseil de sécurité. Chaque génération commet ses crimes, celle au
pouvoir actuellement le commet en Syrie par lâcheté. Les massacres d’une population
par ses dirigeants et de la pire manière : femmes et enfants gazés… c’est
cette fois incontestable et ‘cest surtout numériquement très important, plus de
quinze cent morts. Les Etats-Unis ont su passer outre en 2003 pour l’Irak qui
ne commettait que les méfaits d’une dictature habituelle, il n’y avait ni
guerre civile ni armes de destruction massive. Des frappes aériennes, avec des « dommages
collatéraux », l’expression remonte à la guerre du Kosovo, alors que des
drones tuent des islamistes en chaise médicale ou que des commandos tuent sans
procès Mouammar Khadafi et Oussma Ben Laden. On ne serait pas capable de « cibler »
exactement Bachar El Assad. L’attentat manqué un vendredi sur l’itinéraire du
dictateur vers une mosquée de Damas a-t-il d’un tireur, enfant du pays et résistant,
ou un « loué » des services spéciaux ?
L’objection
du Conseil de s&écurité ne rient pas : la résolution Acheson
du nom du secrétaire d’Etat américain de l’époque a permis, par l’Assemblée générale
en 1950 (quatre fois moins nombreuse qu’aujourd’hui) de voter ce que le Conseil
de sécurité ne pouvait décidér : veto soviétique pour la guerre de Corée. La
guerre de Corée se livra ainsi sous pavillon des Nations-Unies.
Ivo
Morales retenu dix-huit heures en Europe (France et Espagne notamment lui
refusant leur survol, sur instruction des Etats-Unis voulant s’assurer que Snowden
n‘était pas à bord de l’avion présidentiel) mais un chef d’Etat inculpé par la
Cour pénale international ne se voit pas appréhendé dès qu’il quitte son espace
aérien national…
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