Lundi
26 Août 2013
Prier…
après la fouette d’hier, les bons points ce matin : Paul aux
Thessaloniciens [1].
Sans cesse, nous nous souvenons que votre
foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance
tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père. Raison de notre qualité de vie et de nos
progrès d’âme : nous le savons, frères bien-aimés de Dieu, vous avez
été choisis par lui. Accessoirement,
modèle des relations entre un pasteur et ses ouailles, l’évaluation de la
santé du troupeau, rappel des références fondamentales. Modèle aussi de
comportement personnel de ce pasteur : notre annonce de l’Evangile
chez vous n’a pas été une simple parole, mais puissance, action de l’Esprit
Saint, certitude absolue : vous savez comment nous nous sommes comportés
chez vous pour votre bien. Dans la crise
que vit l’Eglise, crise apparemment du déplacement des centres de sa
démographie, crise de sa présence au monde et dans le monde, crise de sa
compréhension des évolutions techniques, notamment en bio-éthique, crise de son
amour des gens tels qu’ils sont, il n’y a pas à chercher de recettes ou
d’exemple. Vivons à nouveau les Actes des Apôtres. Et puisqu’on ressasse l’enseignement d’un concile Vatican II, qui est
quand même quinquagénaire… un nouveau Concile, dans la ligne philosophique et
théologique de Gaudium et spes
(définition de l’Eglise) certes mais analysant tranquillement pourquoi Vatican
II a échoué, pourquoi il n’a pas été
appliqué et pourquoi cause ou coincidence, c’est à partir de lui qu’il y a eu – en interne – cette scission
entre intégristes et autres, et – en externe – ce décrochage complet de la
pratique, et en fait de la foi, dans les pays jusques là « catholiques ».
Et pourquoi ne pas le tenir à Jérusalem : nous pertuberions efficacement
la routine du « processus de paix » et du militarisme hébreux,
rachèterions les Croisades en vivant quelques années par nos hiérarchies au
milieu des musulmans, et de l’orthodoxie et des rites orientaux, peut-être
apprendrions-nous que des prêtres mariés sont pour beaucoup davantage dans la
pâte humaine qu’un clergé qui en France n’est plus que faiseur d’homélies et de plus en plus rarement
administrateur des sacrements, autre que le partage du Pain et du Vin, lequel
se pratique sans action de grâce, ni silence, que précipitation vers la sortie
célébrant en tête pour ne pas perdre une poignée de mains : les politiques
sur les marchés aux fruits et légumes, biscuits et poissons frais, le samedi.
Je caricature car une vocation sacerdotale aujourd’hui est de la part de
l’appelé de l’héroisme et un miracle de foi en Dieu et dans l’humanité, et de
la part de Dieu un don plus grand que jamais. Justement, le clergé quand son
peuple a contribué à son pervertissement – cette volonté de cléricalisme
remarquée avec finesse par François il y a quinze jours, volonté autant des
ouailles que des pasteurs, tout simplement par désoeuvrement spirituel et panne
de l’imagination (celle des Pères de l’Eglise, cette expression dans les
commentaires proposés ce matin : quand l’homme habita le temps, c’est extraordinaire de justesse et cela
parle à un enfant) – celui que dénonce Jésus à ses propres contemporains… pas
seulement parce qu’il s’oppose à Lui, mais parce qu’il tue la foi et décourage
la persévérance, au contraire de l’Apôtre, leur antithèse. Vous fermez à
clé le Royaume des cieux devant les hommes. Vous-mêmes n’y entrez pas et ceux
qui essayent d’y entrer, vous ne leur permettez pas d’entrer ! Tandis que ma chère femme « met à
jour » la cuisine désorganisée et encombrée par les quinze jours de mon
célibat physique… et que continue de dormir notre trésor… Qu’est-ce qui est
le plus important : l’or ? ou bien le Temple par lequel cet or
devient sacré ? … qu’est-ce qui est le plus important : l’offrande ?
ou bien l’autel par lequel cette offrande devient sacrée ? Entre Marthe et Marie, ce matin, le Seigneur
notre Dieu privilégie Marthe, ma chère femme à rapproprier tout, selon elle et
ses canons. Moi, je ne suis que celui qui lit, écrit et qui plus tard priera
spontanément et selon l’Esprit qui visite, l’Astre d’en-haut, dans la journée, fort de ce matin dans la
parole de Dieu, de nos ancêtres et modèles dans la foi, et fort de l’amour de
ma chère femme, de notre fille, fort de l’estime de mes correspondants
mauritaniens et autres, et surtout de l’attente de toutes celles/ tous ceux
dont j’ai été débiteur dans ma
vie en bonheur, en affection, en beauté et même en jouissance
ou en triomphe. Bienheureux les âges de la vie, sans eux, nous ne vivrions
rien. Un jour sans nuit, du temps sans heure, seraient de l’âme sans chair, or
nous croyons à la résurrection de la chair, ce qui promet bien davantage que
l’intuition humaine de toujours que l’âme n’est pas mortelle, car le
Seigneur aime son peuple. Pauvre et belle
chair qui façonne notre âme, chemin d’amour et d’attirance mutuelle, à terme de
charité, qu’elle nous propose en réponse au soin et à la responsabilité que
nous avons d’elle. Et « Marthe » m’apprend que la belle plante que je
voyais dolente loin du soleil et ai posée sur ma table au grand jour, n’est que
d’ombre et ne tiendra pas là où je la regarde. Je lui demande alors de me donner une
belle présentation pour cet angle de table. A Vienne, c’était devenu un massif,
dissimulant une énorme machine à écrire électrique, tandis que mes
collaboratrices démarraient Bull
(d’ambiguë mémoire) et le micral 30.
Cela et minitel, notre esprit certes,
mais nos gestions et exploitations ? Parabole de l’Eglise, parabole de nos
vies.
matin
Un
des thèmes du projet 2025, le vivre ensemble. Mais les Français veulent-ils
encore vivre ensemble ? le comment est le plus souvent résolu, mais il est
sans âme. – Les prélèvements obligatoires : 49% maintenant au lieu des 43%
que Mitterrand trouvait excessif vers 1983-1984. mais compte-t-on les dépenses
obligatoires aussi : les mutuelles de santé, les diverses assurances en
habitation et en responsabilité civile, les mensualités ou les trimestrialités
pour l’eau et l’électricité. C’est une xpérience de couple à peu près générale :
le manque d’argent ronge l’amour, défait les unions, obsède et brise les
dialogues, empêhe tout projet ; une vie sans perspective n’en est plus
une. Or l’appesantissement fiscal et assimilé d’année en année – sans que cela
paraisse porter le moindre fruit – détruit des couples, détruit en fait la société. Les couples
ont une raison de plus, très forte, de ne pas se pérenniser.
soir
Les
consultations du Premier ministre sur la réforme des retraites. Je me répète :
les deux réalités, l’une de forme, depuis 1997, il nous est dit par chaque
gouvernement que c’est la réforme pour le salut éternel, le sauvetage de la
réparitition, etc…. comme si les statistiques démographiques ne permettaient
pas de prévoir les éléments mathématiques de la question une génération à l’avance,
et l’autre de fond, il y a peut-être allongement de la vie ce qui génère l’emploi
en circuit fermé de beaucoup des retraires consacrées à payer les soins à la
personne et autres maisons de santé, mais il n’y a pas allongement de la durée
réelle du travail dans une vie : on trouve un travail de plus en plus tard et l’on
est viré de plus en
plus tôt. Sur ce fond, les consultations sont iréelles. Mystère de Michel Sapin
que je croyais devenir Prelier minsitre, à fraison de sa compétence, de sa
bonne communication et de sa proximité de François Hollande. Il n’intervient en
rien. Ni Raffarin ni Fillon, Premier ministre chacun à son époque, n’avaient traité
de la réforme en direct. C’est s’exposer beaucoup et trop vite. Parler d’arbitrages
supposerait diverses thèses non entre les partenaires sociaux mais à l’intérieur
du gouvernement ou avec les partis de la majorité. Or on n‘entend
rien. Mais ce qui me frappe surtout, c’est qu’il n’y a pas dialogue. Sortant de
Matignon, les consultés répètent ce qu’ils viennent d’entendre et parfois
disent ce qu’ils ont exposé. Il n’y a
pas un climat de construction de quelque chose ensemble, il n’y a pas de
dynamique de groupe. On dit traiter pour 2020 et l’on s’engage sur tel ou tel
point : l’âge de la retraite, la durée des cotisations, le particularisme
du secteur public y compris la fonction publique, mais auparavant il y aura eu
une élection présidentielle et un renouvellement du Parlement. On se f… de nous
sous tous les aspects de cette réforme.
Syrie.
Comme au temps des deux guerres d’Irak, il y a des politiques français (l’aile
droite de l’U.M.P. dont mon habituel Jacques Myard) qui sont contre une intervention avec
les arguments en faux-semblants des publicistes du Monde que j’ai commentés hier. Attendre l’avis des experts. J’étais contre l’intervention
de 1990-1991 en coalition : Maurice Couve de Murville, Claude Cheysson
aussi, nous avons été publiés ensemble par… Le Figaro ; Il apparaissait qu’il n’y avait rien à
gagner pour personne dans cette guerre et que le Koweit était et reste
artificiel, peu aimé dans le monde arabe. Les raisons françaises étaient de ne
pas donner un précédent favorisant une unité allemande bien plus étendue que la
seule absorption de la République démocratique, et le prétexte bien mince :
la résidence de l’ambassadeur aurait été cambriolée et sa sono. boussillée ou
volée. On était loin d’une atteinte à notre ambassade. Nous étions donc pour
des sanctions. La yrie est aujourd’hui exactement ce que fut la guerre d’Espagne :
une guerre civile atroce et durable, acha El Assad est simplement protégé par
sa situation géographie et le conflit Israël-Iran. Pourtant ces deux ennemis s’accordent
pour le soutenir. – Ce qui m’a intéressé cet après-midi c’est l’attitude russe à entendre résumer une déclararion de
Lavroff. Une initiative militaire non seulement n’est pas fondée sur des faits
avérés – attendre les experts lesquels enquêtent escortés par les forces de
Bachar El Assad – mais bouverseraient tout le Proche-Orient, ce qui serait
prendre un risque considérable. On est loin de l’ultimatum soviétique à la France
et à la Grande-Bretagne dans l’affaire de Suez. Manifestement, si les « Occidentaux »,
ne l’occurrence Etats-Unis, France, Grande-Bretagne passent à l’action de
guerre, la Russie n’interviendra donc pas militairement contre eux. Matamore,
pour son opinion intérieure qui n’est plus tenue que par le nationalisme et le
complexe de la puissance perdue il y a vingt ans, protrstera comme l’Occident
proteste contre Damas depuis deux ans.
[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens I 1 à 10 ;
psaume CXLIX ; évangile selon saint Matthieu XXIII 13 à 22
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