samedi 31 août 2013

Inquiétude & Certitudes - samedi 31 août 2013




Samedi 31 Août 2013 

Frères, nous vous encourageons à faire encore de nouveaux progrès : ayez à cœur de vovre calmement, de faire chacun ce que vous avez à faire et de travailler de vos mains comme nous vous l’avons ordonné (et comme l’apôtre le prêchait d’exemple) [1]. Précisément, la rétribution de ce travail : elle est particulière à chacun de nous, proportionnée non pour nous diminuer ou nous grandir, mais pour nous inciter d’une part à l’ingéniosité (que de leçons d’économie politique et sociale dans le Nouveau Testament que n’ont pas récusées les marxistes, pas les nôtres, mais ceux de l’Union Soviétique) : aussitôt celui qui avait reçu cinq talents s’occupa de les faire valoir et en gagna cinq autres. De même, celui qui avait reçu deux talents en gagna deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un creusa la terre et enfouit l’argent de son maître. Et d’autre part à une relation personnelle avec celui qui nous dote de naissance et continuellement par sa grâce et par les circonstances et par nos entourages et rencontres : tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup… j’ai eu peur… Les deux types de réaction, la présupposition que nous avons sur Dieu ? Les conclusions sont dans un premier temps (« distribution des prix ») réjouissantes : celui qui a recevra encore et il sera dans l’abondance, mais ensuite : terribles. Celui qui n’a rien se fera enlever même ce qu’il a. Quant à ce serviteur bon à rien, jetez-le dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents ! Combien de paraboles et de raisonnements de Jésus sur les serviteurs et le service, pour qu’Il les résume en lavant les pieds de ses disciples.  

soir

Chef d’œuvre… nos anciens radicaux-socialistes et leurs motions « nègre-blanc »… sont enfoncés par Obama : "J'ai décidé que les Etats-Unis devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien" pour le punir d'avoir utilisé ses armes chimiques contre des civils, a affirmé le président américain dans une intervention solennelle depuis la Maison Blanche. … Nous sommes prêts à frapper quand nous le choisirons (...), je suis prêt à donner cet ordre", a continué Barack Obama, évoquant une intervention sans troupes au sol, "limitée dans le temps et dans son ampleur… Mais "je vais demander l'autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force", a ajouté M. Obama, en exhortant les élus à soutenir cette demande au nom de la "sécurité nationale" des Etats-Unis. "Je crois depuis longtemps que notre puissance réside non pas seulement dans notre puissance militaire, mais aussi dans l'exemple que nous représentons d'un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple", a-t-il lancé. Le Congrès est en vacances jusqu'au 9 septembre, ce qui éloigne la perspective d'une action militaire américaine imminente contre le régime de Bachar al-Assad. Pour l’orgueil français, le président américain aurait appelé le nôtre pour lui faire part de sa « décision ».

Donc toujours rien… et dix jours encore, c’est l’éternité. Pour moi, tout l’intérêt est dans la crédibilité des uns et des autres. Il apparaît que nous sommes crédibles, nous avons « fait » la Libye et le Mali, sous deux chefs d’Etat très différents. Démocratie ? réalisme ou prudence pour la chose militaire ? le Parlement n’intervient de façon décisive qu’au bout de trois mois d’opérations extérieures. La séance de mercredi prochain (le 4) ne sera que consultative, pas de vote – je crois – et les arguments de part et d’autres sont archi-connus. Poutine, jusqu’à présent, n’a eu à faire la preuve de rien. Obama doit au contraire tout prouver.

L’étonnant, ces jours-ci et dont il me semble que ce n’est guère remarqué ni commenté, c’est la forme de l’opposition à l’intervention, du moins selon ce que j’en lis : le petit groupe de l’U.M.P. extrême emmené par Jacques Myard, a été le premier à s’exprimer, avec « Valmy » lui faisant aussitôt écho, le citant-même, puis le mouvement d’éducation populaire de Jacques Nikonoff. Echo du Vatican, dépêche d’un site que j’apprends – Compas – et même conversation d’hier avec mon ami djiboutien. L’essentiel de la thèse des opposants est que le fait du gazage de la population civile le 21 Août dernier n’est pas établi, encore moins que ce soit de la resppnsabilité de Bachar, car les rebelles et ses adversaires disposeraient aussi de ces gaz ! Proposition et instance du Vatican et de ces éléments de l’opinion : attendre le rapport des experts (mais ceux-ci n’ont reçu mandat que de déterminer les causes de la mort des gazés, pas de savoir qui a utilisé cette arme, ce n’est d’ailleurs pas du tout le même métier, l’expertise biologique et le renseignement militaire), négocier, notamment avec Poutine, dialoguer entre parties syriennes. J’ai peine à croire que l’on puisse tenir un tel langage : la négociation a été tentée depuis trente mois, les victimes ne se sont pas gazées elles-mêmes, faudrait-il croire à une machination énorme, l’opposition fabriquant un faux mortuaire pour en accuser Bachar…

Il est vrai que tous les Etats entourant la Syrie sont fragiles, que la question israëlo-palestinienne toujours pas réglée pèse sur la détermination des uns et des autres. Il est vrai aussi que les diplomates sont faibles : en deux ans, pas le moindre résultat en direction de la Russie. Il est vrai enfin que les politiques dans les principaux pays, sauf la Russie, démontrent par leur mise en minorité ou par leurs hésitations couvertes par des arifices de calendrier parlementaire, n‘ont pas préparé leurs opinions respectives. Rien de cela ne surprend ni n’est nouveau. En revanche, la cohérence et la convergence des arguments de l’opposition m’étonnent car celle-ci n’a a priori aucun appareil fédérateur du Vatican aux extrêmes de la droite et de la gauche.

En conclusion, ce soir, je ne suis pas convaincu par les opposants, je pense qu’il faut intervenir. Mais je déplore que les trente mois écoulés n’aient pas été consacrés à fléchir le protecteur de Bachar, sans lequel celui-ci n’aurait pas même les atouts pour pouvoir se retirer en sécurité. Il st vrai que la question israëlo-palestinienne est symétrique : sans la protection américaine, aussi inconditionnelle que celle de la Russie pour la Syrie, Israël négocierait sérieusement non pas ses concessions aux Palestiniens, mais l’avenir-même de ses prochaines générations.


[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens IV 9 à 11 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Matthieu XXV 14 à 30

ouvrir une ambassade dans l'ancienne Union soviétique - journal au Kazakhstan - Août 1993

Je pense arriver à ouvrir les fichiers pertinents ces jours-ci. Merci pour votre curiosité et pour votre patience.

vendredi 30 août 2013

Inquiétude & Certitudes - vendredi 30 août 2013




Vendredi 30 Août 2013 

Prier… la volonté de Dieu, c’est que vous viviez dans la sainteté [1]. Sainteté, la vie normale et banale de l’homme. La sainteté parce que nous sommes à la ressemblance de Dieu. Si Dieu nous a appelés, ce n’est pas pour que… mais pour que nous vivions dans la sainteté. Sainteté = vigilance. Pas par discipline ou par esthétique ou souci moral ou scrupule, mais pour la rencontre, l’époux, le Royaume, le banquet, la présence. Pour être connus de Dieu. Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! – Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas. Textes d’un jour précédent : je ne sais pas d’où vous êtes. Les deux groupes de jeunes filles, de demoiselles d’honneur, pourquoi cinq par groupes ? Le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces. Ce ne sont pas les noces qui nous disent le royaume, mais les comportements, et ces comportements sont de groupe, ou plutôt ils discriminent et forment les deux groupes, ils sont antithétiques. Vocation semblable, commune : elles prirent leur lampes et s’en allèrent à la rencontre de l’époux. Celui-ci n’est pas au rendez-vous. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Les lampes ont continué de brûler. L’époux aurait été à l’heure convenue, il ne  serait rien arrivé de fâcheux et les insensées autant que les avisées seraient entrée ensemble dans la belle salle. D’être à l’heure les a perdues ou magnifiées, l’époux les éprouvant ? Enseignement de l’apôtre : la pureté (avec ou sans guillemets), la débauche…en veillant à vous comporter chacun avec votre femme dans un esprit de sainteté et de respect, sans vous laisser entrainer par le désir comme font les païens qui ne connaissent pas Dieu. Abstinence, répression ?? Dans ce domaine, il ne faut pas agir au détriment de ses frères ni leur causer du tort. La règle : l’attention à autrui.


matin


Une révolution dans les relations internationales ? peut-être. La Grande-Bretagne ne colle plus aux Etats-Unis, en tout cas pas dans l’affaire syrienne. Je ne sais pas la motivation des conservateurs qui ont fait l’appoint pour que l’emporte hier soir aux Communes l’hostilité des travaillistes à l’intervention déjà préparée et semble-t-il qui était décidée dans l’esprit du Premier ministre. Du coup, c’est la France sur laquelle peut compter Washington. La réciproque s’était par anticipation vérifiée pour le Mali. La France a toutes raisons d’intervenir, et serait même prête à le faire, pour des raisons morales primant les raisons ou les objections géo-stratégiques – on serait alors abasourdi, mais ce me donnerait raison dans mon espérance depuis plus d’un an qu’au pied du mur, acculé à l’audace ou à la véritable décision qui  ne soit pas la synthèse des contraires ou l’option d’une prudence tempérant et conditionnant toutes affirmations. Fondamentalement, ce peut être une réintégration de la France en Syrie. Sarkozy à l’instigation de Robert Bourgi s’y était essayé, mais en s’appuyant sur Bachar ! (le défilé du 14-Juillet 2010). Et de là une sécurisation et un rééquilibrage des différentes composantes libanaises, une prise à revers d’Israël – au moins politiquement.



Deux bons points pour le président régnant. La réunion à quatre et commentée par le seul Premier ministre. Lui-même dans le bureau du Chef de l’Etat pour s’entendre avec Valls et Taubira sur l’ensemble de notre politique pénale ; le compromis serait sémantique mais si les moyens et la ressources humaine suivent, ce ne serait pas mal… une contrainte pénitentiaire au lieu de l’incarcération, et évidemment suppression des peines-planchers pour laisser à la justice exercer son investigation et son appréciation.



Le second est dans la politique de l’enseignement. Extrême qualité d’un directeur de l’enseignement (primaire ?) : Jean-Philippe Delaye (Delahaye ?) exposant bien les avancées et reprises de l’actuel ministre (Vincent Peillon – sans doute provoquant surtout dans des écrits pré-gouvernementaux, mais, j’en ai l’impression, le ministre connaissant le mieux son sujet depuis François Bayrou il y a vingt ans) : évidemment les recrutements promis en programme présidentiel à l’élection, l’organisation d’une véritable formation des enseignants. Reste la pratique de l’innovation tentée depuis le changement de gouvernement : le péri-scolaire, les temps « libres » à animer par les communes. Reste aussi la discussion non du nombre d’heures enseignées, mais leur place dans la journée et la semaine des enfants. Le débat sur les programmes, le civisme, la morale, la loi du genre éventuellement, serait ainsi reporté ou minoré.



après-midi



Conversation comme à chacune de mes journées de travail aux archives diplomatiques de Nantes, avec l’un ou l’autre des lecteurs ou lectrices d’Afrique ou du monde arabe. Ainsi, cet ami djiboutien d’avant l’été, à propos de la Syrie, ou plutôt d’une intervention en Syrie.   sera développé
 
soir

L’un des problèmes des relations internationales depuis au moins le 11-Septembre, ou même avant mais le 11-Septembre a permis de le masquer, est que les pays qui traditionnellement avaient une politique extérieure, c’est-à-dire pas seulement des moyens, mais des perspectives à long terme, une stratégie, n’en ont plus et que les pays qui étaient acculés et sur la défensive (Union Soviétique et Chine) en ont une, et qui – même ! – élude et fait bon marché des anciens adversaires, putativement battus parce que sans dessein. Cette sorte d’épuisement idéologique du soviétisme, a gagné « l’Occident » qui n’a plus même les vestiges de l’Alliance atlantique faute d’ennemi, qui n’a pas su organiser aux Nations Unies un substitut pour une force internationale ou multinationale permanente, et qui bien entendu a manqué son principal objectif interne qui était l’Union européenne, partenaire privilégié en réciprocité d’intérêts et en analogie de valeurs des Etats-Unis.
 
On voit cet échec dans l’affaire syrienne. Conseil de défense là-aussi et John Kerry chargé de travestir pour la communication l’hésitation et la perplexité d’un Obama face à une opinion massivement hostile à l’intervention sous quelque forme que ce soit mais au prises avec sa propre anthologie : s’il ne fait rien maintenant, il perd toute crédibilité, et les Etats-Unis avec lui. Donc, il est avéré, sans attendre le rapport des experts et selon des sources internes, les services américains, qu’il y a eu gazage et qu’il n’est pas douteux que c’est Bachar. On ne peut être plus mala droit : ne pas attendre les experts. Il est vrai, rappelle Kerry, que la mission de ceux-ci est sur le genre de mort des massacrés, pas sur l’identité des bourreaux. Face à l’opinion intérieure, il est juré que ce ne sera pas comme l’Afghanistan ni comme en Irak… pas un homme au sol, et suite au prochain numéro. Les décisions seront prises en temps opportun et selon les seuls intérêts américains, évidemment pour défendre la morale internationale. – Coalition ? aucun coup de chapeau à la France. Les commentateurs citent la Ligue arabe et l’Australie pour participer aux côtés des Américains et de la France. François Hollande a l’imprudence de dire que l’intervention aurait lieu d’ici mercredi prochain, comme pour court-circuiter le débat parlementaire, prévu le 4… La Turquie assure que depuis Décembre dernier, elle a les preuves de l’utilisation des gaz, mais elle ne dit pas si elle va intervenir. On en est là ce soir. Tout va être maladroit. Pour moi, le seul intérêt est de savoir si la Russie est un « tigre de papier », ou non…
 
En boucle, la femme de Cahuzac en instance de divorce, elle aussi inculpée de blanchiment de fraude fiscale. Point commun, sauf chez les Woerth : tous les malfrats des vingt dernières années, dans les « sphères » du pouvoir sont en cours de divorce quand la justice les rattrape. Un Boris Boillon, le bellâtre, arabisant qui choqua d’entrée les Tunisiens par son premier passage à la télévision leur déniant toute francophonie, se fait prendre à la gare du Nord : 450.000 euros dans une valise et 40.000 dollars, le tout en billets (il est interdit à l’intérieur de l’Union de transporter du liquide quand le montant est supérieur à 10.000 euros. L’interpellation aurait été faite en Juillet. Pourquoi est-elle publiée maintenant ?


[1] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens IV 1 à 8 ; psaume XCVII ; évangile selon saint Matthieu XXV 1 à 13

jeudi 29 août 2013

Inquiétude & Certitudes - jeudi 29 août 2013




Jeudi 29 Août 2013 

Prier… non dans la perplexité pour ce qu’il va se passer, si lourdement et si lentement, alors que dans l’affaire il eût fallu la surprise, et il faut quasi-immédiatement (vingt-quatre heures…) un résultat décisif, à peine d’un chari-vari international et d’erreurs cumulatives de communication (et pour cela il y le cynisme britannique, le mensonge américain et la gaucherie naïve et suppliante de ton, très malheureusement, de notre président face au savoir-faire absolu du système soviétique, étiquettes à peine changées)… non, tristesse car l’innocence va continuer d’être massacrée… Qui sera précurseur d’une lucidité, d’une conscience « universelle » nouvelle ? Ne tremble pas devant eux, sinon, c’est moi qui te ferai trembler devant eux. [1] Décapitation de Jean le Baptiste sur ordre d’un faible qui a cependant tous pouvoirs. Bien l’image de la plupart des dirigeants en « Occident » : le roi fut vivement contrarié ; mais à cause du serment fait devant les convives, il ne voulut pas lui opposer un refus. Et ce qui a mû Hérode, exactement nos libido et addictions d’aujourd’hui. Le désir, le vin, l’entrainement des ambiances. Une surexcitation totale à perdre le sens. La fille d’Hérodiade fit son entrée et dansa. Elle plut à Hérode et à ses convives… Demande-moi tout ce que tu veux et je te le donnerai… Tout ce que tu me demanderas, je le te donnerai, même si c’est la moitié de mon royaume. L’adolescente a son âge, la fraicheur et elle n’a aucun souhait, quant à elle, au plus elle a pris plaisir à danser, peut-être à s’exhiber. Et il y aura mort d’homme, révélation aussi d’un beau-père (de la main gauche) lamentable. Jean a révélé non seulement le Messie mais aussi ce dont Celui-ci vient nous sauver : de nous-mêmes. Ma bouche annonce tout le jour tes actes de justice et de salut. Et au prophète, au juste, à l’envoyé, il est dit : ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi, car je suis avec toi pour te délivrer. Parole du Seigneur. Mais Jean n’est pas délivré, Jésus en croix n’est pas délivré et Jeanne au bûcher crie d’épouvante car les flammes qui devaient ne pas la toucher… Tu as résolu de me sauver. Oui, mais notre monde, moi, nous continuons, de dériver, sanglants de péché, de misère, d’ignorance, d’addictions terribles et sclérosantes.

matin


La Syrie, suite de mes interrogations, ou plutôt celle des réponses à mes sondages et questions.



Je relis un Match de Septembre 1966, un autre de Mai 1992 et je commence à réfléchir selon une esquisse donnée par l’amiral Dufourcq dans la dernière livraison de la Revue Défense Nationale : le paradoxe militaire européen d’une grande simplicité d’écriture et d’une belle netteté intellectuelle. De Gaulle ne parle ni ne réfléchit sur lui-même dans les médias, le peu que captent à Phnom-Penh les journalistes est toujours en termes de dialogue avec l’opinion locale (représentative de celle de toute l’Asie du sud-est) et avec son homologue, en l’occurrence Sihanouk qui le salue d’un saint-Georges des temps modernes. Mitterrand parle admirablement de la relation avec l’opinion publique, la nôtre et dit très bien les institutions, le bilan de ses douze ans déjà.



début d’après-midi



La Bourse « retombée » à 3.975 points. Elle ouvre en légère baisse : attente de statistiques américaines, demandeurs d’emploi, PIB au second trimestre et surtout expectative l’arrêt des soutiens de la FED, l’économie des Etats-Unis peut-elle s’en passer ? Commentaire : l’imminence d’une intervention en Syrie n’est pas évidente… France Infos. à 14 heures 30 et à 14 heures 45 ouvre : et d’abord le foot, l’équipe de Didier Deschamps et tel joueur français de tennis allant aux Etats-Unis rencontrer Richard Gasquet, content d’être là, mais oppressé par Manhattan, trop de circulation… Puis, préparer l’avenir politique de la Syrie : entretien de deux heures entre le Président, le nôtre, et celui du conseil, etc… des opposants syriens. Avant-hier, il ne s’agissait pas de renverser Bachar et maintenant il faudrait prévoir l’après-Bachar… Nous sommes donc dans l’entreprise préposés à la réflexion… Débat maintenant aux Communes sur l’intervention, alors que chez nous le débat est programmé pour le 4 Septembre…


minuit
 
C’est pire que je pouvais l’imaginer. Ainsi les trois « Occidentaux » que François Hollande recevant le président ou le chef de la coalition d’opposition syrienne, s’obstine à appeler la « communauté internationale » n’avaient donc rien préparé ni politiquement ni diplomatiquement ni même militairement, quand ils ont fait croire à un compte-à-rebours en début de semaine… il n’y a pas eu la moindre concertation franco-allemande, ce sont maintenant des téléphones de Merkel à Paris et à Poutine, pour adjurer de faire de la politique et même proposer au Russe le débat en Conseil de sécurité. Obama fait savoir qu’il n’avait encore rien décidé hier. Aux Communes, cela « merdoie », le Labour est catégoriquement hostile à l’intervention et Cameron n’est certainement pas populaire au point de prendre des risques vrais. L’opinion allemande désapprouve totalement. Je n’ai pas lu de sondages sur notre propre opinion. On en est maintenant à attendre le rapport des experts qui quittent la Syrie samedi. Scenario déjà joué pour 2003 : attendre en Conseil de sécurité ledit rapport. On va donc avoir l’inqualifiable. Ces experts qui n’ont évidemment pas la surface politique qu’avaient ce Sudédois dont le nom m’échappe et le directeur général de l’AIEA qu’était El Baradeï, ces experts sans institution de support et probablement au mandat très flou, vont probablement conclure au doute… alors que ces quinze cent gazés du mercredi 21 août 2013… ne se sont pas chacun suicidés dans leur cuisine respective avec une bonbonne et un raccord défectueux. Les Américains font savoir qu’un cinquième destroyer lance-missiles de croisière arrive devant la Syrie, les Anglais qu’ils déploient ( !) six avions de chasse sur lur base chypriote, les Français : « l’armée française » est prête à s’engager. Quel ridicule pour nous. Le Charles-de-Gaulle qui devrait être à pied d’œuvre n’est équipé pour rien des conflits de maintenant et c’est, comme bateau, un bateau raté (les histoires d’hélice, la longueur du pont, etc..) et nous n’avons aucune base terrestre dans ce secteur. Poutine de son côté poste deux navires lance-missiles et une flotille de lutte anti-sous-marine. Une guerre, comme une partie d’échecs, entre missiles américains et missiles russes dans le ciel syrien ? techniquement, ce serait intéressant. Stratégiquement, si l’un surclasse l’autre, ce sera important pour les conflits suivants. Notre président joue alors la seule partition qu’il semble en mesure de jouer tel qu’il est et tel que nous sommes : de la politique, les opposants doivent être crédibles pour la relève et la « communauté internationale » leur doit de les mettre en situation et la France fera jouer alliances et influences dans les Etats arabes de la région pour aider cette opposition. Toujours pas question de lui livrer des armes. Donc, attente de plusieurs jours et chaque jour sans que rien ne soit déclenché diminue la probabilité d’une intervention. Comment alors être en position de « négocier » quoi que ce soit après un tel aveu de manque de nerf... Car ne pas intervenir ne sera pas avoir suivi le parti de la sagesse recommandé par tous les hostiles, dont je ne suis pas : ce serait diplomatiquement convenable et la base de quelque chose… ce sera tout simplement avoir eu peur, avoir été intimidé par quelque chose qui est le pire ennemi en politique et je pense en stratégie : la peur de l’inconnu. Celle-ci signifie qu’on ne connaît ni le terrain, ni le sujet, ni l’adversaire. Nous sommes donc aussi brillants que lors de nos plus fortes erreurs… vg. Suez à l’automne de 1956. – Je ne comprends pas qu’en trente mois, nous ne soyons pas parvenus, Américains ou autres, à nous faire Bachar en individuel… 






[1] - Jérémie I 17 à 19 ; psaume LXXI ; évangile selon saint Marc VI 17 à 29

mercredi 28 août 2013

Inquiétude & Certitudes - mercredi 28 août 2013



Mercredi 28 Août 2013 

Du désir de l’autre au besoin de jouir soi-même : la vieillesse ? mais au toucher et au regard, je revis que c’est bien celle que j’aime, ou parce que je l’aime, que le désir est là, a été là, et sera là. Je ne crois pas avoir jamais approché une jeune fille, une femme par seul désir physique : ce fut, c’était l’envie de connaître, la pente douce et unifiante de me laisser entraîner, attirer et séduire. On croit séduire, en réalité on est séduit. – Les routines du matin, les chiens à qui ouvrir, les biscuits, le thé de ma chère femme, puis le silence, que les touches trop bruyantes de mon clavier, les roucoulements. – Cœur serré, mon pays et notre pays, sans dirigeants ni orientation, ne déterminant plus rien dans le monde ni notre époque, ne produisant aucune analyse, aucune solution. Bien entendu, il faut intervenir. Bien entendu, chaque « cas » est différent mais il y a toujours les massacres à la clé qui ont provoqué l’agression, puis ces expressions hideuses (dommages collatéraux, guerre zéro mort) des « punisseurs » que nous allons être alors que nous aussi nous avons nos crimes, à proportion de nos prétentions à la pureté de comportement de nos Etats : Guantanamo, Ivo MORALES bloqué dix-huit heures et en Europe dite libre, les camps de rétention chez nous on ne sait où ni comment, et ainsi de suite. Test des déterminations de chacun : je les crois chacune très faible (en « Occident » bien sûr mais même chez POUTINE), sauf celle de Bachar qui n’a rien à perdre. Les victimes de lui puis de notre « tardiveté » à intervenir : des femmes, des enfants, du bonheur possible… seront saccagés. Nous allons avoir les experts galonnés aux heures de grande écoute, et la mine grave, mimée, essayée, apprise des dirigeants de chacun des pays intervenants pour annoncer que… le mythe du souverain… et très vite les sondages sur le dieu de la guerre, la capcité à conduire, etc…
Prier… pour que le monde soit meilleur, il faut bien que nous soyons meilleurs. Les textes décalés sauf ceux exprimant ma/notre prière : tu as répondu au désir de son cœur, tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres [1]et je me trompais d’un mercredi. Ne prier que pour la paix, que pour ceux qui meurent d’atroces violences, qui meurent d’un monde mauvais. Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix. Là où il y a la haine, que je mette l’amour. FOUCAULD ou le Poverello ?  Vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné les prophètes. Eh bien, vous, achevez donc ce que vos pères ont commencé ! [2] Un monde qui, tout simplement ! a voulu et prétendu assassiner Dieu. Vous ressemblez à des tombeaux blanchis à la chaux : à l’extérieur, ils ont une belle apparence, mais l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes ortes de choses impures. Nos Etats, les frontispices à devises magnfiques. Vous avez l’apparence d’hommes justes, mais à l’intérieur vous êtes pleins d’hypocrisie et de mal. Solution, ô mon Dieu, Notre Seigneur et Sauveur ? J’avais dit : « Les ténèbres m’écrasent ! » mais la nuit devient lumière autour de moi. Même la ténèbre pour toi n’est pas ténèbre, et la nuit comme le jour est lumière. Comment cela se fera-t-il ? est-ce possible ? Marie, Nicodème…  la parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement : non pas une parole d’hommes, mais la parole de Dieu qui est à l’œuvre en vous, les croyants. Paul, le modèle du missionnaire et du pasteur, et nous cherchons comment continuer l’Eglise, notre vie en Eglise, et concrètement à nous organiser ? Vous vous rappelez nos peines et nos fatigues : c’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à la charge d’aucun d’entre vous, que nous vous avons annoncé l’Evangile de Dieu. Si la paix est d’une invention et d’une édification de plus en plus difficile, si les situations presque partout dans les sociétés humaines, entre les peuples, à l’intérieur de chaque peuple et groupe de peuples et même entre croyants ou entre spirituels sont de plus en plus précaires sinon mensongères, c’est bien que nous n’avons pas annoncé l’Evangile, que nous ne l’avons pas annoncé par notre pratique. Notre foi verbeuse ? comme la politique ? je ne sais pas. Tu le sais, mon Seigneur. Toi, l’omniprésent, au cœur même de toutes les détresses et sans doute du mal pour le transcender, apprends-nous la paix : je gravis les cieux : tu es là ; je descends chez les morts : te voici. Réapprends à nos cœurs serrés à battre. Réapprends à nos esprits confus et enfiévrés, encombrés et apeurés à espérer : l’espérance fait voir, décider, agir. Change-nous de comportement au plus vrai et profond de ce que Tu as mis en nous et que nous n’avons pas assez cultivé : vous témoignez contre vous-mêmes et vous êtes bien les fils de ceux qui ont assassiné… la parole de Dieu, vous l’avez accueillie pour ce qu’elle est réellement…  Même là, ta main me conduit. Seigneur, la paix pour le monde, la confiance en Toi. Amen.




                                    matin


Le Canard enchaîné et l’habituelle chronique des indiscrétions : comment François Hollande eng… ses ministres ou a grand peur que telle le lâche, la garde des Sceaux, ou s’agace que tel autre se gonfle à…Les commentaires des personnages publics les uns sur les autres. Et tandis que des populations entières – en Europe – désespèrent, que diminuent les ressources des perssonnes physiques et augmentent les prix, les impôts et les ressources des personnes morales, ainsi que celles des extrêmement peu nombreuses personnes physiques qui les contrôlent, l’intervention en Syrie… justifiée, certes, mais réglée et armée par d’autres que l’Union européenne ou à défaut quelques Européens. En 1950, l’entreprise européenne ce devait la prospérité à terme bref pour les Européens, et la réémergence, par la dynamique de leur union, du Vieux Monde dans les relations internationales. Presque trois générations après, c’est la pauvreté qui gagne et il n’y a pas de diplomatie, il n’y a pas d’armée, il n’y a pas vraiment de logistique européennes.



Syrie… on se prépare. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’y aura pas d’effet de surprise. Allemagne et Italie condescendent à être d’accord avec nous, le « nous » englobant ou comprenant qui ? l’une a ses élections dans moins d’un mois et l’autre, du fait des possibles exécutions de la condamnation d’un ancien président du conseil (cumulant les facéties de Nicolas Sarkozy en culot et de Dominique Strauss-Kahn en addiction) vit les derniers jours ou heures d’un gouvernement très difficilement accouché. C’est la Grande-Bretagne qui concocte le projet de résolution qui provoquera le veto sino-russe. Nous les Français ? un conseil de défense à l’Elysée et quelques jeunes engagés de plus sur les quais de gares parisiennes.





Retraites. Soi-disant des gages au patronat, mais le MEDEF est contre en compagnie de FO et de la CGT. La CFDT comme en 2003 est satisfaite. 43 années de cotisations à partir de 2035 est-il assuré en 2013.

soir

J’interroge sur la Syrie. Ce que je reçois contredit totalement ce que je pense. En Syrie, il n’y aurait d’opposition à Bachar que des islamistes, donc armer l’opposition c’est armer ceux que nous avons combattu au Mali. Pourquoi Bachar utiliserait-il des gaz puisqu’il a partie gagnée sur le terrain ? Ce ne serait donc pas lui, qui…Enfin, la Russie serait ductile, notamment avec nous, si nous nous écartions des Américains qui prennent surtout une initiative pro-isarëlienne. J’ai rarement ressenti un tel écart entre ce que je crois et ferais si j’étais à décider, et ce que je reçois de celles [1] et ceux [2] que je consulte.
 
Discours de Hollande aux ambassadeurs, en fait devant tous les ministres, y compris le Premier et une partie du Parlement. L’accent n’est mis sur rien, l’énumération se veut exhaustive en sorte que rien n’est traité au fond, à commencer par la Syrie, avec ka formule très malheureuse sur le gazage de mercredi dernier : « tout porte à croire que… ». Enfin, cette insistance à parler à la première personne du singulier est déplacée quand il s’agit de l’ensemble de notre action extérieure.
 
nuit
 
L’agence officieuse du Vatican mentionnant l’angelus de dimanche dernier, où auraient été données la position de l’Eglise et la base souhaitable de toute négociation, je vais à ce texte. Surprise : depuis le 4 Août compris, pas un de ces textes à l’Angelus n’est traduit en français. Mais en communauté latine, l’italien est accessible : dialogue et rencontre entre les partis de la « Syrie aimée » [3].
   
J’ai mon vivier mauritanien [4] et je retrouve ma longueur d’onde. A y réfléchir, deux évidences, dépassant de beaucoup la question syrienne, trois même : 1° il y a de plus en plus de questions qui pourrissent depuis la persistance du travail forcé ou des paradis fiscaux jusqu’à des conflits de démocratie ou d’émancipation nationale, et qu’on ne règle, qu’on n’affronte pas de peur d‘effets de dominos. Cela a produit la guerre du Vietnam et les guerres de Yougoslavie – 2° la France a perdu doublement la main dans des terriroires et parmi des populations ou peuples qu’elle connaissait bien et où elle avait de l’influence, l’sAfrique entière et une partie du Proche-Orient : la Syrie et le Liban que les Anglais ont, etc… à partir de 1943 – 3° s’il y avait à négocier, en tout cas à chercher à connaître vraiment et à comprendre pour « faire le tri » et pour susciter-ressusciter la démocratie, c’est bien la nébuleuse « islamiste » qu’il ne faut certainement pas assimiler à la question terroriste. Celle-ci me paraît de même ressort psychologique chez chacun de ceux qui entrent dans cette école et cette fraternité de violence extrême, que le furent les mouvements d’extrême-gauche radicale en France, en Allemagne et en Italie dans les années 1980 et qui n‘avaient rien à voir avec une race quelconque ou une foi religieuse. L’exaltation, l’autisme sont les mêmes. Nous ne cherchons plus à comprendre : banlieues, intégrisme autant catholique que musulman, le cas échéant, etc…Or, c’est l’ensemble de la « marmite » mondiale qui bout. Il est vital de voir et comprendre.




[1] -  ----- Original Message -----
From:
Sent: Wednesday, August 28, 2013 4:55 PM
Subject: Re: faire-part

Par ailleurs, je pense que François Hollande ne doit pas intervenir en Syrie, il s'agit d'une grave erreur qui se retournera contre lui durant les prochaines élections. Comment soutenir des terroristes d'AL NOSRA qui ne sont pas des démocrates mais des criminels. Je n'arrive pas à comprendre ce soutien réalisé sous la pression de L. FABIUS ? Une géopolitique qui crée deux axes...contradictoires..

----- Original Message -----
From:
Sent: Wednesday, August 28, 2013 8:31 PM
Subject: Re: faire-part

Au sujet des gaz, une question se pose : Pourquoi BACHAR AL ASSAD utiliseraient des gaz alors qu'il a déjà gagné la guerre et qu'il a récupéré la majorité des territoires dont LATAQUIE...Les gaz sont une excuse pour entrer et aider les terroristes d'al nosra qui sont affilés à ANSAR AL CHARIA, l'organisation terroriste qui est affiliée à AL ALQAIDA.

[2] -  ----- Original Message -----
From:
Sent: Wednesday, August 28, 2013 9:14 PM
Subject: RE: ?

Je pense que c’est très délicat.
Avant toute décision je m’assurerais d’abord de bien avoir identifié les auteurs de ces horribles massacres à l’arme chimique. Ensuite je chercherais à savoir qui a livré ces armes. Après j’étudierais la riposte adaptée en prenant en compte plusieurs facteurs :
-          Armer l’opposition avec le risque de voir ces armes se retourner contre nous tôt ou tard car ce sont les mêmes groupes que nous avons combattus au MALI.
-          Attaquer le pouvoir en place avec le risque de subir de grosses pertes car les moyens militaires mis en place par les Russes sont équivalents voire supérieurs aux nôtres.
Après avoir analysé  cela  je pense que notre pays devrait prendre l’initiative d’associer la Russie à la résolution de ce problème , nous avons les moyens de les convaincre de faire un effort qui va dans le sens de l’apaisement car les Russes nous apprécient et aimeraient que l’on se démarque un peu des américains , d’Israël et des autres. Si nous ne faisons pas cela nous allons créer des coalitions fortes contre les occidentaux ( Russie, Chine, Afrique et pays émergents …)  .
Le risque militaire que nous courons : les armements russes et la SYRIE est bien équipée et approvisionnée. Ce ne sera pas le MALI…
La pression américaine , israélienne ( juive) et anglo-saxonne prévaut sur l’amitié franco-russe et c’est très triste pour le pouvoir en place. En voulant protéger Israël on risque un embrasement de la région et un troisième conflit mondial. C’est ainsi , la finance a toujours le dernier mot…ET LE PEUPLE PAYE !

[3] - APPELLO
Con grande sofferenza e preoccupazione continuo a seguire la situazione in Siria. L’aumento della violenza in una guerra tra fratelli, con il moltiplicarsi di stragi e atti atroci, che tutti abbiamo potuto vedere anche nelle terribili immagini di questi giorni, mi spinge ancora una volta a levare alta la voce perché si fermi il rumore delle armi. Non è lo scontro che offre prospettive di speranza per risolvere i problemi, ma è la capacità di incontro e di dialogo.
Dal profondo del mio cuore, vorrei manifestare la mia vicinanza con la preghiera e la solidarietà a tutte le vittime di questo conflitto, a tutti coloro che soffrono, specialmente i bambini, e invitare a tenere sempre accesa la speranza di pace. Faccio appello alla Comunità Internazionale perché si mostri più sensibile verso questa tragica situazione e metta tutto il suo impegno per aiutare la amata Nazione siriana a trovare una soluzione ad una guerra che semina distruzione e morte. Tutti insieme, preghiamo, tutti insieme preghiamo la Madonna, Regina della Pace: Maria, Regina della Pace, prega per noi. Tutti: Maria, Regina della Pace, prega per noi.

[4] -  Syrie : qu'en pensez-vous ? et que pensez-vous de l'intervention ? cher H.
----- Original Message -----
From: H.
Sent: Wednesday, August 28, 2013 10:33 PM
Subject: Re:
C'est bien entendu l'unique solution qui reste. Dommage que cela arrive si tard, une fois que Bachar ai fait plus de 150.000 morts.
Je suis en contact avec un ami qui se trouve à la frontière turque, les horreurs qu'il me racontent sont pire que ce que Saddam et Kadhafi, réuni, ont pu faire.
J'ai vu que Villepin est contre l'intervention, c'est dommage de sa part de vouloir faire un croche-pied à Hollande sur le dos d'un peuple qui se meurt.
 
 

[1] - psaume XXI
[2] - 1ère lettre de Paul aux Thessaloniciens II 9 à 13 ; psaume CXXXIX ; évangile selon saint Matthieu XXXIII 27 à 32

mardi 27 août 2013

"Partant pour la Syrie..." hymne officieux du Second Empire (français)





Je reçois les communiqués ci-dessous.

Voilà des personnalités ou des mouvements – dont le très sympathique Nicolas Dupont-Aignan – se réclamant du général de Gaulle et de l’indépendance de la France, qui sont hostiles à toute intervention en Syrie. Deux prétextes : c’est s’aligner sur les Etats-Unis, c’est se mettre hors du droit international puisqu’il est certain que le Conseil de sécurité enregistrera les vetos russe et chinois. Accessoirement, ce serait soutenir les islamistes. La question n’est donc pas traitée au fond. Quant aux liens franco-syriens, ils sont anciens mais ils n’ont plus été entretenus depuis la fin des années 1950. L’hymne officieux du Second Empire était « Partant pour la Syrie ».

J’ai été hostile à l’intervention pour le Kosovo mais j’étais partisan de l’indépendance de la Slovénie et de la Croatie. Je connaissais le sujet pour avoir « crapahuté » sans mandat dans la Yougoslavie du lendemain de la mort de Tito en Juillet 1982, puis dans toutes les capitales fédérées en 1991 et au début de 1992. J’ai été hostile aux deux guerres contre l’Irak. Mais je suis archi-partisan de l’intervention en Syrie, et s’il le faut en mettant pied à terre, car les « frappes aériennes » vont déclencher d’horribles représailles sur les populations civiles. Légalité internationale ? il faut inventer. Au début du XXIème siècle, il est intolérable qu’un gouvernement tue des femmes et des enfants aux gaz asphyxiants dans d’horribles souffrances. Une guerre civile atroce depuis maintenant trente mois. Il n’y a pas besoin d’experts pour le constater, toutes les preuves sont là. Sans doute, le risque des islamistes, sans doute les soutiens russe, iranien et en fait israëlien au régime syrien et sans doute la probable chaîne de conséquences dans tout le Proche-Orient.

Mais regardons la stabilité actuelle, qu’est-ce que c’est ? du baratin. Le Liban est déjà partagé, le sud est au hezbollah, il n’y a plus d’Etat sans doute depuis laguerre civile. Le processus de paix israëlo-palestinien ? c’est se moquer, au mieux ce serait pour aboutir à la concession d’un Etat en deux trois tronçons, désarmé, économiquement dépendant, un semblant d’Etat et en réalité une population parquée dans la frustration, la misère et les contrôles. La sécurité israëlienne ne peut se fonder indéfiniment sur la haine que nourrissent des exactions, et des fusillades. Qu’y aura-t-il en réponse aux « frappes aériennes » : quelques msisiles syriens, quelques missiles iraniens, mais l’Iran a sa propre cause et ne mourra pour Bachar El Assad. La Russie non plus. Si elle risquait le bras de fer, elle le perdrait. Sans doute l’opnion américaine ne veut pas d’engagement terrestre, l’Irak et l’Afghanistan (la mémoire du Vietnam semble perdue) servent de leçon, mais elle soutiendra Obama s’il est défié par Poutine. Le régime de celui-ci ressemble trop à celui de la guerre froide pour une opinion peu avertie : nationalisme, irrespect des droits de l’homme plus la corruption.

Le Proche-Orient se porte si mal qu’un rebattage des cartes sans que ce soit une négociation internationale, mais les réactions des peuples et de ceux qui souffrent ou se battent sur place, fera – à mon sens – la vérité qu’on a tellement perdu de vue depuis vingt ans que plus personne n’en a l’idée, et évidemment l’énoncé. C’était le secret du général de Gaulle que d’avoir les deux dons de mémoire et de prophétie. Les gaullistes d’aujourd’hui – qui sont donc neutralistes à les lire, qui appellent à la négociation, y compris avec la Russie, comme si cela n’avait pas été tenté depuis deux ans – devraient se souvenir que l’homme du 18-Juin était partisan de l’intervention en Espagne : « nos rois ne s’y seraient pas trompés », écrit-il dans les premières pages de ses mémoires de guerre.



----- Original Message -----
Sent: Monday, August 26, 2013 5:16 PM
Subject: Communiqué : Syrie : Frappes aériennes, et après ?

COMMUNIQUE DE PRESSE COMMUN
des députés Jacques MYARD, Alain MARSAUD, Lionnel LUCA, Thierry MARIANI, Philippe MEUNIER

Le 26 août 2013
A/S : Syrie : Frappes aériennes, et après ?


Les bruits de bottes et les déclarations va-t’en guerre des gouvernements américains, français, et anglais sont inquiétants.

Le recours à des armes chimiques constitue une ligne rouge pour la communauté internationale : à juste titre. Aussi convient-il à cet instant d’établir les réelles responsabilités de tous les intervenants dans un conflit aux implications multiples.

Les gouvernements déclarent avoir des preuves de l’utilisation par l’armée de Bachar El Assad d’armes chimiques, ils doivent les rendre publiques afin que chacun ait conscience des violations commises.

Il existe à ce jour, de nombreuses imprécisions et nul ne peut fonder une intervention militaire dans un tel contexte, l’affaire irakienne nous le rappelle. Une autre intervention récente en Lybie a occasionné un désordre stratégique dont nul ne voit la fin. Rappelons pour mémoire qu’après avoir été les « libérateurs » de Bengazi, nous avons dû évacuer, au début de l’année, cette ville sous la menace des groupes djihadistes. Beau résultat !

Nous demandons la convocation de la Commission des affaires étrangères afin d’entendre le Ministre Laurent FABIUS.

Les frappes aériennes risquent de mettre le feu au Proche-Orient, et surtout d’entrainer la disparition programmée d’un Etat ami de la France : le Liban.

Gardons-nous de l’irréparable ; il n’y a pas de solution militaire, seule, une solution politique permettra de résoudre la crise, avec le concours de toutes les parties, y compris de la Russie.

 
----- Original Message -----
Sent: Tuesday, August 27, 2013 8:24 PM
Subject: [reseaudlr] Fwd: Syrie : La France doit faire entendre une voix indépendante et raisonnable


Chère Amie, Cher Compagnon,
Il est des instants où l'Histoire s’accélère de façon vertigineuse. Depuis quelques heures, tout porte à croire qu'une intervention occidentale dans la guerre civile en Syrie est imminente. François Hollande est sur le point d'engager notre pays dans une aventure des plus hasardeuses.
Le soutien à des forces islamistes, l'engagement dans un bourbier sans précédent, les risques de chaos dans la région, les menaces sur la communauté locale chrétienne... Autant de raisons qui demandent la plus grande prudence. Mais surtout, cet alignement de la France sur la position des États-Unis est une grave remise en cause de l'indépendance de notre politique étrangère.

Alors que l'équilibre du monde vacille, la France doit être la France. Elle a un rôle historique à jouer comme elle l'a fait avec sagesse au moment de la guerre en Irak avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin. Si la France porte une voix forte, raisonnable et indépendante, elle est en mesure d'éviter ce chaos.

Pour que l'Histoire bascule du bon côté, nous avons tous un rôle à jouer. En tant que membre de la Commission des Affaires étrangères, j'ai demandé à ce que l'Assemblée nationale soit réunie de toute urgence pour un débat extraordinaire. J'ai également publié, ce jour, un communiqué pour expliquer ma position. Si vous croyez en une certaine idée de la France, je vous invite à relayer à vos contacts le communiqué en question (à retrouver en cliquant ici). Sur les réseaux sociaux, que ce soit sur Twitter ou Facebook, je compte aussi sur vous.
Avec les gaullistes de DLR, j'entends montrer que la France est toujours la France : libre, indépendante avec une voix différente à l'adresse du monde.

Très sincèrement,
Nicolas Dupont-Aignan
Président de Debout la République