Samedi 28 Février 2009
Prier… le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il te comblera et te rendra vigueur. Ton obscurité sera comme la lumière de midi. [1] Paroles si adaptées à ce que nous vivons, à ce que je vis, mais quand la force même d’y croire sérieusement manque… ? Non seulement le salut, la restauration, mais le rayonnement, du bonheur presque en trop ! Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais. Tu rebâtiras les ruines anciennes… combien je le souhaite, et donc le demande puisque c’est possible, puisque c’est dans le registre de Dieu… toi que j’appelle chaque, vers toi, j’élève mon âme. Et Jésus de répondre : ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Acception : malade du péché… quoique le malheureux n’ait pas tant péché et je tourne depuis des années autour et dans la question du péché personnel, sans y voir grand-chose. Mes erreurs ou mes égoismes, mes cécités sont payées par moi comptant et me suivent des décennies, tout ce pour quoi j’ai été imprudent, pas assz vigilant au sens des carrières et des comportements d’aujourd’hui, me suit, poursuit et me maintient en apnée, sous l’eau. Dieu n’en rajoute pas… quant aux professions censées pécheresses par nature : les publicains, collecteurs d’impôt pour les Romains ou simplement parce qu’ils lèvent les impôts, les prostituées à l’époque et dans nos ambivalences d’aujourd’hui, je ne vois pas en quoi les exercer, faute d’autre chose, serait manquer à Dieu. Au contraire, pas plus docile que ce Matthieu – dont Luc, son concurrent en littérature et en tirage de ses œuvres – retient le nom et la fête qu’il donne : la joie partagée d’une délivrance exemplaire ? Guère de dialogue que rapportent les évangélistes entre Matthieu et le Christ. Est-ce sa prière : réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux. Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi. Entends ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie. Et je rentre lentement dans ma prière, poussé par Celui que je prie, mais à bout. Je suis venu appeler…
Rien ne montre mieux la professionnalisation de la vie politique – non en savoir faire, savoir exprimer, savoir travailler, mais en nécessaires assurances du pain quotidien et des projections d’avenir y compris de la retraite – que les confections de listes quand le scrutin est proportionnel : les élections au Parlement européen. Les listes socialistes, censément soumises aux « adhérents », font ainsi passer Peillon, porte-parole jusqu’au congrès de Reims, du nord, désormais contrôlé par la nouvelle premer secrétaire, au sud-est, tandis que Benoît Hamon, pourtant demi-finaliste dans les votes militants, n’a pas la tête de liste en Ile-de-France : il est vrai qu’il est censément breton, mais ne peut se faire élire au scrutin uninominal… Député européen est une belle situation réclamant peu d’assiduité, les partis payent ainsi leurs cadres, mais ces cadres se conduisent comme des élus à titre personnel.
Qu’il puisse y avoir une querelle sur le protectionnisme d’un Etat membre vis-à-vis d’un autre, ou des autres – les garanties de non-délocalisations demandées ou pas par l’Etat français aux constructeurs automobiles nationaux qu’il soutient financièrement depuis le début de ce mois – montre le recul de l’entreprise européenne. Toute celle-ci s’est montée sur la suppression des obstacles de toute nature à la circulation des produits et des capitaux. Montre aussi l’absence d’imagination puisque le vrai sujet est d’édifier un certain protectionnisme européen, notamment contre les pays ou les zones pratiquant le dumping. C’est de notre côté une multitude de langages, l’un vis-à-vis des salariés de l’automobile : ni licenciements, ni délocalisations, et entraîné par son indignation et sa spontanéité coûtumière, Nicolas Sarkozy avait même suggéré des rapatriements d’investissements et de chaînes de production, celles montées en Tchéquie. Un autre vis-à-vis de Bruxelles, qui a opportunément porté ses fruits pour que le « sommet » de demain ne soit pas « gâché » : presqu’autant de sommets qu’il y a en France de discours fondateurs du président de la République. Un troisième, tenu celui-là par les bénéficiaires qui ne tiennent aucun engagement, notamment celui de ne pas licencier. Qui croire ? Question secondaire. La filière automobile dans le monde entier est mourante : General Motors – qui est abonné au Trésor américain pour la quinzaine de milliards tous les deux mois – laisse racheter Opel par qui veut, Volkswagen est en faillite.
Livret A : 140 milliards d’encours après une collecte record en 2008 – 18 milliards. Les Français font leur devoir, ils épargnent, mais les autres agents et « décideurs » économiques ?
Je ne crois pas à un retour au calme aux Antilles. Les accords salariaux concernent trop peu de monde, il y a trop de problèmes structurels pour l’économie, et trop de racisme dans la société. La crise a au moins montré qu’il n’y a pas non plus de « leader » île par île ni a fortiori pour l’ensemble de notre présence dans les Caraïbes. Faut-il s’en réjouir ? les choses, à mon sens, ne font que commencer. – L’intervention de Xavier Bertrand, président nommé par l’Elysée pour tenir l’appareil du parti majoritaire, est à côté : « l’ordre républicain »…
Prier… le Seigneur sera toujours ton guide. En plein désert, il te comblera et te rendra vigueur. Ton obscurité sera comme la lumière de midi. [1] Paroles si adaptées à ce que nous vivons, à ce que je vis, mais quand la force même d’y croire sérieusement manque… ? Non seulement le salut, la restauration, mais le rayonnement, du bonheur presque en trop ! Tu seras comme un jardin bien irrigué, comme une source où les eaux ne manquent jamais. Tu rebâtiras les ruines anciennes… combien je le souhaite, et donc le demande puisque c’est possible, puisque c’est dans le registre de Dieu… toi que j’appelle chaque, vers toi, j’élève mon âme. Et Jésus de répondre : ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Acception : malade du péché… quoique le malheureux n’ait pas tant péché et je tourne depuis des années autour et dans la question du péché personnel, sans y voir grand-chose. Mes erreurs ou mes égoismes, mes cécités sont payées par moi comptant et me suivent des décennies, tout ce pour quoi j’ai été imprudent, pas assz vigilant au sens des carrières et des comportements d’aujourd’hui, me suit, poursuit et me maintient en apnée, sous l’eau. Dieu n’en rajoute pas… quant aux professions censées pécheresses par nature : les publicains, collecteurs d’impôt pour les Romains ou simplement parce qu’ils lèvent les impôts, les prostituées à l’époque et dans nos ambivalences d’aujourd’hui, je ne vois pas en quoi les exercer, faute d’autre chose, serait manquer à Dieu. Au contraire, pas plus docile que ce Matthieu – dont Luc, son concurrent en littérature et en tirage de ses œuvres – retient le nom et la fête qu’il donne : la joie partagée d’une délivrance exemplaire ? Guère de dialogue que rapportent les évangélistes entre Matthieu et le Christ. Est-ce sa prière : réponds-moi, car je suis pauvre et malheureux. Veille sur moi qui suis fidèle, ô mon Dieu, sauve ton serviteur qui s’appuie sur toi. Entends ma prière, Seigneur, entends ma voix qui te supplie. Et je rentre lentement dans ma prière, poussé par Celui que je prie, mais à bout. Je suis venu appeler…
Rien ne montre mieux la professionnalisation de la vie politique – non en savoir faire, savoir exprimer, savoir travailler, mais en nécessaires assurances du pain quotidien et des projections d’avenir y compris de la retraite – que les confections de listes quand le scrutin est proportionnel : les élections au Parlement européen. Les listes socialistes, censément soumises aux « adhérents », font ainsi passer Peillon, porte-parole jusqu’au congrès de Reims, du nord, désormais contrôlé par la nouvelle premer secrétaire, au sud-est, tandis que Benoît Hamon, pourtant demi-finaliste dans les votes militants, n’a pas la tête de liste en Ile-de-France : il est vrai qu’il est censément breton, mais ne peut se faire élire au scrutin uninominal… Député européen est une belle situation réclamant peu d’assiduité, les partis payent ainsi leurs cadres, mais ces cadres se conduisent comme des élus à titre personnel.
Qu’il puisse y avoir une querelle sur le protectionnisme d’un Etat membre vis-à-vis d’un autre, ou des autres – les garanties de non-délocalisations demandées ou pas par l’Etat français aux constructeurs automobiles nationaux qu’il soutient financièrement depuis le début de ce mois – montre le recul de l’entreprise européenne. Toute celle-ci s’est montée sur la suppression des obstacles de toute nature à la circulation des produits et des capitaux. Montre aussi l’absence d’imagination puisque le vrai sujet est d’édifier un certain protectionnisme européen, notamment contre les pays ou les zones pratiquant le dumping. C’est de notre côté une multitude de langages, l’un vis-à-vis des salariés de l’automobile : ni licenciements, ni délocalisations, et entraîné par son indignation et sa spontanéité coûtumière, Nicolas Sarkozy avait même suggéré des rapatriements d’investissements et de chaînes de production, celles montées en Tchéquie. Un autre vis-à-vis de Bruxelles, qui a opportunément porté ses fruits pour que le « sommet » de demain ne soit pas « gâché » : presqu’autant de sommets qu’il y a en France de discours fondateurs du président de la République. Un troisième, tenu celui-là par les bénéficiaires qui ne tiennent aucun engagement, notamment celui de ne pas licencier. Qui croire ? Question secondaire. La filière automobile dans le monde entier est mourante : General Motors – qui est abonné au Trésor américain pour la quinzaine de milliards tous les deux mois – laisse racheter Opel par qui veut, Volkswagen est en faillite.
Livret A : 140 milliards d’encours après une collecte record en 2008 – 18 milliards. Les Français font leur devoir, ils épargnent, mais les autres agents et « décideurs » économiques ?
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[1] - Isaïe LVIII 9 à 14 ; psaume LXXXVI ; évangile selon saint Luc V 27 à 32
1 commentaire:
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