Salmedi 23 Mai 2015
Couché
tôt : dix heures et demi, notre fille venant à mon chevet, le Pater et la prière
scoute ensemble. Aujourd’hui, sacrement de la réconciliation, appellations
diverses mais rencontre unique. Demain, la Pentecôte. Ces heures-ci, la suite
d’une vie nouvelle commencée au début de Février : la purification, selon
la liturgie d’alors. Il y a à faire ? sans doute, mais le remède est bien
l’abandon, l’abandon qui est le résultat providentiel en nous de la confiance.
Parabole pour notre pays. Si nous errons tellement, si nous sommes tellement
mal dirigés et représentés, quel que soit le groupe (ne disons plus ni parti,
ni « camp », mais des agglomérats d’ambitions et souvent de
talents, que désertent cependant les militants, il n’y a plus que les médias et
les commentateurs qui croient aux mouvements de ces petits attroupements…),
si…c’est parce que nous n’avons plus confiance en nous-mêmes, et n’avons donc
plus le moindre point de vue propre et libre sur le monde et sur nous-mêmes. La
foi qui ne m’a jamais été retiré ne me donne pas confiance en moi-même, mais en
la vie, elle m’aide à me connaître sinon à m’améliorer… elle m’aide à souhaiter
le meilleur d’eux-mêmes aux autres, surtout quand il m’est donné de les aimer
de tout moi-même. A souhaiter parce que je suis sûr que c’est voulu par Dieu.
Embarqués ensemble dans le filet divin jeté par les Apôtres après la
Résurrection, tandis que le Sauveur est sur la plage et fait griller des
poissons, pris on ne dit ni ne sait comment. Etre ensemble à vivre cette vie et
ce salut… S’étant retourné, Pierre aperçoit, marchant à leur suite, le
disciple que Jésus aimait. Apparemment,
chacun des destins différents. Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je
vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi.
[1] Chacun à la mission d’évangéliser, qui est
témoigner. C’est ce disciple (Jean) qui
témoigne de ces choses et qui les a écrites, et nous savons que son témoignage
est vrai. Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et
s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait
pas pour contenir les livres que l’on écrirait. … Paul demeura deux années
entières dans le logement qu’il avait loué ; il accueillait tous ceux qui
venaient chez lui ; il annonçait le règne de Dieu et il enseignait ce qui
concerne le Seigneur Jésus Christ avec une entière assurance et sans obstacle. C’est vers ce Dieu, l’Epoux donné à
l’Eglise, notre Maître, notre Frère, notre Sauveur que je marche ce matin, les
deux sacrements les plus quotidiens. Prier… le monde entier et nous, et moi. En
confiance et en travail.
Le
respect de chacun pour chacun dans sa relation à Dieu. Et lui Seigneur que lui arrivera-t-il ? – Que
t’importe ? toi, suis-moi. Ensemble
et chacun. Le Seigneur. Une autre trinité : Dieu, l’autre, moi. Comme il y
a celle de la famille : le couple et l’enfant. Comme il y a Dieu :
Père, Fils et Saint-Esprit et comme nous cultivons et savons qu’il y a charité,
espérance et foi. L’unité est faite de nombre, la vie n’est vivable que selon
notre effort pour la vertu et la grâce qui nous en est donnée.
L’Etat
islamique maître de la millénaire Palmyre, prise d’otage qui aurait pu être empêchée.
Réunion sur la Syrie à Paris le 2 Juin. Des constats, à éliminer les
dictateurs, on crée des situations pires, en tout cas du désordre et de l’imprévisible
parce que nous ne savons rien mettre à la pl ace,
soit par excès de directivité : les Américains en Irak, soit par
laisser-aller total : Français et Britanniques en Libye. Aujourd’hui, cela
a produit deux centres éruptifs dont nous ne savons prendre les moyens de les
éteindre. Syrie, Hollande voulait attaquer, du moins lancer des frappes
aériennes. Les Anglo-Saxons ont fait défaut. Un Bachar El Assad que Sarkozy
avait légitimé (la présence du dictateur à notre défilé du 14-Juillet en 2010)
comme il l’avait fait en Octobre 2008 pour Khadaffi. N’aurait-il pas dû y aller
quand même ? les Nations Unies ne pouvant le désavouer sur le fond, et qui
m’aime me suive. N’y aurait-il pas eu des mouvements ou d’opinion ou de gouvernement
pour se joindre à nous ? Rétrospectivement, je le crois.
Je
ne crois pas que nous puissions combattre le « terrorisme » au Sahel
et en Syrie en nous appuyant sur des personnages aussi dictatoriaux et sanguinaires
que Déby et Assad. La fin ne peut justifier des alliances avec des régimes aussi
condamnables que ceux à combattre.
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