samedi 30 mai 2015

Nicolas Sarkozy discourt pour les Républicains - échos sans intégralité du texte


 

 

EN DIRECT - Nicolas Sarkozy clôture le Congrès fondateur des Républicains

30/05/2015 à 10h50 Mis à jour le 30/05/2015 à 18h31

C'est ce samedi que l'UMP a fait peau neuve. Après le vote de vendredi portant sur le changement de nom, le Congrès qui s'est tenu Porte de la Villette à Paris pour consacrer le nouveau parti Les Républicains devant environ 20.000 personnes.

Ils se sont tous réunis Porte de la Villette. C'est ce samedi que l'UMP est devenue officiellement Les Républicains. Vendredi, les adhérents au parti de l'opposition ont approuvé à plus de 83% ce changement de nom, malgré une faible participation. Pour faire place nette du passé, après trois ans de guerre interne ou de révélations sur des affaires, Nicolas Sarkozy a réuni tous les ténors du parti. Au total, une soixantaine d'intervenants s'est succédée à la tribune de ce congrès fondateur. Le président des Républicains a clôturé cette journée avec un discours pour fixer un nouveau cap en vue de la présidentielle de 2017 mais aussi de nouveaux statuts.
>> Ce live est désormais terminé. Retrouvez ici les événements marquants du Congrès.
15h40 - Nicolas Sarkozy s'en prend à François Hollande sur la politique étrangère
Nicolas Sarkozy ne s'est pas fait prier pour attaquer son successeur à l'Elysée. "Quel Français aimant passionnément son pays n'a pas éprouvé un sentiment mêlé de honte et de tristesse à voir les plus hautes autorités françaises préférer aller serrer la main de Fidel Castro au lieu d'aller rendre hommage au peuple russe pour les terribles épreuves qu'il a endurées lors de la seconde guerre mondiale et dont le courage a joué un si grand rôle dans la défaite du nazisme?", s'est exclamé Nicolas Sarkozy.
Précisant: "On ne doit pas confondre notre amitié avec le peuple russe et les divergences légitimes avec son gouvernement."
15h35 - Nicolas Sarkozy met la "confiance" au coeur du programme des Républicains
Dans son discours de clôture du congrès fondateur du parti des Républicains, son président met en avant la "République de confiance" qu'il souhaite. Dans chaque domaine, école, famille, laïcité, sécurité, justice, Nicolas Sarkozy appelle à restaurer la confiance.
"Nous devons redonner confiance aux Français dans la connaissance, dans la science, dans la raison, dans le progrès", scande l'ancien chef de l'Etat. Poursuivant: "La République de la confiance, c’est celle qui respecte la famille, qui la soutient, qui l’accompagne. Je vous propose de construire une république où chacun saura qu’il peut s’élever par son talent s’enrichir par son travail."
Un leitmotiv affiché tout au long de son discours qu'il clôture ainsi: "Ce n'est pas un rêve, c'est juste notre ambition, la République de confiance. Voilà pourquoi nous sommes devenus les Républicains".
15h20 - Nicolas Sarkozy accuse la gauche de "caricaturer" la République
Nicolas Sarkozy s'en est pris à la gauche accusée de "trahir par le coup de force permanent". "Vous ne défendez pas la République, vous la caricaturez", a-t-il dit dans son discours de clôture du congrès fondateur du nouveau parti qui succède à l'UMP. "Vous ne respectez pas la République, vous la trahissez par le coup de force permanent parce que vous pensez qu'avoir la majorité vous donne tous les droits".
15h10 - Nicolas Sarkozy salue les ténors de son parti
Pour débuter son discours, Nicolas Sarkozy a tenu à saluer la présence de l'ensemble des ténors de l'ex-UMP.
"Pour moi, avoir la chance de présider une famille politique qui compte dans ses rangs un homme politique comme Alain Juppé est une richesse. Présider une famille politique à laquelle participe Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon c'est une chance pour la France", lance le président des Républicains.
Nicolas Sarkozy qualifie ce congrès comme "un jour de refondation, un jour de renouveau, un jour de renaissance". Mais précise: "le redressement, on ne le fait pas seul, je ne suis pas un homme seul".
14h55 - "Rien de bon" dans la division, selon Alain Juppé
Après une montée mouvementée sur la scène du congrès des Républicains, Alain Juppé, dernier à prendre la parole avant Nicolas Sarkozy, a longuement appelé au rassemblement et à l'unité. "Notre société a besoin d'apaisement et non pas de revanche, a plaidé le maire de Bordeaux. On ne fait rien de bon dans la recherche méthodique du clivage."
Alain Juppé a assuré partager "l'enthousiasme pour un nouveau départ", admettant qu'une "lourde responsabilité pèse sur les épaules" des Républicains. Avec dans le viseur: les élections régionales.
14h50 - Alain Juppé aussi accueilli par des huées
Alors que le maire de Bordeaux monte à la tribune de nombreux sifflets se font entendre dans l'assistance. Pas de quoi entacher la motivation d'Alain Juppé qui déclare: "Certains me sifflent, ça me fait de la peine mais ça ne change pas mes convictions, vous êtes ma famille, je resterai dans ma famille!"
14h20 - Un message de Bernadette Chirac sur grand écran
L'ex-première dame a tenu à apporter son soutien au nouveau parti et à Nicolas Sarkozy, pour lequel elle n'a jamais caché son attachement. "J'approuve Nicolas Sarkozy pour sa décision de choisir les Républicains comme dénomination de notre mouvement", explique Bernadette Chirac dans un message diffusé sur écran géant. "Nous devons tous nous sentir mobilisés au service la démocratie et de la République", ajoute-t-elle.
13h55 - François Fillon accueilli par des huées
L'heure est à l'unité à en croire tous les ténors des Républicains mais il semblerait que certains soient moins bien reçus que d'autres. C'est le cas de François Fillon, qui au moment de prendre la parole, a été accueilli par quelques huées de la part des militants.
Toutefois, au fil de son discours de nombreux applaudissements se sont fait entendre. Après une prise de parole de près de 20 minutes, l'ancien Premier ministre a assuré que le changement ne passerait que par un comportement: "il va falloir être des républicains!" "Partout où l'autorité de l'état sera baffouée, les Républicains seront là, partout où la laïcité est défiée les Républicains seront là", a promis le député de Paris.
Pour lui, le choix des Républicains comme nom de parti va les obliger "plus que tout autre, car lorsqu’on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir. Et puisque l’exemple doit venir de nous-mêmes, faisons de la liberté, de l’égalité et de la fraternité la devise vivante des Républicains."
13h50 - Charles Pasqua fait son entrée porte de la Villette
Ancien ministre, ancien sénateur et député des Hauts-de-Seine et proche de Nicolas Sarkozy, Charles Pasqua est venu apporter son soutien aux Républicains. Son arrivée a été saluée par quelques applaudissements.
13h40 - Séquence émotion avec Eric Woerth
Le député de l'Oise a reçu une standing ovation de la part des adhérents rassemblés porte de la Villette après les avoir remercié pour leur "force", leur "confiance" après avoir été relaxé dans l'affaire Bettencourt. "Merci du fond du coeur", a lancé Eric Woerth.
13h35 - Un message d'Angela Merkel diffusé
La chancelière allemande est apparue dans un message vidéo pour apporter son soutien aux Républicains et à Nicolas Sarkozy. Angela Merkel a dit se réjouir "de la collaboration entre nos deux partis".
13h20 - Bruno Le Maire annonce son programme
Il a été le grand rival de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP. Bruno Le Maire a fait de son passage à la tribune du congrès des Républicains un discours de campagne. Ne parlant ni de Nicolas Sarkozy, ni des Républicains, le député de l'Eure a appelé au "renouveau". Sous forme d'anaphore, il a assuré qu'il fallait mettre "a bas le fatalisme, a bas la résignation de ceux qui pensent avoir tout essayé contre le chômage alors que depuis 30 ans nous essayons la même chose!" A bas la culture de l'excuse pour les délinquants! A bas la folie des taxes, des impôts et de la dépense publique qui ravage la France depuis 30 ans! A bas la relecture inquisitoriale de notre histoire nationale!"
Et de s'en prendre au gouvernement. "François Hollande ose tout, François Hollande est indifférent à tout, François Hollande rabaisse tout, jusque sur les marches du Panthéon où il a fait de la politique politicienne", accuse Bruno Le Maire. "En 2017, nous en finirons avec cette caste socialiste qui se soutient et se protège, avec le sectarisme de la gauche, avec François Hollande", assure-t-il.
Le député de l'Eure appelle alors "les jeunes qui piaffent du désir de servir la France", à prendre le pouvoir "car on ne le vous donnera pas". Il demande aussi à faire "tomber les murs du sectarisme de cette classe politique qui ne se renouvelle jamais".
13 heures - Alain Juppé arrive porte de la Villette
Le candidat à la primaire en vue de la présidentielle de 2017 est arrivé peu avant 13 heures au congrès fondateur des Républicains. Alain Juppé a obtenu de prendre la parole juste avant Nicolas Sarkozy.
L'ancien Premier ministre a été accueilli par des applaudissements mais aussi quelques sifflets.
12h40 - Laurent Wauquiez prône "l'assimilation" contre "le communautarisme"
L'ancien ministre Laurent Wauquiez s'est offert une belle ovation lors de son discours à la tribune. Appelant à ne pas oublier "ce qu'il a falli nous tuer", le député de Haute-Loire voit dans les Républicains "l'incarnation de l'espoir pour les Français" et appelle à un seul mot d'ordre "l'unité, l'unité, l'unité".
Critiquant ensuite allègrement le gouvernement et les socialistes, le numéro 2 des Républicains s'en est particulièrement pris à Christiane Taubira, la ministre de la Justice: "La justice de la République c'est la fermeté. La place des délinquants c'est la prison." Ajoutant que "les socialistes ont trahi les valeurs de la France". Sous forme d'anaphore à la Emile Zola, Laurent Wauquiez "accuse Najat Vallaud-Belkacem d'abêtir la République". "J'accuse Manuel Valls d'asphyxier la République, enfin j'accuse François Hollande de laisser s'éteindre la voix de la France".
Laurent Wauquiez a ensuite vouloir défendre les valeurs de la République. "Ce n'est pas à la République de s'adapter aux étrangers, ce sont aux étrangers de s'adapter à la République", lance le député avant d'ajouter "la République c'est l'assimilation et non le communautarisme".
12h15 - De nombreuses chaises vides
Selon une journaliste présente sur place porte de la Villette, toute une partie de la salle est encore vide. Une information confirmée par la journaliste de BFMTV qui explique qu'une tente avait été installée à l'extérieur avec un écran géant. Un espace totalement vide.
12h05 - Les Républicains reçoivent le soutien du centre
Alors que Maurice Leroy, député de l'UDI, est monté à la tribune pour appeller à "dépasser les clivages, porter haut une vision des responsabilités et de l'Etat", Hervé Morin, le président du Nouveau Centre a lui souhaité "longue vie aux Républicains".
Le président de l'UDI, Jean-Christophe Lagarde a appelé de ses voeux à "bâtir à l'avenir mes alliances indispensables aux alternances locales et nationales dont notre pays a besoin" et d'espérer que "ce congrès ouvre la voie à un partenariat véritable".
Sur BFMTV, Valérie Pécresse s'est dite elle prête "à l'union" avec les centristes dès le premier tour des élections régionales.
11h55 - Nicolas Sarkozy prend place sur scène
Il faudra attendre 15 heures pour entendre le discours du président des Républicains mais Nicolas Sarkozy a pris place à la tribune sous les applaudissement largement nourris.
11h30 - Bruno Le Maire pour le renouveau
Au micro de BFMTV, Bruno Le Maire a assuré que son aprti avait besoin de "renouveau". "C'est très important qu'on ait du renouveau dans notre parti, un autre regard sur la politique, une autre manière de faire de la politique, des idées nouvelles", estime l'ancien ministre de l'Agriculture. Interrogé sur le potentiel plébiscite de Nicolas Sarkozy lors de ce congrès, Bruno Le Maire répond: "On n'est pas en monarchie on est République, non?!"
11h20 - Nathalie Kosciusko-Marizet et le devoir d'exemplarité
"Ca fait bien longtemps qu'on avait pas eu une si belle réunion moment pour célébrer la refondation d'une belle famille", débute la vice-présidente de l'UMP qui annonce que les statuts du nouveau parti avaient été votés à 96% par les adhérents.
En charge de gérer cette commission des statuts, NKM a insisté: "le vote sera la modalité habituelle de fonctionnement. Fini les petits arrangements!" Selon elle, le parti "a souffert  d'un défaut d'exemplarité". "L'exemplarité sera la loi, un élu qui ne sera pas à jour de ses cotisations ne pourra siéger dans nos instances", prévient-elle. Et d'ajouter: "qui peut prétendre réformer la France, s'il n'est pas capable de se réformer soi-même". Avant de conclure: "cette oeuvre, c'est la vôtre".
11h15 - Valérie Pécresse en route pour les Régionales
Pour se faire entendre la candidate aux Régionales en Ile-de-France a repris le slogan de la Coupe du monde de 1998: "Et un, et deux, et trois... zéro"; Pour elle, son mot d'ordre sera plutôt: "et un les municipales, et deux les départementales et trois les régionales." "L'alternance est en marche et rien ne l'arrêtera", poursuit-elle. avec en guise de conclusion à son intervention: "Si les régions basculent, la France bascule".
11h13 - Arrivée de Nicolas Sarkozy
Sous les applaudissements et au son de "Nicolas, Nicolas", le président de l'UMP fait son entrée porte de la Villette. Nicolas Sarkozy parlera vers 15 heures.
11h10 - Guillaume Peltier prend la parole
"2015 sera l'année de tous les républicains n'en déplaise aux socialistes", débute Guillaume Peltier avant d'appeler à réaffirmer "nos valeurs pour toute la France". "Face au renoncement, nous devrons réhabiliter l'école de la république, la fierté de notre histoire et la maitrise de notre langue", scande le maire de Neung-sur-Beuvron.  Et de conclure sur un "vive la France et vive Nicolas Sarkozy".
10h40 - Christian Estrosi monte à la tribune
Le maire de Nice et candidat déclaré à la primaire de son parti pour la présidentielle de 2017 s'adresse aux militants déjà réunis porte de la Villette. "On ne change pas par la seule grâce d'un nom, mais un nom nous change" assure Christian Estrosi.
"Oui vous êtes les soldats de la République ! Ce soir, soyez fiers de vous, de votre parti, d’être les Républicains", lance-t-il aux adhérents. Poursuivant: "Nous voulons réunir tous ceux qui veulent que l'Etat remplisse sa première fonction: assurer la sécurité de tous en respectant les libertés de chacun". Et de conclure: "Nous avons le devoir de créer les conditions de l'alternance autour d'un projet de sauvegarde national".
10h30 - Daniel Fasquelle prend la parole
Le député du Pas-de-Calais est l'un des premiers à prendre la parole. Deux minutes de prise de parole lui étaient imparties qu'il a largement dépassées. Lors de son intervention, les premiers sifflets se font entendre et vont à l'attention de Christiane Taubira et Najat Vallaud-Belkacem.
"Ca fait assez bizarre d'entendre défendre 'Liberté Égalité Fraternité' contre 'la liberté des délinquants'", scande Daniel Fasquelle.
Avant le député avait lancé "nous sommes bien les Républicains. Les socialistes ne sont même pas allés au tribunal".
9h15 - Les premiers cadres du parti arrivent
Les ténors de l'UMP seront tous là tout au long de la journée et devront se succéder à la tribune. Parmi les premiers arrivants, Nathalie Kociusko-Morizet, Laurent Wauquiez ou encore Eric Ciotti largement salués par les personnes déjà présentes dans la salle.
9 heures - Ouverture des portes
Les portes de la salle qui accueille le congrès des Républicains Porte de la Villette à Paris ont ouvert à 9 heures. Selon des journalistes présents sur place, 30 minutes plus tard, une centaine d'adhérents avait déjà pris place. Vers 10 heures, un quart des sièges étaient occupés.
Par J.C.
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103 opinions
  • memoire
memoire      30/05/2015 à 20h05
question: qui vas regler les dettes de l"UMP?
Ou poura-t'on lire les status du nouveaux parti?
maloya      30/05/2015 à 18h09
Marine dit tout haut les problèmes des français
gouik      30/05/2015 à 18h02
Oui les républicains, les mêmes qui sont à l'origine du référendum de 2005, référendum vite ignoré, ce n'est pas républicain justement. Donc vous n'avez pas et n'aurez jamais mon vote en 2017 et après...

le.jdd.fr

Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire : le match des discours

Le congrès fondateur des Républicains s'est terminé samedi en milieu d'après-midi, mais il ne s'est pas déroulé sans heurt. Les partisans de Nicolas Sarkozy ont notamment hué Alain Juppé et François Fillon. retour sur les discours des principaux ténors du parti.

Sarkozy aux socialistes : "Vous ne protégez pas la République"

Nicolas Sarkozy lors de son discours. Reuters.
45 fois le mot "confiance", une centaine de fois le mot "République". Avec une énorme pincée de critique de la gauche, voilà l'essence du discours de l'ancien chef de l'Etat, très attendu par ses partisans et chaleureusement applaudi. "Vous ne défendez pas la République, vous la caricaturez", a-t-il dit à l'adresse des socialistes en clôture du congrès fondateur du nouveau parti qui succède à l'UMP, citant "théorie du genre", "nivellement", "égalitarisme", "méfiance pour tous ceux qui entreprennent"... "Vous ne respectez pas la République, vous la trahissez par le coup de force permanent parce que vous pensez qu'avoir la majorité vous donne tous les droits", a lâché l'ancien chef de l'Etat.
"Vous ne protégez pas la République, vous la livrez aux minorités agissantes et aux clientèles électorales successives que vous servez après vous en être servis", a-t-il poursuivi. Nicolas Sarkozy a attaqué la gauche bille en tête, gauche qui "prétend avoir le monopole des valeurs de la République", qui "met tant d'acharnement à détruire l'école", qui "discrédite la famille" notamment. "Nous n'avons jamais prétendu que d'autres n'étaient pas dignes de se nommer ainsi", a-t-il aussi lancé en référence à la contestation par une partie la gauche de la nouvelle appellation de l'UMP en "Les Républicains", arguant d'une captation d'héritage.
. @NicolasSarkozy fait applaudir @ericwoerth "un très honnête homme" #stardujour #LesRepublicains #Congres30mai pic.twitter.com/kpNq6umq0g
— Gaël Vaillant (@GaelVaillant) 30 Mai 2015
L'ancien chef de l'Etat a ensuite vanté la République de la "confiance", répétant l'expression à de nombreuses reprises. "La République de la confiance se construit avec la vérité et non avec le mensonge", citant François Hollande. Il s'en est pris ensuite implicitement au Front national: "je déteste les extrêmes parce que je refuse les impasses".

Juppé : "Notre société a besoin d'apaisement, pas de revanche"

Sifflé, hué, Juppé avait prévu le coup. Alors que les militants des Républicains manifestaient leur désaccord lors de sa montée à la tribune, le fondateur de l'UMP a immédiatement réagi : "Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination", ont été les premiers mots du maire de Bordeaux, dont les partisans tentaient de couvrir les sifflets en applaudissant.
Le candidat à la primaire de la droite et du centre pour 2017 a affirmé qu'on ne faisait "rien de bon dans la division". Le rassemblement "reste plus nécessaire que jamais", a lancé Alain Juppé. "Maintenant, allons de l'avant. Le temps n'est pas à la nostalgie", a-t-il ajouté.
"Je me réjouis de partager avec vous l'enthousiasme d'un nouveau départ : celui des Républicains à qui je souhaite, de tout coeur, bon vent. Notre mouvement peut compter sur mon concours, ma loyauté, mon ardeur. J'ai aimé l'UMP. J'aimerai les Républicains!", a-t-il répété. Selon lui, "en 2017, il faudra être prêt à agir", "au-delà du choc de l'alternance, c'est une espérance qu'il faudra faire naître. Il faut donner un sens aux réformes", avec "deux conditions: rassembler et rassembler autour d'un projet"."
"On ne fait rien de bon dans la division, ni dans la recherche méthodique du clivage. Certes, parfois, du conflit peuvent naître des solutions nouvelles. Mais les conflits viennent tout naturellement dans notre pays, grand amateur de polémiques et d'affrontements. Le rôle d'un dirigeant n'est pas de les susciter, ni de les attiser, mais de les apaiser. Notre société a besoin d'apaisement, pas de revanche", a-t-il ajouté, dans une pique à peine voilée à Nicolas Sarkozy. Son discours a été certes applaudi, mais abrégé par les "Nicolas, Nicolas" des militants qui s'impatientaient.
Juppé applaudi... Quand il parle de Sarkozy
— Christine Ollivier (@coll7533) 30 Mai 2015

Fillon : "notre congrès ne doit pas être un ripolinage"

L'ancien Premier ministre est arrivé sous les sifflets de la salle. Il a réussi à rapidement retourner le public. Il a affirmé que le congrès des Républicains ne pouvait "pas être un ripolinage du passé, mais bien un nouveau départ".  "Nous avons décidé de nous intituler 'Les Républicains' : ce choix nous oblige plus que tout autre car lorsqu'on prend la République comme étendard, il ne nous est pas permis de décevoir", a-t-il lancé aux milliers de personnes présentes.
Franches huées pour l'arrivée de Fillon a la tribune #Congres30mai
— Christine Ollivier (@coll7533) 30 Mai 2015
"Puisque l'exemple doit venir de nous-mêmes, faisons de la liberté, de l'égalité et de la fraternité la devise vivante des Républicains", a-t-il affirmé. François Fillon a également plaidé en faveur de la France en Europe, assurant que la France pouvait "être en moins de dix ans la première puissance européenne". "Ce n'est pas un rêve mais c'est le défi que nous devons relever. Nous avons tant d'atouts pour cela : la démographie, la technologie, la science, la culture, la productivité, l'influence diplomatique et militaire". "Non, le génie français n'est pas mort, c'est notre système qui est usé et un système, ça se change", a-t-il lancé. A la fin de son discours, l'ancien Premier ministre a été chaleureusement applaudi.

Le Maire veut faire "tomber les murs" d'une classe politique "qui ne se renouvelle jamais"

Capture d'écran LCP.
Bruno Le Maire, député des Républicains et futur candidat à la primaire, a connu un léger problème technique. La sono, qui marchait bien jusque-là, n'a plus fonctionné correctement au moment où il a pris la parole. Qu'importe, il a prononcé son texte : il veut faire "tomber les murs" d'une classe politique "qui ne se renouvelle jamais". "Vous butez contre les mêmes visages? Nous allons vous en offrir de nouveaux. Vous butez contre les mêmes idées? Nous allons en défendre de nouvelles", a promis Bruno Le Maire, très applaudi, notamment par des jeunes gens, visiblement fervents soutiens de celui qui s'était présenté à la présidence de l'UMP comme "candidat du renouveau".
Les militants pro-Le Maire, placés stratégiquement près d journalistes pour faire du bruit pendant discours de BLM pic.twitter.com/UfEVSnc1sV
— Christine Ollivier (@coll7533) 30 Mai 2015
Après une longue diatribe contre le pouvoir en place, il assuré que "notre combat ne doit pas être contre les socialistes, il doit être contre les idées des socialistes. Notre combat ne doit pas être contre les membres du gouvernement, il doit être contre les projets du gouvernement", a-t-il pris soin de préciser.
Vivien Vergnaud (avec AFP) - leJDD.fr
samedi 30 mai 2015
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé
Nicolas Sarkozy et Alain Juppé lors du congrès des Républicains. (Reuters)

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  • 10 6 Par Juliette
    Posté le 30/05/2015 à 18h40 - (Signaler un abus) Titre moi qui était présente j'ai trouvé que c'était un excellent congrès où tout le monde à pu s'exprimer librement! Raffarin , Guaino excellent, Woerth ovationné, très touché remerciant tous ceux qui l'ont soutenu, Wauquier pour son bon discours, Juppé, Fillon (oui quelques personnes ont brièvement sifflé) ! Petite vidéo sympa de Merckel, MESSAGES Mme Chirac, Denis Tilliniac, jEAN D4oRMESSON;;;Je n'aime pas du tout la façon dont la presse rend compte de cet événement cherchant la polémique à tout prix laissant les sujets abordés de côté! Répondre - 3 RÉPONSES
  • 2 0 Par Cristaline
    Posté le 31/05/2015 à 08h38 - (Signaler un abus) Oasis48 A ce Congrès, un autre mot a été cité par NS et pas seulement A.Juppé, F.Fillion, les chefs d'entreprises etc...il s'agit du mot "CONFIANCE" . Il me parait nécessaire de le souligner dans ce commentaire'. Répondre - 1 RÉPONSE
  • 4 3 Par dilemblue
    Posté le 30/05/2015 à 23h56 - (Signaler un abus) Non merci ! Ils ne donnent pas envies ! En fait, ils me donnent envie de voter Hollande ! Répondre - 2 RÉPONSES
  • 1 0 Par christiffany
    Posté le 31/05/2015 à 09h30 - (Signaler un abus) Titre apparemment beaucoup n'ont pas compris qu'il y a un temps pour tout le temps de la reconstruction d'un parti, et le temps des propositions et d'un programme. Un programme proposé si longtemps à l'avance n'aurait aucun sens. Qui peut dire aujourd'hui ce que sera la France dans deux ans, personne. Nous avons tous pu constater ce qu"'il en était des programmes, la crise de 2 008 a bloqué les réformes voulues par N.S et quand à Hollande lui a menti sur tout pour être élu, car lui n'a pas eu à faire face à la crise d'ailleurs en décembre 2012 à Oslo il disait la crise est derrière nous. Répondre - 1 RÉPONSE
  • 5 4 Par gaullistereel
    Posté le 30/05/2015 à 20h55 - (Signaler un abus) seul juppé ok ce clan d'affairistes se dit républicain...on se marre !! ( le voyage de 170 km en jet privé démontre bien qu'il vit sur l'argent des autres !!) sarkozy ne sera jamais élu les français n'en veulent plus il ferait mieux d'arrêter comme il l'avait dit la politique , mais " tête creuse " n'a encore rien compris....les fra,nçais en ont ras le bol de ce clivage et de ce climat de haine permanent ...seul juppé pourra rassembler dignement une majorité de français dans l'amour du pays, au service du pays !!! et pas d'un clan Répondre - 1 RÉPONSE
  • 4 3 Par Juliette
    Posté le 30/05/2015 à 18h53 - (Signaler un abus) Titre j'ai oublié M. Daubresse qui a vivement taclé Bayrou! Répondre
  • 10 9 Par perk1
    Posté le 30/05/2015 à 18h00 - (Signaler un abus) Vieux souvenirs... Marrant le coup de la sono en panne et la salle bien faite pour huer au coup de sifflet! Le parti bolchevique stalinien Bismuthise vient de naître Et on ose s appeler Républicains? Non non le mot qui vient aux lèvres c est Stalinien de la grande époque Méfiez vous les opposants au gourou car vous allez souffrir ! Répondre - 3 RÉPONSES
  • 0 0 Par sherryone
    Posté le 31/05/2015 à 19h31 - (Signaler un abus) Sarkozy plus jamais ! Et voilà que G. Peltier nous dit : « La France, c’est Clovis, Jeanne d’Arc, c’est Louis XIV, c’est Louis Napoléon Bonaparte, c’est Clemenceau, c’est Charles de Gaulle. La France, c’est Nicolas Sarkozy !». On se pince ! Et Sarkozy veut une "République de la confiance" ? Hihihi, hahaha ! toujours aussi comique ce Paul Bismuth... lui qui a ruiné son parti, ruiné la France, acheté les juges, menti sur ses comptes, usurpé l'identité d'un autre, craché sur tous ses amis, dont ceux qui l'approchent sont tous mis en examen, fricoté avec tous les tyrans de la planète, j'en passe et des meilleures... Non, vous n'êtes pas un républicain, Monsieur, votre parti le LR n'a aucun sens... Faites votre numéro auprès de votre fanclub, mais de grâce laissez les Français tranquilles, il y a bien d'autres personnes pour représenter la République. Répondre
  • 2 2 Par Cristaline
    Posté le 31/05/2015 à 08h21 - (Signaler un abus) Oasis48 J'étais à ce Congrès et suis du même avis que Juliette au sujet des médias. On s'attendait bien à ce que ce Congrès soit façonné par son Président NS! De même que j'ai entendu dire que pour les candidats à la primaire dont A.Juppé, le son avait été intentionnellement baissé, Mais il est vrai qu'il y avait beaucoup de brouhaha dans la salle. Le contenu des discours des principaux intervenants étaient très différents.Quant à NS, il devait bien justifier le mot 'Républicain" et il s'est prononcé en chef du parti d'opposition comme il se devait. Il n'était pas là pour approuver les socialistes.J'ajoute que NS a dit clairement dit que dans ce parti, on avait besoin de tous les intervenants et candidats à la primaire!. Répondre
  • 0 1 Par Pacop
    Posté le 31/05/2015 à 08h28 - (Signaler un abus) Des photos parlantes ... Grandes distances entre les membres de la famille , ou les parrains des "familles " contre l'hégémonie de celui qui voudrait être le parrain des parrains . Répondre
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  • Alain Juppé à son arrivée au congrès des Républicains
Paru dans leJDD
31 mai 2015

Quand Juppé "laboure, laboure, laboure…"

Toute la journée, la tension a été palpable dans les travées du congrès des Républicains à Paris, à la Villette. Comment Alain Juppé, rival déclaré de Nicolas Sarkozy à la primaire présidentielle...

Paru dans leJDD
31 mai 2015

NKM sur la sellette

"C'est pas possible d'avoir un mec chargé des fédés qui ne fait aucun déplacement!" Ce jour-là, Nicolas Sarkozy est furieux. Il a sous les yeux la liste des déplacements des secrétaires...

iscours musclé, Juppé sifflé, Merkel "invitée"... le premier jour mouvementé des Républicains

Nicolas Sarkozy a prononcé son discours devant 20.000 militants et sympathisants de droite à Paris ce 30 mai.Nicolas Sarkozy a prononcé son discours devant 20.000 militants et sympathisants de droite à Paris ce 30 mai. (Crédits : PHILIPPE WOJAZER) latribune.fr  |  30/05/2015, 16:13  -  782  mots Nicolas Sarkozy a défini sa vision de la République, Angela Merkel a fait une apparition vidéo, plusieurs personnalités passées à la tribune ont été sifflées. Et le patron de Rentabiliweb a défendu son amitié avec l'ex-président. Résumé du premier jour des Républicains.
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La naissance des "Républicains" n'aura pas été de tout repos. Pour ceux qui ne l'auraient pas suivi, voici un résumé de la journée.

L'UMP divisé, les Français dubitatifs

Celle-ci a démarré par la parution d'un sondage indiquant que près des trois quarts des Français rejettent pour le moment l'idée d'une candidature de Nicolas Sarkzoy à la présidentielle de 2017. Ils sont encore plus nombreux à s'opposer à celle de François Hollande.
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Le discours

Au Congrès du 30 mai porte de la Villette à Paris, 20.000 membres et sympathisants du parti d'opposition ont officiellement célébré la naissant des Républicains. Nicolas Sarkozy a défini sa vision de la République et en a profité pour répondre aux critiques de la majorité à propos du choix de ce nom:
"A ceux qui nous accusent de vouloir confisquer la République, je veux répondre que s'ils ne l'avaient pas trahie, s'ils ne l'avaient pas abandonnée, s'ils ne l'avaient pas abaissée, nous n'aurions pas besoin aujourd'hui de la relever"
En référence à l'entrée au Panthéon de Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Pierre Brossolette et Jean Zay, deux jours plus tôt, il lance :"quelles leçons tirez-vous de ce qu'ils ont accompli et de de ce qu'ils ont incarné? Aucune".
"Vous ne défendez pas la République, vous la caricaturez avec la théorie du genre, avec le pédagogisme, avec le 'il est interdit d'interdire', avec le nivellement, avec l'égalitarisme", a-t-il encore déclaré, s'adressant à "la gauche". Il a également affirmé que :
"La gauche ne respecte pas la République, elle la trahit par le coup de force permanent parce qu'elle pense qu'avoir la majorité lui donne tous les droits sans aucune exception"
L'ancien chef de l'Etat a en outre critiqué François Hollande pour sa visite à Fidel Castro "au lieu d'aller rendre hommage au peuple russe pour les terribles épreuves qu'il a endurées lors de la seconde guerre mondiale et dont le courage a joué un si grand rôle dans la défaite du nazisme ?"

Le petit mot de Merkel

Au cours du Congrès, Angela Merkel a montré son visage dans une vidéo de soutien préenregistrée. "Cher Nicolas Sarkozy, chers amis, pour votre congrès, je vous transmets à titre personnel et au nom de la CDU, mes meilleurs voeux" a déclaré la chancelière en allemand.

Des personnalités sifflées...

Une soixantaine de personnalités ont également pris la parole à la tribune au long de la journée. Certains ont déclenchés des sifflets en prononçant les noms du président François Hollande et Christiane Taubira, la garde des Sceaux.
Des sifflets ont en outre été directement adressés à François Fillon et Alain Juppé venus s'exprimer sur scène. "Ça me fait de la peine, mais ça ne change pas ma détermination", a répliqué le maire de Bordeaux.

Une autre applaudie

Eric Woerth, relaxé dans l'affaire Bettencourt à quant à lui eu droit aux ovations du public lorsque Nicolas Sarkozy a évoqué son nom. "Les droits de chacun seront respectés à la différence de ce qu'à vécu Eric Woerth après cinq années d'insultes et d'injures médiatiques. Nous sommes heureux d'accueillir un très honnête homme et un républicain : Eric Woerth", a dit l'ancien président de la République à propos de l'ex-ministre et dans l'éventualité où son parti reprendrait le pouvoir.

Le "Hollandais volant" répond à "Mariakozy"

Enfin hors scène, le fondateur de Rentabiliweb, Jean-Baptiste Descroix-Vernier a fait une incursion dans le débat en répondant au magazine Marianne. La veille ce dernier a publié un article dans lequel il est question de son rôle supposé dans la campagne numérique de Nicolas Sarkozy en 2012.
Désigné par le sobriquet "le Forgeron" ou le "Hollandais Vollant", le fondateur de la société de monétisation qui vit sur une péniche à Amsterdam assume dans son droit de réponse son amitié avec Nicolas Sarkozy. Il reconnaît que sa société a fournit une analyse de données à l'équipe de campagne de l'ex-candidat... et ajoute qu'elle a également travaillé pour Marianne. Le chef d'entreprise à l'allure peu conventionnelle (il est coiffé de tresses) conclut ainsi sa missive:
 "Si vous me consultez tous, ce n'est pas non plus (malheureusement) pour mon look super swag. Si Marianne et Sarko demandent en même temps mes conseils, c'est certainement qu'ils sont de mèche ! C'est la fameuse « Mariakozy » ! Le nouveau slogan de mon groupe sera donc désormais « Marianne, Sarkozy, et bien d'autres : ils nous font confiance ! Rejoignez-les !"
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