Vendredi 22 Mars 2013
Sur quoi se lève le jour ? Les ruines antiques attestaient une beauté, une cohérence, mon émerveillement de la première ambiance d’âme sans préparation de lecture, de guide touristiques, de récits de visiteurs antéérieurs quelconques ou familiers : la colonne trajane que je ne suis pas sûr de reconnaître, sous une pluie fine, en fin de journée, un vendredi peut-être, en 1977 et l’arrivée à Delphes en 1982, à Olympie, puis plus tard Samothrace où une tempête intense me donnera deux jours d’hôtel non programmés pour lire l’histoire d’une âme en édition antérieure à la béatification de Thérèse de l’Enfant Jésus. Les politiques convaincus de mensonge. Les rattrapages des amis ou du prévenu : enfin le bonheur de pouvoir défendre son honneur et d’accéder au dossier. Les Chypriotes, leurs dirigeants, leurs banques, l’épargne contrôlée par l’étranger. Ces autres ruines… celles qui attestent que l’enfer est possible. – France-Infos. hier … psychologie du criminel. Le gendarme enquêteur sur Holmes, le tueur en série, déjà sept crimes avec détention à perpétuiré. Le meurtre probable des deux garçonnets de huit ans sur le ballast près de Montigny-lès-Metz. Notre fille a aujourd’hui cet âge…Selon celui qui l’a le plus pratiqué, l’homme raconte en spectateur ce qu’il a fait, des détails et pas la généralité, puis il quitte même les lieux, mentalement, quand il avoue comme le fait d’un autre : partout où je passe, il y a des crimes, QI de l’ordre de 40 mais je ne sais sur quelle échelle. L’adolescent de quinze qui à Blaye, mardi, à poignardé à mort en pleine classe un condisciple avec lequel apparemment il ne s’était pas disputé depuis des jours, reconnaît les faits mais il ne peut les expliquer. – « Entretien de la fin », selon ma psychologue, si structurante dans son mutisme et ses étonnements souriants, m’ayant fait rebondir et surtout vérifier la solidité du sol qui m’est resté donné de naissance et jusqu’à cette montée présente à l’autel de chaque matin. Je préfère ne plus faire ce que je sais faire. Elle ne me dit pas la suite, son engagement dans l’armée, où elle est officier supérieur, a échu, elle ne le prolonge pas. Je sens qu’elle apprécie le défi, nous ne nous confions qu’à demi en deux phrases et avec le rose à ses joues. Elle n’a physiquement pas changé en quinze ans. Je vais lui relier les notes prises à la suite de chacun de nos entretiens. Voudriez-vous que j’écrive alors sur vous ? et quel titre ? ce ne sera pas, et j’ai conclu que je ne m’avouais jamais battu, pourquoi ? parce que tout commence à présent. Elle est changée, comme toujours, quand elle atteint le seuil de sa porte qu’elle m’ouvre, de nouveau hiératique pour la montre non qu’elle se soit jamais livrée en consultation, mais notre travail, ma survie, ma vie lui donnent, sans que je sache rien d‘elle, enfants, mari, itinéraire, nationalité d’origine même, lui donnent seulement une présence qui n’est qu’elle,sa présence. Quand une présence est dépouillée de tout ce qui n’est pas présence mais attributs et accessoires, ajouts, elle est divinement constructive. La gloire de Dieu est précisément dans Sa présence qu’aucun élément sensoriel ne précise, ne diminue. – Revu à sa demande Gen. pour avoir seulement quelqu’un avec qui délibérer, prétexte d’un changement souhaité d’appartement, mais en fait il s’agissait bien d’une existence entière qu’à tel âge on commence de voir en perspective. Identique à elle-même depuis notre première rencontre en 1969, mais ce constat qui m’attriste en profondeur, pas d’amis, pas de compagnons, pas de relations avec sa fratrie ou quand elle a la relation, c’est pour en juger le partenaire, qu’elle dit, à la mention de chacune et chacun, moins profond qu’elle… Coeur serré car que faire, puisque... et avoir lu et entendu que j'étais le seul finalement à avoir toujours répondu présent. Le visage aussi où ce qui fut n'est plus que trace, tandis que le mental semble n'avoir pas bougé, regard sur la vie dont elle croit connaître les recettes, y compris la diététique, ou la diversion : voyager... Pas de souci d’argent mais des comptes qu’elle détaille. Pudeur d’un appel mais nos parcours ne se touchent que par un passé, qui dès son début, antan, ne pouvait faire construction. Elle suit les actualités politiques, opine comme je le ferai sur la tristesse et le mauvais état de notre pays, qu’au Val-de-Grâce disait aussi un ancien patron de la Légion étrangère, ayant fondé une association pour les « recaser » après leur engagement, ils ont toutes les qualités sauf celle du paraître, or c’est ce qui détermine notre société…– Hier, avec Victoria H. explication-récit de ce mystérieux appel à une foi décidant et structurant davantage ma vie. Et redite de ce que j’ai fait ces dernières semaines, réaliser que je n’ai jamais décidé selon ma foi, revenu sur ma décision de Septembre 1976 dont elle sait qualifier le ressort : vous avez eu peur. Valeur du cri initial de Jean Paul II, n’ayez pas peur. Sans doute, cet appel à décider je ne sais quoi à présent sinon la pureté et la constance de la suite de mon existence, pour ce qui peut dépendre de moi… y aller et m’y tenir sans peur. Debout, ma chère femme et notre fille, m’entourant et me structurant.
Prier pour les déchus, hommes, gens, peuples… Gen. qui alla, je ne sais pas quelle habitude ou contact, à la messe de la chapelle Saint-Ignace rue de Sèvres, dimanche dernier, me rapporte que l’homélie par un jeune Jésuite compara l’adultère avec la Phèdre de Racine. … Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. Je ne pense pas ainsi à celui qui tombe, car la chute est collective, notre tolérance, notre dégénérescence, les cris et ricanements quand au Palais-Bourbon, Pierre Bérégovoy en discours-programme annonça le projet sans précédent dans notre vie politique d’une législation sur le financement des partis. Même récri depuis des mois, des années pour qu’il soit mis fin au cumul des mandats… Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, montre-moi la revanche que tu prendras sur ces gens-là, car c’està toi que j’ai confié ma cause. La réalité est qu’il n’y a d’homme juste, et d’âme heureuse, que selon le jugement et avec l’aide de Dieu, Abraham reconnu juste… sinon qui l’est, qui le sera ? Mais Jérémie a raison, nous sommes chacun l’élu de Dieu, l’objet unique de sa compassion. J’ai tendance à voir dans les ennemis et persécuteurs du prophète ou du Juste, par excellence, le Christ, nos péchés, nos penchants, ces tendances qui si j’y cède font de moi le criminel lapidant les garçonnets de Lorraine ou poignardant mon camarade de classe. Je ne peux oublier à mes dix-douze ans le coup de pied au tibia que je donnai sans préavis, sans délibération, sans cause à mon chre Jean Claude C. Pourquoi as-tu fait cela, s’écrira notre cher « Aristophane »-Georges Cassaigne. Je ne pouvais répondre. L’homme sain et normal (si tant est que cela la même « chose ») rest-il celui qui cède impuissant à ces mystérieuses pulsions de mort ? ou est-il celui qui y résiste parce qu’il les laisse vagabonder et en moins d’un instant heureusement ces bulles de savon éclatent et ne sont plus. Exactement, comme depuis notre mariage, le visage féminin qui me capte disparaît en quelques secondes de ma pensée qui n’est (presque) plus prédatrice. Alors qu’antan la mobilisation eût pu être générale. Mes persécuteurs (ces pensées, ces intrusions de l’ennemi) s’écrouleront impuissants [1]. Tentations, distractions, évasions hors du réel, du chemin à accomplir, de la prière pour tous et pour moi. Le Seigneur est avec moi comme un guerrier redoutable… Chantez le Seigneur, alleluia ! Il a délivré le pauvre du pouvoir des méchants. .. Les liens de la mort m’entourauent, le torrent fatal m’emportait ; des liens infernaux m’étreignaient, j’étais pris aux pièges de la mort. Le secours de qui, la main de qui ? certainement de ceux/celles que nous aimons de ce don mutuel que la rencontre quand d’évidence elle se bénit et trouve sa référence – pour nous, le sacrement du mariage, la vérité de notre fille – mais la bénédiction est celle de Dieu. Tu n’es qu’un home et tu prétends être Dieu – Si je n’accomplis pas les peuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les œuvres. Ainsi vous reconnaitrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. Le salut est dans la relation, l’œuvre du Christ est sa relation avec le Père, notre œuvre – la foi – est notre relation avec le Christ, notre vie, tous les exemplaires et commentaires des catastrophes et chutes de nos illlustres ou de nos pauvres criminels montrent que l’engendrement de l’erreur, de la faute, du crime tient au manque d’amitié, d’entourage, de délibération et de confiance à plusieurs. Jésus, et la mémoire du Précurseur, relecture de vie avant une nouvelle étape de son ministère public. Les Juifs cherchaient de nouveau à l’arrêter, mais il leur échappa. Il repartit pour la Transjordanie, à l’endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura. Au contraire de la foule au Temple, barucpup vinrent à lui en déclarant : « Jean n’a pas accompli de signe, mais tout ce qu’il a dit au sujet de celui-ci était vrai ». Et à cet endroit beaucoup crurent en lui. A cet endroit !
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Sent: Friday, March 22, 2013 10:48 AM
Subject: défense mal argumentée du président Nicolas Sarkozy
Je ne comprends pas comment le président Sarkozy et/ou son conseil Herzog ont organisé la défense pour l'affaire Bettencourt.
Le financement illicite de la campagne de 2007 (certain pour l'opinion publique, et récidivé en 2012 par recel d'abus des fonctions de président de la République) est prescrit. Pourquoi ne pas avouer et les rendez-vous et l'argent reçu ?
En revanche, l'abus de faiblesse ne me paraît pas caractérisé car je suis convaincu que les Bettencourt ne demandaient pas mieux que d'aider - sollicités de le faire ou pas - la campagne du futur président dont ils avaient certainement apprécié le punch comme maire de Neuilly. Le Président n'a pas abusé et c'est en toute lucidité que Madame Bettencourt l'a aidé, et sans doute n'était-ce pas pour la première fois en 2007. Quant à André Bettencourt, la politique - au sens noble et comme ministre du général de Gaulle et de Georges Pompidou, après l'avoir été de Pierre Mendès France - le passionnait. Il était certainement d'accord même si le personnage de Nicolas Sarkozy est aux antipodes du sien.
Bien évidemment, l'U.M.P. en tant que force d'opposition et proposition d'alternative n'est pas avisée quand elle crie au complot (le complot était plausible pour DSK puisqu'il peut y avoir eu exploitation de penchant) ou contre la justice : elle s'honore au contraire. Gentil voulait être muté et donc dessaisi du dossier. Tandis que la juge - dont le nom m'échappe - qui traite si efficacement le dossier de l'amiante va être mutée selon une règle décennale à laquelle le législateur au besoin aurait pu faire faire exception pour le bien commun. On l'a bien fait pour le préfet Blanc en Seine-Saint-Denis.
Le débat de mardi m'a atterré de part et d'autre car l'alternative aux politiques actuelles qui ne sont que la persévérance avec plus de conséquence et de cohérence encore que celles d'avant Mai 2012 : l'impôt, les économies au lieu de la relance par la dépense publique..., n'a pas été dite : 1° nationalisations des banques et des entreprises liquidées par leurs dirigeants soit en manque de stratégie soit par cupidité personnelle et donc égards vis-à-vis des actionnaires, nationalisations juste le temps des remises en ordre ... 2° moratoire des dettes souveraines, en compagnie des grands Etats, tous menacés par la spéculation les jouant à la disparition comme gêneurs surtout si ces Etats cessaient de pressurer les contribuables à la solvabilité plus aisément disponible que selon des stratégies d'entreprises innovantes trouvant leur marché... 3° emprunt direct citoyen auprès des personnes physiques et non des investisseurs institutionnels - à l'échelle nationale, à l'échelle européenne... 4° protection de l'ensemble européen comme ce l'était à l'origine, et aide aux ACP au lieu que le "marché commun" soit à l'encan des tricheurs et nos amis africains au grand vent de la corruption et du libéralisme.
Le même mea culpa pour tant de désinvoltures dans le financement de la politique, la persistance du cumul des mandats, les changements de circonscription pour convenances et sécurité personnelles ... passerait mieux si le métier poltique dirigeait le pays vers son salut. Nous en avons encore toutes les bases. Et nous sommes un peuple qu'on peut mieux que convaincre, enthousiasmer et faire participer.
Puis-je compter sur vous ? et pourquoi ne pas proposer au président de la République un gouvernement de consensus national pour le salut public ayant pour programme les 4 points que je viens d'esquisser. Avec een vue des élections européennes qui devrait susciter un Parlement constituant, cette proposition au retentissement et aux conséquences probables, de la même dimension que la proposition Schuman de Mai 1950 : la démocratie dans le Vieux Monde opar l'élection au suffrage direct de tous les Européens, d'un président de l'Union, ayant dans les matières des traités la compétence d'en appeler au referendum européen.
Tout le reste est "razibus" et n'a de prise ni sur le réel ni sur les esprits. Vous le savez aussi bien que ceux qui vous ont succédés.
Très attentivement.
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