dimanche 17 mars 2013

Inquiétude & Certitudes - dimanche 17 mars 2013


Dimanche 17 Mars 2013 

Tous les avantages que j’avais autrefois, je les considère maintenant comme une perte relativement à ce bien (traduction personnelle, il semble que le mot original est ordure, sinon plus précuis encore… et il s’agit de relation, mais pas de cause : une perte à cause de ce bien est la traduction proposée par Prions en Eglise, je ne la crois pas correspondre à ce qu’a écrit l’Apôtre)qui dépasse tout : la connaissance du  Christ Jésus, mon Seigneur. [1] L’évangile de la femme adultère. Un enseignement sur le péché, le jugement qui n’est pas donné en parabole, qui est direct, qui ne provoque aucun commentaire de la part de ceux qui voulaient piéger Jésus : Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-la. Et toi qu’en dis-tu ? Le Christ commence par se déclarer non concerné. C’est implicite : son mutisme, et cette mystérieuse attitude : mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol… Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol… occupé à autre chose. Pas de dialogue avec la femme sur le fond : Femme, où sont-ils donc ? Alors, persosnne ne t’a condamnée ? – Personne – mon non plus, je ne te condamne pas. Va et désormais ne pèche plus. En réalité, la condamnation a été prononcée, c’est le châtiment qui n’est pas perpétré. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda… Or, Jésus voit bien que tous les accusateurs sont partis… il est devant l’évidence plus encore que devant cette femme, nouvelle figure de la Samaritaine, ou des femmes au tombeau, au pied de la croix. La croix : la sienne… Les accusateurs auraient pu rester sur place, les bras ballants, mais incapables de jeter la pierre. Les voici se dénonçant eux-mêmes. Universalité du péché, machinalité du jugement, de la loi, du châtiment selon les hommes. Indifférence relative de Dieu. L’essentiel est un nouveau départ, une nouvelle vie pour cette femmme. Le Christ, apparemment, ne commet aucun miracle, il est bouleversant, il provoque le silence, il est souverain sans rien faire ni presque bouger, occupé à autre chose que ce débat qu’il a anéanti, rendu insignifiant faute de protagoniste, faute de conviction vraie. Ne vous souvenez plus d’autrefois, ne songez plus au passé. Voici que je fais un monde nouveau : il germe déjà, ne le voyez-vous pas ?
François… l’important n’est pas de savoir ou de revivre qu’il ait ou non péché, il a au moins vécu et peut nous apprendre l’extrême difficulté de l’Eglise à se comporter dans les situations de violence politique… l’important est qu’il ne pèche plus et qu’il nous fasse comprendre que nous péchons et avons encore plus péché, dans notre génération-même alors qu’elle n’est plus celle de la shoah ou des illlégitimités de toutes sortes liées à la colonisation et auxx empires… responsabilités de maintenant grandes à proportion que nous avons proclamé les droits de l’homme universels, prévu à présent X tribunaux et que nous connaissons toutes les formes de dictature personnalisée ou pas, avec geôles ou simplement camps de rétention, mépris des salariés,  voire déni de justice divers au nom de fois religieuses brandies en alibi, à la manière de ceux qui amènent l’adultère au divin maître.

soir

Tandis que François Hollande cloone Nicolas Sarkozy, un déplacement en province chaque jour, un ou deux discours par jour, hier le pont Chaban-Delmas à Bordeaux, aujourd’hui, les victimes de Mohamed Merah avec les mêmes arguments de « récupération » qu’il y a un an du présudent-candidat… tandis que la procédure parlementaire se décide ou se commente en séjour officiel à l’étranger (propos de Jean-Marc Ayrault au Canada pour « recadrer » le recours aux ordonnances, propos du président de la République en Pologne) … tandis qu’un des avocats pénalistes les plus en vue en France par le talent, le charisme, la pugnacité et surtout les causes se suicide avec lettre pour caractériser le geste sans doute mais que la rumeur prête à la « sarkozie » des manœuvres ou de smenées pour le détruire par des investigations sur sa vie la plus intime… je converse avec notre ami de passage, établi au Liban chez son ami, Alsacien de naissance, de cœur et de tout, en cela précieux pour ma chère f.emme.

Je résume. Le Liban, pas d’Etat, pas de gouvernement puisque tout, y compris le système électoral au niveau de chaque circonscription, est communautarisé, pas d’imposition du revenu du travail, seulement et faiblement ceux du capital, perçus pour l’Etat par les banques. Aucune réglementation n’est appliqué, les autoroutes en contreè-sens, ni assurances automobiles ni permis de conduire, une personne travaille pour en nourrir trente, la moindre transaction même entre frères et sœurs a comme but d’entuber l’autre. L’éectricité publique distribuée quatre heures par jour, le reste du temps des groupes électrogènes, cela vaut en campagne comme à Beyrouth. J’ai observé que cela rend le pays bien moins vulnérable que les grands d’Europe ou d’Amérique du nord, l’ensemble du réseau énergétique pouvant se faire mettre en carafe soit physiquement soit informatiquement très facilement, parce que centralisé et chaque élément interdépendant avec tout le reste.
Paris… selon lui. Car il a quitté la France par « stress » au travail, de la banque investissant notamment dans le cinéma après que toute da carrière ait été dans la « banque de détail » où il tenait l’administratif… et aussi parce que Paris le fatiguait, trop couteux, trop dispendieux en temps pour n’importe quoi. Et d’aller dans des jugements sur l’architecture, la vie-même de la capitale : il les juge figées, passéistes, il abattrait volontiers des quartiers hausmaniens et pas seulement celui de la Goutte d’or ou ce qui est derrière l’immeuble qu’ils occupaient à Barbès. Aucune créativité à Paris, à côté de l’attractivité de Barcelone par exemple. J’évoque alors Berlin, mais ne discute pas le fond, éléments de la qualité de vie critères de la modernité. Il évoque les règlementations française ou parisienne : l’alignement, le nomdre d’étages. Beyrouth sacrifie ses vieilles demeures ottomanes, certes, mais il y a de magnifiques immeubles et nouveaux ensemble. La Défense est ratée, etc… Jz ne lui donne ni raison ni tort, mais l’architecture futuriste, un Paris II, celui des administrations gouvernementales en tirant vraiment vers l’est, le Pentagone à la française ailleurs que là où la fraude le place.

Commencée en voiture tandis que nous roulions depuis la côte vers un village qui, au Moyen-Age, fut fait de maisons patriciennes pour les cours de justice à Vannes des ducs de Bretagne, la conversation a continué à table. C’est alors l’Alsacien qui parle, ma femme renchérit, les prix au détail, alimentaire et autres, très ssupérieurs en France que de l’autre côté du Rhin, à Kehl et à Offenburg. Les mêmes marques franchisées affichent différemment. Le marché unique est de la f.. exemple aussi d’un achat d’aspirateir par internet, si l’adresse électronique est donné en Allemagne, le même article sur le même site, est moins cher. La grande distribution, à tous les niveaux et ils sont trop nombreux et complexes, s’en met plein les…Mais la France et les Français s’en f… Je le détrompe, nous n’avons que le « modèle » allemand à la bouche, éditoriaux du Monde à l’appui : Hollande le veut, Schröder l’a fait. Culture de négociations salariales qu’auraient les Allemands ? mais en France, c’est le patronat qui commence par prendre : Aulnay et Renault, Amiens et autre, quel que soit son statut ou sa nationalité, sa décision seul, puis pose le revolver sur la table, vous acceptez, sinon c’est encore moins que rien. Il entre peu dans mon raisonnement à partir des nouvelles normes européennes favorisant un remplacement de toutes les ampoules électriques domestiques par plus cher et fabriqué en Chine, mais comme la marque est filiale de Siemens, je déduis que l’Allemagne importe et réexporte avec sa marge. Il objecte les ports et les transports pondéreux, sans my’ connaître en douane, je suis sûr que les produits n’ont pas physiquement à transiter ,par l’Allemagne, il suffit que les flux y soient gérés. Remarque à Haguenau, dans son enfance, multitude de magasins familiaux, aujourd’hui tout est franchisé, impossible de s’y installer en nom propre.

Président wants to know, manière de travailler et de pensée de Kennedy, les questions que je poserai si j’étais au pouvoir, et quant à son exercice, je verrai dans les heures qui suivraient mon arrivée dans les bureaux officiels chacun de mes prédécesseurs encore vivants : que vouliez-vous faire ? qu’est-ce qui vous en a empêchés ? quels obstacles avez-vous rencontrés ? au besoin ensuite un cercle avec eux tous ensemble, périodiquement. La continuité… nous ne l’avons pas là où il nous la faut. L’esprit de lucre et le vérolage du marché du travail et du marché de la grande consommation. Ajoutons-y la corruption à de très hauts niveaux… et de quasi-crimes dans des gestions apparemment anodines. La juge d’instruction qui a qualifié les responsabilités dans les contaminations mortelles ou viagères par l’amiante, est dessaisie d’ici quelques jours car il faut – c’est statutaire – une mutation au plus dans les dix ans pour chaque magistrat. Conseil supérieur, etc… et président de la République confirment le mouvement. Taubira s’y opposera-t-elle ? ce serait une marque de plus de grande intelligence. Pratique.


[1] - Isaïe XLIII 16 à 21 ; psaume CXXVI ; Paul aux Philippiens III 8 à 14 ; évangile selon saint Jean VIII 1 à 11

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