Mardi 26 Mars 2013
Prier… [1] tous les rôles. Le fondateur et rédempteur : il fut bouleversé au plus profond de lui-même. Le disciple de communion, mais en interrogation et pour compte de tous, ni mystique ni théologien, simplement factuel et enqupeteur : Seignbeur, qui est-ce ? Celui qui aura charge : tu ne peux pas me suivre pourl’instant, tu me suivras plus tard. L’Eglise n’est pas prête… l’Eglise doit attendre, sans précipitation ni présomption. Je te le dis : le coq chantera pas avant que tu ne m’aies renié trois fois. Le Fils de Dieu fait homme est souverain : c’est celui à qui j’offrirai la bouchée que je vais tremper dans le plat. Judas n’aura pas communié à la dernière Cène mais il aura été nourri et directement, tout humainement, par le Christ, par celui qu’il connaît et va livrer. Ce que tu fais, fais-le vite. Judas livré à lui-même ? l’une des énigmes décisives des évangiles. Il nous représente tous. Racheté par anticipation, tous et lui. Le sort de tout humain, et de Dieu par incarnatin, communion. Là où je m’en vais, vous ne pouvez pas y aller. Je vous le dis, maintenant, à vous aussi. Dieu théologien de la mort mais praticien de la vie. Dieu en tout itinéraire humain et en toute puissance et projet de Dieu. L’Eglise au sortir du tombeau avec son Seigneur, de Marieè-Madeleine à Pierre et Jean… je vais faire de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrêmités de la terre.
Je reprends la radio. en roulant vers Nantes et retour (travail aux arcchives diplomatiques : fonds de nos ambassades à Rome, au Caire et à Nouakchott… pour « mon » Couve de Murville, en fait toute son époque de 1932 son entrée au Mouvement général des fonds, premier au concours de l’Inspection des finances et dédaignant de recevoir la direction de la banque de sa belle-famille, et pour « ma » si chère Mauritanie).
Confirmation d’un abcès qui va puruller. Les manifestations contre « le mariage pour tous » dégènèrent, malgré j’en suis sûr, la bonne volonté et même l’ouverture d’esprit de la majorité de ces piétons, parisiens pour quelques heures, venus de toute la France à frais communs. D’une part, les maladresses policières, et d’autre part certains éléments nous faisant renouer avec les extrêmistes et les haines, des anciens combattants de la Grande Guerre manipulés dans leur frustration et leur scandale (assez justifié) en Février 1934 aux gens de l’O.A.S., de Mgr. Lefebvre, peu nombreux mais si actifs et convaincus dans les années 1960, aux troupes du printemps de 1984 – avec la démonstration que c’est bien l’Eglise qui a le plus de troupe pour la rue quand une cause est pointue, l’école dite libre, le mariage dit contre-nature, de même que le pape quel qu’il soit depuis les années 1980 est la seule personnalité d’envergure « internationale » pouvant rassembler autant de monde d’origines aussi diverses… deux capacités que les pouvoirs politiques commencent à méditer dans une période où il peut y avoir mouvement social statistiquement énorme : Novembre-Décembre 1995 et été 2010, mais où il n’y a plus les foules des années 30 selon les régimes totalitaires ou des années 58-60 pour entendre et voir physiquement de Gaulle, des années RPF aussi. Le pouvoir politique rassemble contre lui et ne discourt qu’à la télévision ou en chambre (des députés ou autres) : il discourt d’ailleurs sans éloquence…. Comme le thème des opposants à la loi Taubira a habilement ripé d’une contestation thématique à une revendication populaire : des emplois, pas des lois… ce n’est pas encore « le printemps français » que sont en train de proclamer des organes catholiques intégristes, empruntant à l’Islam et aux Arabes qu’ils abhorrent pourtant. Cela risque de durer, cela risque d’être corrosif, c’est dangereux, alors que les vrais sujets ayant de surcroît des lieux emblématiques où sont menacés les restes de nos industries et de nos avances technologiques : Florange, Aulnay, Amiens, Toulouse, ne mobilisent pas…
Chômage, presqu’autant qu’en Janvier 1997, ce qui vaut aujourd’hui bilan pour les politiques de droite. Défense incomréhensiblement maladroite du Premier ministre – et hélas ! très probablement du président de la République après demain – faisant étalage des mesures législatives incitatrices à l’emploi (on ne sait si c’est en embauche ou en maintien) pour assurer qu’elles n’ont pu encore faire leur effet. Il crève les yeux que la vraie parade au chômage est d’éviter les licenciements par des mesures fortes à l’encontre non des entreprises en déconfiture ou en manœuvre spéculative, mais de leurs dirigeants à proportion de leur avidité, de leur incompétence ou de leurs erreurs stratégiques, au choix selon les cas et selon la parfaite connaissance des gens et des lacunes par les comités d’entreprise.
Bioéthique, statistiques : 20 ou 14 décès dûs aux pillules contraceptives de 3ème ou de 4ème génération (je ne vois pas bien en quoi consistent ces « générations » pharmaceutiques)… mais une femme de 35 ans en est à son troisième infanticide (affaire horrible d’Ambérieu) et un bébé d’une semaine a été retrouvé en jardin public, à ce que je comprends, à peine couvert d’un peu de terre, à Pantin. L’horreur, les pleurs, la prière… je n’en peux plus quand j’entends cela…
Portraits plus que simplistes et sollicités : la parole publique de trois présidents. Jacques Chirac et Nicolas Sarzkoy, selon la commentatrice de France-Infos… avaient la parole galvanisante pour les Français, tant ils étaient volontaristes, le discours-action les faisaient crédibles. Résultat… la croissance, j’irai la chercher avec les dents (Poutine, les Tchétchènes, je les traquerai jusques dans les ch…), citations. Tandis que François Hollande, normal donc, ne prétendrait à rien quand il parle. On ne conclut pas : alors pourquoi parle-t-il ? Je crois au contraire que Jacques Chirac bénéficia à tort d’une image de jeunesse, de proximité et que l’on se fiait donc au personnage, alors que nous furent dissimulés le bilan, le choix calamiteux des responsables du gouvernement et de facto du successeur, et surtout une ambiance de haine et donc de solitude. Que Nicolas Sarkozy n’envoûta un temps que par une démonstration (gesticulante) d’énergie tous azimuts faisant oublier les contradictions, les reniements et surtout la totale absence de résultat : pas plus que François Hollande cet automne, il ne sut en imposer à M. Mittal personnellement. Je crois au contraire que François Hollande est resté crédible dans une bonne volonté et une cohérence de stratégie même et surtout si celle-ci est complètement erronnée. Il y a de la sincérité chez l’actuel président que n’ont pas eue ses deux prédécesseurs.
Au total, le pays est en danger et dans la donne difficile pour la zone euro. et pour le statut mondial de l’Union européenne, la France n’existe plus. Momentanément ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire