mercredi 23 novembre 2011

Inquiétude & Certitudes - mercredi 23 novembre 2011



Mercredi 23 Novembre 2011


Evidence vécue hier qu’un pays, que les hommes et les femme une à une, un à un trouvent leur unisson quand leur est proposée la communion dans l’esprit et l’exemple de grandes personnes qui furent des leurs : l’hommage à Jean-Marcel Jeanneney à l’Assemblée nationale, le départ (le passage à Dieu) de Danielle Mitterrand. La communion mentale, la libération de chacun à un « portage » intense par de vrais exemples (qui se discernent par leur sobriété d’expression) fait un peuple et son esprit, pas les gestions qu’on lui propose, réussies ou pas. – Prier…
[1] vous serez livrés même par vos parents… vous serez détestés de tous, à cause de mon Nom. Mais pas un cheveu de votre tête ne sera perdu, c’est par votre persévérance que vous obtiendrez la vie. Evidemment de nos jours, pour la plupart de nous, pour moi, ce n’est pas le martyre selon une identité que nous recevons du Christ, ce sont nos petits emm… ou de vrais malheurs (je songe à certains qui m’en confient une part, ou ceux que je devine) mais ils sont notre talonnement pour avancer dans la vie et reconnaître notre dépendance à Dieu, à l’amour des autres, à la justice humaine, Dieu seul n’est pas faible ou mesuré comme ces amours et ces justices. Mais cette prophétie du Christ pour les débuts de son Eglise ou pour ce que vivront à certaines époques et dans certains pays ceux se réclamant de Lui ou identifiés comme Lui appartenant (les martyres dans les camps nazis ou ces saints musulmans, El Hallaj, si orfondément étudié et présenté, compris par Louis Massignon) a un sens littéral pour moi, cependant. Dans la persévérance, à laquelle je suis convié, il y a la réponse divine déjà et certainement : rien ne sera perdu, tout sera protégé, repris,offertoire. Mettez-vous dans la tête que vous n’avez pas à vous soucier de votre défense. Ce n’est d’ailleurs pas de « cela » qu’il s’agit, de nous… mais de Dieu opérant son salut, le nôtre.



Passionnante soirée.

Projection et débat au cinéma Iris de Questembert : Berlin-Vichy-Bretagne, d’Hubert Béasse pour France 3. J'étais a priori et suis demeuré, pendant toute la projection, plus encore par ce que je sentais de méthode de travail. Avec peu de moyens, mais avec quelque chose qui est à la fois l'honnêteté intellectuelle et le goût de comprendre puis de communiquer, le réalisateur a été d’un tact rare, sans compter la rigueur de recherche de documents écrits, et la qualité, l'adéquation de trois intervenants, un allemand et deux bretons. Images enfin parlantes et dont toutes ne m'étaient pas familières. Beaucoup appris factuellement, et notamment les changements et inflexions de la politique allemande, à partir d’un dessein fort intelligent mais qu’aurait contré non moins inytelligemment Vichy : une lecture du discours post-Montoire du Maréchal, que je n’avais jamais faite ainsi. Appris sur les hommes, leur parcours antérieur à la guerre et et leurs origines tant du côté des quelques penseurs et acteurs allemands, que du côté des figures du « nationalisme » ou du « mouvement culturel » breton. En somme la situation est plus préoccupante ces années-ci de paix et d’organisation régionale satisfaisante qu’en temps de guerre montrant que le paroxysme ne donnait que peu en nombre et moins encore en qualité. je suis toujours plus sensible à ce que nous devons faire aujourd’hui qu’à ce qui est condamnable a posteriori. Et par ma chère femme, la question d’Alsace et Moselle, qui n’est pas du tout analogue, mais qui… Le débat, quoique nous fussions peu nombreux, a été à la hauteur du document. Je vais demeurer en contact avec le réalisateur, qui semble capable de traiter n’importe quel sujet. Précédemment, les Rothschild et Bernard Hinault.

Au retour, France-Infos. les nouvelles. Hier, c’était l’échec du « grand comité » au Congrès alméricain, pas d’accord entre les deux partis sur la réduction des dépenses publiques. Ce soir… Renversement total de « situations »… les Etats-Unis suivent l’Europe, c’est la crainte de ce qu’il arrive et peu arriver en Europe qui fait chuter la bourse de Bew-York. Le constat de l’ilmpuissance institutionnelle e l’Europe, les signes de chaque jour, aujourd’hui l’Allemagne ne parvient pas à placre un emprunt à dix ans, et la Belgique demande de l’aide pour refinancer Dexia (désastreuse fusion antan entre notre CAECL et je ne sais quoi…). La réalité est que ce que nous vivons fait et va faire autant de dégâts et de reclassement que l’une ou l’autre des deux guerres mondiales. Tout le monde est dans le bain sans agresseurs ni agressés finalement, puisque le démarrage de la Chine, grande puissance commerciale et manufacturière, est handicapé puis empêché par le désordre mondial. Mécanismes révélant que nos institutions et nos dirigeanst sont lilliputiens. Et tout le monde le sait bien. Besoin d’intelligence et de maturité, les Français l’ont et le savent. Sacrifices oui, injustice non. Pédagogie ? non. Participation et concours à l’intelligence collective, oui. Leçon du film, implicite, autant que de notre triste actualité de politique intérieure. Un pays ne s’unit pas et donc ne progesse pas, ne se maintient pas par la gestion mais par la cause. L’amour de la France et non, principaement, l’adhésion à une gestion ou à des « politiques » parce que celles-ci n’auraient pas d’alternatives, et sont en tout cas ressassées et présentées comme telles..



[1] - Daniel V 1 à 28 passim ; cantique de Daniel III 62 à 67 passim ; évangile selon saint Luc XXI 12 à 19


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