vendredi 4 novembre 2011

"entretien croisé" Obama - Sarkozy à la suite du G 20 de Cannes

Vendredi 4 Novembre 2011


20 heures, TF 1 + Présentation complaisante de NS au G20 allant courir sur la plage, puis soufflant, joues gonflées, à la reprise de séance dans l’après-midi… pour montrer combien sont géants efforts et réussite. Images d’ambiance… OBAMA prenant ostensiblement à part MERKEL en contournant assez grossièrement les Chinois, assistant pour la première fois de l’histoire européenne à un Conseil européen, Claire CHAZAL à l’écran, une célébrité s’entretient par exclusivité. Italie 3ème puissnce économique d’Europe et 7ème du monde. HOLLANDE, G 20 n’a été que pour discuter de l’euro. En fait, un conseil de la zone euro. auquel a été invité le président des Etats-Unis.


Entretien à la mairie de Cannes (Laurence FERRARI, visage méchant et PUJADAS, physionomie habituelle). « Entretien inédit ». Traductions simulatnées laborieuses. Regard jeune et attentif, paternaliste d’O. – O. Economie est si mondialisée que ce qu’il se passe en Europe a des réêrcussions aux Etats-Unis et récproquement. Confiance totale, NS et AM, pour capacité duropéenne, remettre populations au travail et rétablir croissance, chemin pour la Grèce. Les marcéhs européens. Difficile de coordonner tant de pays différents. Leadrship impressionant de NS et AM. – La crise est-elle derrière nous ? NS - On travaille en équipe avec un même obvectfk recreér la croissance et créer des emplois. Nous avons fait un choix dire la vérité aux peuples du monde, tout ce qui est en notre pouvoir. Pdt O. tenu à chaque instant au courant pour la Grèce. Nous sommes dans un nouveau monde. Enjeu pour nous dirigeants est de montrer que nous pouvons faire quelque chose. Bien longtemps que nous n’avons eu une telle attention des Etats-Unis. Nous coordonner, les marchés sont mondiaux.O. Que peuvent faire les Etats-Unis pour aider ? Faillites bancaires, crise sur Wall street : stabiliser système financier aux Etats-Unis, créer un forum mondial (Pittsburgh) et au 3ème j’ai institutionnalisé le G 20. Donner des ressources suffisantes au FMI. Seulement possible si coordination, comme Nicolas l’a dit… les partenaires retrouvent la croissance, les problèmes européens seront résolus par les Européens, par les dirigeants européens. – Votre économie est-elle suffisamment forte ? S’assurer que la croissance économique est suffisante pour aider l’Europe, plan emploi. Impact direct si croissance est de 5%. La coopéération qui existe, s’assurer qu’il y a suffisamment de liquidités pour les marchés – Certains ont salué la prise de responsabilité franco-allemande pour la crise grecque. Défiance et humiliation de la Grèce. NS : ne pas subir les événéments. Barack c’est lui qui a aidé la France à obtenir. Mme M. et moi, la première et la seconde économie, c’est normal. Nous ne pouvons pas regarder en spectateurs des dizaines de milliers d’emploi. C’est toujours bien d’en appeler au peuple. Barack voit comment fonctionne l’Europe. J’apprécie énormément l’Italie pour toutes sortes de raisons. – O. Que pensez-vous de la taxe sur les transactions financières. Le G20 est d’accord pour assumer responsabilités, mettre en place garde-fous. Examen de cette idée par les Européens. Aux Etats-Unis, concept analogue mais différent : redevance pour responsabilité financière, s’applique aux banques et pas aux transactions. S’attaquer aux produits dérivés, aux paradis fiscaux, contre comportements irresponsables. Institutionnalisation des coopérations réglementaires pour éviter toute brèche. NS : le premier président américain à faire un pas dans cette direction. La position traditionnelle des Etats-Unis n’était pas celle-là. Cette ouverture, c’est de la coordination, la volonté de faire participer le secteur financier qui nous a mis dans cette situation. O lien avec dirigeants a évolué en dents de scie, êtes-vous amis proches ? Lien excellent avec travail commun, et que nous avons toujours eu. Même combat dans un effort très difficile.
Marguerite : Ils ont un peu trop les oreilles en avant, on dirait que ce sont des éléphants.
l’OTAN, on ne serait pas dans une position aussi dominante en Afghanistan sans le leadership de NS. En parrtage des valeurs, de l’histoire, travailler ensemble pour créer un monde dans lequel il y a des pesrpectives avec liberté de culte et de parole.NS. J’ai rencontré O bien avant qu’il soit élu. L’ai rencontré en 2005, serez-vous candidat ? j’avais su qu’il avait prononcé un discours. Un homme qu’on peut convaincre, qui fait confiance, qui est courageux. On a pu parler de la Libye, quand il a besoin de nous pour l’Afghanistan. L’amitié avec les Etats-Unis, c’est fondamental. Si on n’est pas en Afghanistan. C’est très simple, quand il n’est pas draccord O. m’appelle, quand j’ai des difficuléts je l’appelle. On se parle. – Tous deux candidats en 2012. Distanciations par rapport au peuple de la classe politique. O. Je ne peux répondre pour la France, mais depuis dix ans aux Etats-Unis, impression des citoyens que personne ne les écoute. En 2008, ils ont eu l’impression que les choses allaient changer. Le changement est toujours lent, situation économique difficile. Nous sommes de leur côté. Si je fais un effort encore plus grand, ceux qui m’ont élu auront confiance. Nous avons essayé d’ouvrir les choses à Washington, ce type de transparence et de responsabilisation marche bien aux Etats-Unis. NS est quelqu’un qui va parler aux Français pour savoir comment aider la reprise économique. Je constate qu’il a beaucoup d’énergie et c’est quelqu’un qui n’aime pas perdre. – NS les gens aux Etats-Unis et en France ont beaucoup d’expérience, ils ne sont pas dupes, nous avons à travailler et les gens feront leur choix, une ligne, la nôtre, faire de notre mieux. O. ces liens entre nous deux, l’histoire partagée et l’affection entre nos deux peuples est importante, beaucoup d’admiration et d’affection pour notre amitié de longue date. NS Dans l’opération libyenne, tous nos soldats sont rentrés à la maison. Dans la responsabilité que nous exerçons, le fait que tous soient rentrrés, c’est essentiel. + 20 heures 36

Commentaire aisé… jamais déclarations publiques conjointes aussi creuses de contenu, aussi brosse à reluire mutuellement. L’exercice avait été annoncé dès mercredi soir, il a donc été combiné très l’avance. Qu’apporte-t-il à OBAMA ? je ne vois pas. A SARKOZY, un appel du pied surligné aux lecteurs du Figaro. Il n’apprend rien sur le G 20, il confirme explicitement un partage de « leadership » entre France et Allemagne, et non une présidence française, il élude complètement les vices de fonctionnement de l’Europe auxquels n’a pas pu ne pas être sensible OBAMA qui relève d’ailleurs la difficulté de « gouvernance » à tant de pays différents. Pas de mention des tiers, notamment la Chine, le Japon, la Russie : c’est fou. Définitions puériles de la démocratie de part et d’autre de l’Atlantique. La réitération-célébration de l’amitié franco-américaine ne peut cacher que les Etats-Unis ne donnent en rien la main aux Européens. Définitions puériles, désastreusement puériles de la démocratie aussi bien de la part de l’Américain que du Français. Se sont-ils réellement rencontrés dès 2005 ? Un même exercice avait eu lieu, si j’ai bonne mémoire, il y a moins d’un an à Londres. Le critère est bien l’OTAN : évoquer l’Afghanistan ne manque pas de cynisme puisque les deux pays l’évacuent. En Libye, il est indirectement avoué qu’il y a eu des troupes au sol, sécurisées par la logistique américaine.

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