Lundi 24 Janvier 2011
Prier…[1] si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, il n’obtiendra jamais le pardon. Combien de fois, Jésus associant guérison et pardon, a-t-il tout réconcilié dans une vie et entre Dieu et un pécheur ? L’Esprit, à profusion répandu et démontré pour Israël selon son histoire et selon les prophètes, est manifestement refusé par la hiérarchie et les nantis contemporains du Messie. Jésus parla ainsi, car ils avaient dit : ‘Il est possédé par un esprit impur’. … ‘Ce Jésus est possédé par Béelzéboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. Selon le Christ, cette confusion valant refus, cette qualification de Dieu par les hommes, est un péché pour toujours. La capacité suprême de l’homme, son intelligence, et donc toiut ce qui peut lui faire discerner le partenaire unique, est dévoyée. Une des finesses continue de l’Ecriture est de nous montrer, par de si diverses manières que cela ne saute pas aux yeux, comment nous nous trompons, nous nous éloignons alors même que – comme dans le jeu, censément d’enfants, de « cache-tampon » – nous avons « brûlé». M’endormant cette nuit, j’ai vivement ressenti – mais pas encore assez compris – combien je suis au seuil de Dieu sans avoir encore passionnément voulu Le connaître. Il me semble que presque tout homme en est là. Puisque Jésus est mort pour le rachat des fautes commises sous l’ancienne Alliance, ceux qui sont appelés peuvent recevoir l’héritage éternel déjà promis. De tout moi-même, j’ai la conviction que tous sont appelés, nous tous de génération en génération. Le mystère est notre refus, notre cécité, il a conduit et il conduit toujours Jésus au Golgotha. La lettre aux Hébreux – les destinataires bien placés pour comprendre, après l’avoir vécue, la dialectique du Golgotha – fait conclure, dans l’espérance qui vaut anticipation et déjà réalité de l’événement : le Christ, après s’être offert une seule fois pour enlever les péchés de la multitude, apparaîtra une seconde fois, non plus à cause du péché, mais pour le salut de ceux qui l’attendent. Amen.
nuit
Effarant. On ne considère, au moins dans les médias français rapportant ce que commentent les gouvernants français, que le risque de « contagion » de la « révolution de jasmin » au-delà de la Tunisie. On ne peut mieux faire ressentir combien nous ssommes complices de ces régimes. Sarkozy a repris à son compte les phrases-mêmes de Juppé, donnant ses vœux aux Bordelais : n’avoir pas compris, etc… Or, cette « révolution » n’est toujours pas faite. Le gouvernement reste en place, les démissions diverses des représentants de l’opposition légale n‘ont pas entamé l’équipe pré-existante, le Premier ministre lui-même est là où il est depuis près de douze ans… le chef de l’armée de terre harangue ceux qui campent devant les bureaux dudit Premier ministre depuis hier après-midi.
Risible ou lamentable. Les deux heures de conférence de presse de Sarkozy ce matin à l’Elysée n’ont pas donné lieu à la moindre formule, à la moindre annonce qu’aient retenu les commentateurs ou les simples rapporteurs : sujet G 20 et G 8, seulement. Parler pour ne rien dire…
[1] - lettre aux Hébreux IX 15 à 28 ; psaume XCVIII ; évangile selon saint Marc III 22 à 30
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