mercredi 27 octobre 2010

Inquiétude & Certitudfes - mercredi 27 octobre 2010


Mercredi 27 Octobre 2010

Prier… [1] Je ne sais pas d’où vous êtes. Carrefour de la foi, parcours personnel ? ? Ne pas trier ni accommoder dans l’Ecriture, il y a la méisoricorde constante et infinie, mais il y a le jugement, la responsabilité, le comportement, autant de manifestations de ma liberté ou plutôt de mes réponses pas tant aux circonstances qu’aux propositions divines. Problème de chaque époque de l’Eglise et de la spiritualité à travers nos âges, nos temps, nos cultures, et les étapes ne sont pas qu’historiques, la géographie en procure. Croire… à quoi, comment ? la seule réponse sûre est à la question : croire à Qui ? du moins pour un chrétien. Car le Christ dans son enseignement est rude. Quelqu’un lui demanda : ‘Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ?’ Jésus leur dit : ‘Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas.’ Le psalimiste souligne : Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, mais il ajoute : fidèle en tout ce qu’il fait. Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent, il redresse tous les accablés. Faire et prier, quelle que soit notre condition du moment ou de vie. Paul va très loin : par respect pour le Christ, soyez soumis les uns aux autres, attentifs, la priorité à l’autre. Vous savez bien que pour eux comme pour vous, il y a un Maître dans le ciel, et qu’il ne fait pas de différence entre les hommes.


matin

Je courrielle aux députés et diffuse au maximum, ce qui suit :

----- Original Message -----
To: "Undisclosed-Recipient:;"@orange.fr
Sent: Wednesday, October 27, 2010 10:03 AM
Subject: de la part de Bertrand Fessard de Foucault - ce qui n'est pas dit mais qui est vêcu


Veuillez trouver ci-joint une analyse toute personnelle mais d'époque des deux crises précédentes pour notre pays : l'automne de 1995 - la déshérence du pouvoir en 2005-2006. Je compte vous proposer - dans le même format d'ici quelques jours - l'analyse de ce que nous vivons ou venons de vivre.

Des ennuis informatiques (précarité des matériels, vulnérabilité au viol intellectuel et donc à la dictature, volatilité des archives confirlmant que nous sommes entrés, très pratiquement, dans une nouvelle époquenous faisant entrer dans une nouvelle époque par rapport à celle ouverte, il y a cinq mille ans ou plus par l'écriture et il y a cinq sièles et plus par l'imprimerie - ce dont nous ne nous inquiétons pas assez : nous diffusons comme jamais ce qui a moins de pérennité que jamais) me font emprunter la messagerie de ma femme.

Comme après le referendum négatif de Mai 2005 - quand un pouvoir désavoué s'accroche - la France est entrée dans une période d'impuissance collective faute que ses dirigeants restent légitimes. La mauvaise gouvernance française est la cause principale de nos lacunes économiques et sociales

Tout est désormais soumis à ratification ou désaveu par la prochaine élection présidentielle, encore distante de dix-huit mois.

Ce temps sera-t-il mis à profit au moins pour réfléchir sur le déni de démocratie et quantité de dénis de légalité dans lesquels nous nous trouvons ?

Réflexions sur ce qu'est gouverner ? alors même que tant de thèmes nationaux, européens et mondiaux nous sollicitent et nous attendent, auxquels il est de coutume multiséculaire que la France contribue. Nous sommes au moins temporairement incapables de ces contributions tant que nous n'aurons retrouvé un mode de gouvernement et de participation autre que celui de la contrainte et de la "pédagogie" (entendue comme répétition autiste et propagande centralisée).

Pour trouver une solution durable et consensuelle à la question du financement des retraites (indépendamment d'une politique nataliste inversant les anticipations démographiques), il eut été si simple - et enfin à l'actif du président régnant - de convier tout le monde à une réflexion et à une négociation d'ensemble, entre tous : gouvernement, tous partis et syndicats, associations diverses, patronat, caisses diverses, experts divers, et de prendre tout son temps. Le gouverbement n'étant que chargé de la votation parlelentaire et de l'exécution, au lieu d'être la référence et la contrainte. Les circonstances et les faits sont assez contraignants pour qu'on n'y rajoute pas par les manières de tout imposer.

Type de recherche par consensus à appliquer aussi à notre endettement et à notre fiscalité.

Conclusion référendaire pour ces deux immenses sujets et pour fonder - par cette manière de préparer les lois en participation de tous - une nouvelle forme, ou au moins une étape de notre démocratie.

*
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Ces jours-ci, droit à la fierté pour ceux qui se sont rebellés et continueront de le faire - nous encensons rétrospectivement et légitimons les rebelles du passé, y compris ceux qui furent appelés en leur temps des terroristes (Résistance ou guerre d'Alégrie, pour nous) mais nous sommes incapables de reconnaître les rebelles d'aujourd'hui. Les exercices de solidarité nationale et collective ne sont pas seulement le respect de la loi ou le paiement des impôts, ils sont aussi de comprendre les mouvements de grève et autres blocages quand les gouvernants du moment s'y prennent d'une telle manière qu'aucune contestation autre n'est entendue ni respectée (notamment au Parlement).

Ces jours-ci, droit au cafard et à la tristesse que des journées de salaire, que des élans et des manifestations apparaissent sans débouché. Comme cet été, droit à la honte quand les droits de l'homme sont bafoués chez nous, quand la liberté de la presse est atteinte, quand quatorze ans de suspension des poursuites à raison d'un statut pénal ad hoc du Président de la République aboutissent à un arrangement détestable pour la morale publique, quand un ministre chargé d'une réforme montée en épingle comme le test de gouvernance de tout un mandat présidentiel donne des leçons de vertu et de démocratie alors qu'en tout autre régime il serait démissionnaire pour répondre de toutes accusations fondées ou pas, quand un ministre de l'Intérieur est condamné pour propos racistes.

Droit à la révolte quand des armes de jet blessent - sans doute à vie - un jeune manifestant, quand il faut cinq ans pour que le fait générateur des émeutes urbaines à l'automne de 2005 soit reconnu en justice malgré le ministre de l'Intérieur et le parquet.


Ce qui n'est pas dit :
- l'article 10 de la Constitution ne laisse pas le choix au Président de la République de promulguer ou pas une loi votée par le Parlement, mais elle lui permet de demander au Parlement - dans un délai de quinze jours - une nouvelle lecture

Ce qu'il faut produire et examiner :
- la lettre des syndicats allemands à la CGT (lue en partie par Bernard Thibault, lundi soir dans le débat sur France 2) montrant qu'en Allemagne la loi sur les retraites n'est pas la solution aux problèlmes sociaux et qu'elle aggrave les inégalités, il n'y a pas de référence allemande syndicale pour approuver les dirigeants français et désapprouver les contestataires français
- le jugement en référé du tribunal administratif de Melun annulant l'arrêté de réquisition des employés du dépôt de carburant francilien, et les libellés de tous les arrêtés également de érquisition qui n'ont pas été annulés : se fondent-ils sur les mêmes textes de circonstances exceptionnelles et préjudiciables à la défense nationale et à la sécurité collective. Dans un cas, c'est la confirmation jurisprudentielle d'un droit constitutionnel, dans l'autre c'est son déni

Entendu :
- du Président de la République : "le droit de tel ou tel de s'opposer à notre projet... une minorité" jeudi dernier en Normandie comme si 70% des Français ne soutenaient pas le mouvement social, ne contestaient pas le projet de loi sur les retraites, n'avaient pas confiance en Nicoas Sarkozy, Président de la République
- du Premier Ministre : "la phase de la démocratie politique est terminée"
et de l'ensemble des dirigeants actuels : la grève inutile, l'illégitimité de la prise en otage

Compris :
- selon un amendement à la sauvette au Sénat que tout devra être remis à plat dès 2013
- selon tous les commentaires, y compris dans la majorité parlementaire, que le financement n'esrt assuré par la nouvelle loi que jusqu'en 2018-2020, ce qui était déjà - avant la "réforme" - la perspective, cf. débat du 2 Mai 2007 Royal/Sarkozy

Le dédouanement en cours :
- la reprise économique était là, les grèves l'ont brisée ou retardée
- la négociation pour l'emploi des juniors et des seniors

La falsification et le détournement de propos
- Ségolène Royal accusée de pousser les lycéens à manifester dans la rue à tous risques (découpage abusif de propos tenus à Laurence Ferrari - une ex- de Nicolas Sarkozy - sur TF1 alors que l'ensemble des deux phrases dit le contraire)
- François Chérèque donnant le nouveau souffle et permettant au gouvernement de donner le change, en mettant hors contexte et tonalité de tout le débat sur France 2 avec Laurence Parisot, son souci d'une négociation sur 'lemploi des jeunes et des seniors, à laquelle acquiesce aussitôt la présidente du MEDEF, et ce que reprend immédiatement le Premier ministre (faire de la CFDT un allié du pouvoir)

Ce qui est vêcu :
- les Français n'ont pas le droit d'une grève qui, soit efficace donc gênante pour tout le monde de manière à ce que le gouvernement en porte la responsabilité morale si les grévistes en portent la responsabilité matérielle, et qu'ainsi le gouvernement soit acculé à la négociation, cf. les accords de Grenelle en Mai 1968 (puisqu'on dit depuis l'automne de 2007 "un Grenelle", allons au bout de la référence et appliquons-la)
- les Français ne peuvent s'exprimer par les urnes qu'une fois tous les cinq ans. La situation est doublement bloquée : le Président de la République selon la pratique de Nicolas Sarkozy a l'initiative des lois, l'exclusivité du droit d'amender les projets gouvernementaux et cumule, en sus des siennes, les fonctions de chef du gouvernement, de président des groupes parlementaires de la majorité, de ministre de la Communication et de l'Information (il est vrai que ce n'est aps plus choquant que d'entendre le ministre de l'Education - donc des enfants et des jeunes - être le porte-parole du gouverbement, donc le chargé de propagande élyséenne). Et la majorité parlementaire est rigide : les débats n'ont aucun sens puisqu'aucun discours n'a de chance de déplacer une voix, que toutes les votations sont acquises par avance pour cinq sauf si le charme se rompait entre le Président de la République et les membres de la majorité parlementaire
- le droit constitutionnel de pétition est méconnu : les deux millions de signatures pour un referendum sur le statut de La Poste valant d'ailleurs consultation sur le maintien du service public en France (soi disant acté par le traité de Lisbonne à l'initiative de Nicolas Sarkozy), les trois millions et demi de gens dans la rue contre un projet de loi

Restaurer la démocratie ne se fera pas seulement par une élection présidentielle changeant le titulaire du pouvoir. Il faut le mouvement social. Celui-ci est légitime - en tout cas - quand les dirigeants ne savent plus gouverner. Gouverner n'est pas exploiter une part des institutions de la Cinquième République (la discipline parlementaire) au mépris d'une autre (la sanction de la responsabilité du Président de la République devant le peuple par referendum), ce n'est pas principalement de gérer les choses et les circonstances, ce n'est pas même de réformer (surtout si c'est casser sans rien remplacer), c'est d'abord animer les personnes, les amener à participer. La soi-disant pédagogie est de la propagande et du mépris. Ressasser les soi-dsiant archaïsmes français par référence à une mondialisation ravageuse dans tous les pays, soit qu'ils soient victimes des invasions de produits étrangers et des fuites d'actifs et de patrimoines (nous), soit qu'ils soient esclavagisés par leurs dirigeants pour tenir le dumping social (vg. les Chinois).

Si elle ne suscite pas le mouvement et si elle ne s'appuie pas sur la pression populaire, la gauche renouvellera à partir de 2012 la déception qu'a causée le quinquennat de Lionel Jospin - malgré la totalité intégrité personnelle de celui-ci, qualité rarissime aujourd'hui (cf. Karachi pour Edouard Balladur et Nicolas Sarkozy, Karachi n'étant qu'un des épisodes du financement de la campagne de 1995, cf. emplois fictifs et financement de fait des moyens pour Jacques Chirac d'arriver à l'Elysée). La droite et toute personne de bonne volonté doivent comprendre que le redressement français doit être un redressement démocratique et que la démocratie est un mouvement et une participation populaires. Des dirigeants qui craignent le peuple - qu'ils soient étquetés à gauche ou à droite - qui ne comprennent pas que els chose ne se font efficacement et durablement que par un consentement vrai du plus grand nombre - sont stériles et détestables.

Politique
Gonneville et la galerie des portraits de nos chefs d'Etat successifs : le Maréchal Pétain incarnation, et son régime avec lui, de la xénophobie... tandis que le discours de Grenoble et les expulsions ciblées de Roms (circulaire du 5 Août) ont l'absolution de Benoît XVI (certes pas explicite, mais l'audience accordée au président français en tient avantageusement lieu et il serait lamentable qu'elle ait constitué un trioc entre cette absolution et une veille sur les projets de loi bio-éthique, aucune fin ne justifiant des moyens) et de Viviane Reding, contrainte de reculer.

Entreprises
Expérience courante que les comités d'entreprise et les syndicats ont une idée plus exacte - que des dirigeants parachutés ou importés - de l'état de l'entreprise et des stratégies financières et commerciales propres à la faire avancer mieux ou à la sauver.
A l'image des moeurs politiques, recel de biens sociaux (sinon du patrimoine national et de ce qu'a financé le contribuable) que ces croissances externes : rachat d'actifs à l'étranger, EDF aux Etats-Unis ou France-Télécom. en Grande-Bretagne tandis que le consommateur est pénalisé sur le marché domestique pour financer ces achats

Grandes orientations, vg. l'environnement
EDF déniant toute politique de l'environnement et du développement durable par la diminution du rachat de l'électricité produite par les particuliers pratiquant le solaire ou l'éolien en même temps que l'Etat, sous prétexte de "raboter" les niches fiscales, réduit à rien les incitations au solaire pour les particuliers
abandon de la taxe carbone

Merci de m'avoir lu, merci d'observer et de contredire. Ce me sera utile aussi pour la note
évoquées en commençant.


Il faudrait que soit mieux diffusé le contre-projet socialiste, datant de Mai 2010 et que celui-ci tienne compte certes du débat parlementaire mais surtout des propositions syndicales depuis le printemps et des diverses initiatives associatives.

fin d’après-midi

Galerie de portraits. Woerth assure que c’est lui qui a fait la réforme, et non Raymond Sioubie. Celui-ci va cumuler une retraite acquise depuis cinq ans selon l’ancienne législation, une situation dans les médias et le spectacle, les gratifications du Conseil économique et social et surtout la retraite attachée à cette assemblée consultative. Woerth s’estime bien placé pour rester ministre du Travail. Sarkozy, crédible aux yeux de l’opinion, pour perdre la prochaine élection présidentielle et donc ne pas s’y présenter. Morano, chargée au gouvernement de la Famille, n’est pas « contre » une extension du congé maternité, alors que la France y sera simplement obligée par une harmonisation européenne l’amenant à l’un des premiers éléments d’une politique nataliste. Philippe Ollier sait qu’il ne sera jamais ministre puisqu’il accompagne Milcèle Alliot-Marie. – Sortie des mémoires de Michel Rocard… un peu comme ceux de Talleyrand, dissertant plus longuement sur la révolution de 1830 et son ambassade à Londres, peut-être parce c’est cela qui plaît le plus à la duchesse de Dino, que sur les années Napoléon… va-t-il expliquer ses propositions à Alain Juppé et à Jacques Chirac pendant les mouvements de l‘automne de 1995 et son acceptation de diverses missions de la part de Nicolas Sarkozy depuis trois ans, plutôt que sa relation avec François Mitterrand, mais à qui (ou à quoi ?) doit-il ses trois ans à Matignon ? Livre que je vais me procurer au plus vite. Première rencontre pendant la campagne de Couve de Murville, devant un « prisunic », mégaphone au poing : je ‘lai interrogé sur le dollar et la contestation que l’ancien Premier ministre du général avait incarnée au Quai et sans doute avant. Avant-dernière, il y a longtemps mais approfondie : à Brasilia, « j’ai un boulevard de légitilmité devant moi », m’asura-t-il à l’appui de la certitude qu’il voulait me donner (à propager si possible) de sa candidature à l’élection de 1988, contre le président sortant : François Mitterrand. La dernière à l’ambassade de Portugal où Mario Soares me parkla plus longuement qu’à lui, le Premier ministre… Jean-Louis Bianco sur lui, à l’usage… en 1989-1990, son étonnement et celui du Président régnant : il a d’autres défauts que ceux que nous croyions et il a des qualités que nous ne pensions pas qu’il avait.

Essoufflement, le qualificatif des spectateurs pour ls acteurs. Mais dans ces constats du dehors – tandis que se prépare les manifestations de demain, apparemment sans objectif que de proclamer le caractère de ceux qui s’y adonnent – il y a une notion-clé qui est bien dite par les « raffineurs » : le pays doit réapprendre la solidarité. Encore sept raffineries à l’arrêt, mais assemblées géénrales vendredi, au résultat prévisible… Une branche d’activité, seule en grève, ne peut protester au nom de tous. Le mouvement social n’a de sens que général, sinon ce n’est qu’une protestation, une expression, nullement une force considérée comme telle (respectée comme telle) par l’auytre force, celle de l’Etat. Définition par Georges Vedel : le monopole de la contrainte organisée. Cela me paraissait trivial à mes dix-sept ans, c’est bien vrai à mes soixante-sept.

Les vols « organisés » d’ordinateurs portables : au Monde et au Point, des enregistrements du maître d‘hôtel des Bettencourt chez Mediapart. Derniers feux du juge Courroye et de ses enquêteurs ?

Pronostic : Sarkozy ne commet pas, finalement, la faute de se séparer de Fillon. Sondages il y a huiit jours qui n’a pas été commenté en audiovisuel : Sarkozy n’a pas plus de voix qu’Aubry au premier tour, dialectique comme je le calcule depuis le printemps : le second tour sera arbitré par le Front national.

Côte d’Ivoire… Niger… Afghanistan… tout ce dont nous nous mêlons, en méconnaissance de cause.


soir

Je prends en cours, après le dernier court-métrage de Claude Chabrol, adaptant un conte de Maupassant. Robert Badinter interrogé… amené à évoquer François Mitterrand. Bousquet, il ne me l’a jamais fait rencontrer, il savait que la mère de mon père, à 79 ans, à la grande émotion de tous les voisins, avait été emmenée dans une rfafle commandée par lui, et qu’elle est morte pendant le trajet vers l’Allemagne. Un très grand homme politique. Quand on me parle de lui, j’ai l’impression qu’on me parle d’un homme qui n’est pas celui que j’ai connu. Un ami incomparable, le cœur, la finesse… quand je pense à lui, je pense à quel point nous nous sommes amusés. – J’écris sur le champ à ce personnage qui a quelques travers mais que j’estime et admire. Une heure chez lui il y a deux ans, inoubliable d’ambiance et de dire. Il reste décisif.
Cher Ami,
deux bravos déférents et chaleureux.
Vos propos – déterminants – pour une saisine du Conseil constitutionnel à propos de la loi sur les retraites – et les conséquences probables de cette saisine.
Ce que vous venez de dire sur la chaîne parlementaire à propos de François Mitterrand. Evidemment, je l’ai bien moins connu que lui, mais – quand on me parle de lui – j’ai la même impression que vous d’un homme qui n’est pas celui qui m’a reçu et échangé tête-à-tête avec moi ou que j’ai accompagné dans ses voyages à l’étranger, ou rencontre en cérémonie dans mes diverses affectations diplomatiques. Très ému rétrospectivement par la mort de votre grand-mère paternelle.
Depuis le Zenit de Nantes en faveur de Ségolène Royal où vous fûtes l’orateur que je ne connaissais pas encore, je suis empoigné par le passage souvent redonné de votre intervention – du texte d’Eschyle à Epidaure – au Vel d’Hiv’, quand le Président fut hué par certains insensés.
A quoi travaillez-vous ?
Pouvez-vous, en présentant mes hommages qu’elle saura sincères à Madame Badinter, lui dire combien ma femme et moi avons apprécié son livre sur la mère et la femme.


[1] - Paul aux Ephésiens VI 1 à 9 ; psaume CXLV ; évangile selon saint Luc XIII 22 à 30

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