samedi 2 octobre 2010

Inquiétude & Certitudes - samedi 2 octobre 2010

Samedi 2 Octobre 2010


Prier d’espérance et de certitude…. encore des anges, les anges. Les anges gardiens maintenant, nos légendes ou histoires d’enfance, l’Eglise y tient. Existence de ces êtres seulement spirituels, coexistence d’éternité avec nous-mêmes êtres de chair ressuscités… intellectuellement et d’où nous sommes, pas évident…
[1] . Mais pas plus ni moins que l’universalité du salut, l’impossibilité d’un péché « mortel » en vraie connaissance de cause, c’est-à-dire en totale connaissance de Dieu dès ici-bas, et donc l’enfer avec ses adjuvants comme le purgatoire et ses déviances dévotionnelles, indulgences et autres billets éventuellement placés sur le marché comme les bons-matières des Allemands ous l’Occupation ou les droits de polluer aujourd’hui. Je ne creuse pas, je ne trouverai rien. Mais présence particulière des anges, de l’ange gardien donc, auprès des enfants, nos enfants, les enfants que nous avons été et demeurons. Trop beau… l’évangile, comme l’Eglise, qui revient au même texte aujourd’hui après celui d’hier, ajoute comme la raison fondamentale de notre égard pour les enfants : Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. L’entendre aussi comme la pastorale des handicaps de naissance ou génétique, et la responsabilité, nos et ma responsabilité dans un avortement. Mon ange marchera devant toi. L’ange (Raphaël, archange) aussi pour l’adulte (Sylvie Germain et Tobie des marais : pages valant celles du curé de Lumbres dans Sous le soleil de Satan).L’ange exterminateur selon je ne sais plus quel texte ayant donné aussi lieu à de fortes croyances. Ici, l’ange protecteur intime de nos débuts de la vie, devient gardien exigeant de nos orientations et de nos caps. Je vais envoyer un ange devant pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t’ai préparé. Ainsi soit-il. Prier avec cet ange, nos anges, mon ange. Prier dans le mystère, et par le mystère, donc. Et puis ce qui met fin aux élucubrations humaines, les miennes et celles d'une part seulement de nous-mêmes : respecte sa présence, écoute sa voix. Ne lui résiste pas. Voix de notre conscience ? auxiliaire privilégié et particulier, attaché à nous, de l'Esprit Saint ? ne lui résiste pas... car mon Nom est en lui. Oui, fiat.

midi et demi

La manif. à Vannes. Je m’y rends sous la pluie battante. Difficile de savoir si nous sommes vraiment beaucoup plus nombreux, en tout cas, comme le 23, la place de la mairie, les rues adjacentes sont pleines de monde, cela reste aussi répondant et « déterminé ». Discours très civique, parce qu’il va plus loin que la question des retraites tout en rappelant le défit au salariat. En exhorde, le problème n’est ni les retraites ni l’immigration, mais l’emploi. Nous voulons l’égalité des droits et la solidarité. Dans ce combat, les bons : c’est nous. Le salariat perdant : en dix ans, on est passé de 73% du PIB pour les salariés à 60%. Douze milliards d’euros en subventions et concours aux entreprises du CAC 40 entre 2007 et 2009. Onze de profits pour les entreprises du CAC 40 en 2009. 0,01 % des Français, les plus riches, ont vu leurs revenus augmenter de 40% en trois ans. Trois milliards de niches fiscales. Le projet est brutal, inefficace, injuste. Il cumule toutes les réformes des autres pays européens (alors que ceux-ci n’agissent que sur un ou deux paramètres. Passer de 62 à 67 ans en si peu de temps. Quatre Français sur dix seulement sont encore au travail à soixante deux ans. Avoir quelques bonnes années en bonne santé à la retraite. Sur les lieux de travail, débattre et construire la suite, tandis que les syndicats affinent la stratégie. Rendez-vous le 5 à 18 heures à l’ouverture du débat au Sénat, et le 12, même heures et mêmes lieux.

Au retour, une des rubriques de France-Infos. Maintenues et que je ne connaissais pas : questions d’enfants de treize ans. C’est de la politique, et même à propos de Nicolas Sarkozy, président de la République. Marie-Eve Malouine – vraiment pas sotte – répond. Questions : est-ce que Nicolas Sarkozy et François Fillon s’aiment bien ? se tutoient-ils ? se connaissent-ils comme des frères ? Réponses : ils ne s’aiment pas vraiment, mais ils ne le disent pas, on ne le sent que quand le Premier ministre en parle un peu à d’autres. Le président a le tutoiement facile, ils se connaissent tous les deux depuis longtemps. Frères ? non ! François Fillon est secret et ne se raconte pas au contraire du président. Le frère ? ce serait Brice Hortefeux. Question : pourquoi François Fillon est-il beaucoup plus populaire alors que tous les deux font la même politique. Réponse : question que je me pose souvent, sans doute parce que le Premier ministre est plus discret, plus sincère. Question : si Nicolas Sarkozy meurt, est-ce qu’il prend sa place ? Réponse : non, etc… assez fin en questions comme en réponses.

soir

Nombre de commentaires exceptionnel pour AFP-Orange sur la bataille des chiffres : 1004 réactions à 21 heures 18 pour une dépêche en ligne à 18 heures 57. Rien que cette contestation par le pouvoir – la police a bon dos – du nombre des manifestants est une injure, précisément, à ces manifestants, lesquels d’ailleurs parlent au nom de bien plus nombreux qu’eux. Autisme ou mépris ? l’un enfante l’autre. On a le comble avec Roselyne Bachelot refusant hier de recevoir les anesthésistes, mais disant ensuite sur une « radio périphérique » qu’elle les a entendus et leur a donné toutes garanties.

Ambiance qui s’est, à mon sens, beaucoup mais très calmement tendue aujourd’hui. Les principaux ministres, sans parler des affaires Woerth-Bettencourt-Chirac et autres, et même maintenant Fillon sur les écoutes téléphoniques et sur l’augmentation ou pas des impôts, sont tous convaincus de mensonge. Sarkozy est à la fois détesté et ridicule : la bande-son au salon de l’auto. hier, les rires quand il a répété trois fois, les trente-cinq heures, c’est terminé. Impossible de distinguer si c’était moqueries envers l’orateur ou envers cette mesure socialiste d’il y a quinze ans bientôt. L’immense majorité des Français – dont ma femme et sommes – vivent l’angoisse des fins de mois dès… le début du mois, on en est même plus à discuter de l’avenir ou de la théorie : la reprise, l’âge de la retraite, on voit que l’emploi est impossible à trouver quand on est jeune, à retrouver quand on le perd (ma femme, moi-même placardisé à pas cinquante deux ans, il y a maintenant quinze ans). Alors, on est épuisé, la moindre augmentation de charges ou d’impôts, la contredanse pour stationnement ou excès de vitesse sont une catastrophe. La SNCF admise à augmenter ses tarifs TGV pour soi-disant combler le déficit de lignes déficitaires : elle n’en récoltera que 150 millions d’euros en dix ans, comment se font ces calculs ? l’avion présidentiel dont j’avais compris qu’il coûterait 480 millions, en coûte 180 : c’est tout de même plus que les aides d’urgence au soutien des producteurs de lait en trois ans ou que cette rallonge pour la SNCF. – Le ton des syndicalistes prenant la parole comme à Vannes est sincère et les chiffres rappelés sont précis. On vit dans l’injustice et un petit nombre engraisse et s’enrichit. Les dirigeants ne sont pas à l’écoûtte (pas démocrates) et ne savent pas gérer (pas compétents).

Le fond n’est pas ces discussions ni même le renversement ou pas des dirigeants actuels. Il est l’immaturité de notre société. Beaucoup de facteurs dont la dislocation du couple et de la famille et donc la disparition d’une échelle de valeurs fondée sur la responsabilité envers autrui autant que de soi et de ses propres pulsions, dont l’indidualisme ruinant au travail les solidarités d’antan et donc l’efficacité des luttes syndicales. Cette immaturité est plus grande chez les individus, groupes et classes aisés, que parmi les gens en difficulté ou moins à l’aise. Il est possible que le retard à se marier aujourd’hui et à souhaiter/concevoir des enfants ne soit pas une démission ou une peur de s’engager comme trop analysé et dit par les seniors ou les moralistes, mais soit un signe de maturité, de conscience des difficultés actuelles de la vie. La vie en couple, en société, en équipe demande tant de tolérance, tant de points et de valeurs en commun, qu’il faut du temps et le sens de la responsabilité. Celui-ci – dans le discours public – est totalement dévoyé, puisque les mots sont pris à contre-sens : quand un politique prend ses responsabilités, ainsi Dominique de Villepin à propos de l’élection présidentielle prendra ses responsabilités, cela signifie simplement qu’il revendique de décider. C’est tout. Je ne sais si mon analyse de la société française et de nos tolérances, est tranposable dans la société de nos voisins d’Europe occidentale. Je crois notre crise mentale grave et avancée.Je ne dis pas les grands mots : moral ou spirituel. Je pense au fonctionnement de nos esprits, à nos comportements puisque nous n’avons plus de références que les libidos si nous sommes au sommet, que la nécessité si nous n’y sommes pas. Nos empêchements et cécités sont devenus des préalables.

Assaut de mensonges au salon de l’automobile : la voiture électrique, telle que je l’engtendais commenter, il y a un an, n’a aucune chance dans l’état actuel de sa technologie : pointes à 80 à l’heure, cent kilomètres seulement d’autonomie, sept heures pour recharger les accus… la reprise des ventes si elle ne tient qu’au marché chinois… Justement, la Chine intervenant en Grèce, présente en Afrique et particulièrement dans la crise du Darfour. Réactions juste de lecteurs des dépêches de l’A.F.P. : totale inexistence de l’Europe en tant que telle et sans l’Europe, qui est à l’échelle ?

[1] - Exode XXIII 20 à 23 ; XCI ; évangile selon saint Matthieu XVIII 1 à 10 passim

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