Lundi 25 Octobre 2010
Le plus grave dans la vie, c’est quand on est mort… notre fille quand nous nous embrassons pour la nuit, après la prière. [1] Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Exercice ilégal de la médecine, pour une raison de forme ou de calendrier ? Banalisation des miracles, mais les foules sont là et les patients exigeants, quand ce n’est pas le Christ qui vient à eux : il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix(-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jéus la vit, il l’interpella : ‘Femme, te voilà délivrée de ton infirmité’. Puis, il lui imposa les mains ; à l’instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu. C’est alors que la hiérarchie religieuse s’émeut. L’action de grâce ? le talent de cet homme ? La femme n’a pas eu à demander sa guérison, pas même à dire sa confiance et sa foi. Et Jésus ne lui fait aucune recommandation, n’évoque pas son éventuel péché. Te voilà délivrée de ton infirmité. Constat précédant le fait… vous étiez ténèbres ; maintenant dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière. A ceux qui ne le sont manifestement pas, Jésus explique : quoi de plus naturel que d’avoir guéri cette femme qui souffrait. Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. Les hiérarchies, les structures reçues et imposées sont « délégitimées » mais pour la foule qui n’en voit pas les conséquences, ce qui compte c’est l’évidence du miracle, du bienfait. Que de transpositions possibles. La prière qui nous dépayse, nous transpose, nous fait voir… la conclusion, longue d’une vie entière : l’action de grâces. Par discernement.
matin
Challenges et les possibles Premiers ministres…
Développer l’évolution de l’information et mes réflexions
soir
A 2 – Effrayante Laurence Parisot : la réforme des retraites fait revenir les Français au réel, elle évite les injustices le plus graves entre générations. Comme si l’immense majorité des Françaiçs n’étaient pas dans le réel de leur vie quotidienne et que dans cela, à souquer, à ramer et à s’appauvrir. Comme si pour faire oublier les fantastiques injustices de 2010, révélées par l’affaire Bettencourt-Woerth, il faut s’attacher aux possibles ou virtuelles injustices de 2050. Chérèque réplique : l’intersyndicale ne s‘est battue que pour une autre réforme des retraites et qui soit négociée. A avoir un gouvernement qui ne négocie pas et à n’avoir qu’un syndicalisme faible, la France. Thibault : vous ne comprenez pas que 70% des Français sont contre cette réforme. La manière de la droite, Laurence Parisot ou d’autres, sur les plateaux de télévision : rééter la mme phrase X fois même si elle est mensongère. Thibault : nous sommes le seul pays européen où le président de la République peut décréter un point et assurer d’avance qu’il n’est pas négociable. Devedjian ou Estrosi, je confonds tous ces cheveux teints, évoquant le dialogue plutôt que la négociation, les médias plutôt que des réunions de travail, débite les « éléments de langage » : des avancées sur la pénibilité, les polyhandicapés Et de citer Strauss-Kahn, pourquoi ne pas faire en France ce que tous les autres pays européens ont accepté. Thuibault sort une lettre du président des syndicats allemands de salariés. Les expériences en Allemagne ont montré que le recul de l’âge de la retraite n’est pas une amélioration des retraites et que la solution est dans le marché du travail.
Le débat est assassin, car il est maintenant répété qu’il y a un rendez-vous en 2018 et admis que rien n’est financé de façon assurée pour au-delà : chef d’œuvre d’Estrosi évoquant de nouveaux débats dès 2013 dans cette perspective. Laurence Parisot rappelle qu’elle a proposé un Grenelle des retaites, soutenu seulement par Chérèque, elle dit regretter que cela n’ait pas eu lieu : c’est avouer qu’il n’y a eu ni débat ni négociation. Car els dialogues dans les médias ne sont que des commentaires pas des participations à la décision.
Tonalité étonnante du débat. Peut-on considérer que le mouvement de contestation va s’éteindre maintenant que la loi etc… ? réponse implicite sur ce plateau : oui. Mais voici qu’on rouvre la boîte de Pandore en évoquant 2013 et 2018. Estrosi parle d’aborder le problème des retraites… Regard de Thibault et de Chérèque sur le sauteur. Les arrêtés de réquisition fonctionnent ; cynisme de ce ministre comme de la plupart des membres de ce gouvernement.. L’article 10 de la Constitution dispose que la loi, une fois votée, est promulguée par le Président de la République dans les quinze jours mais que dans le même délai, celui-ci peut demander une nouvelle lecture, c’est-à-dire rouvrir complètement le débat. Malheureusement, qui connaît la Constitution ?
Bien montré, ce qui ne ressortait pas à ce point ces jours-ci, qu’un amndement (de l’Elysée) introduit à la sauvette au Sénat ou en commission paritaire, a pour conséqsuence qu’on recommence tout en 2013.
Du débat, je retiens la lettre des syndicats allemands donnant tout à fait raison aux nôtres et le regret du MEDF qu’il n’y ait pas eu, sinon négociation, du moins débat. Ce qui veut dire que la France reste un modèle et que la plupart des syndicats euroépens ont souhaité que les Français montrent que le refus est possible, comme ce fut le cas en Mai 2005 pour le projet de Constitution (projet auquel j’étais, quant à moi, favorable parce qu’il aurait permis désormais aux institutions européenens d’être auitonomes, en pouvant se réviser d’elles-mêmes et non selon le bon-vouloir des Etats).
Conviction que la contrainte aura été telle tant sur la thématique de la loi que pour vaincre la grève, au total plutôt courte si elle doti s’arrêter d’ici la fin de la semaine, que els choses vont couver et revenir… Ce n’est pas terminé..
Le plus grave dans la vie, c’est quand on est mort… notre fille quand nous nous embrassons pour la nuit, après la prière. [1] Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Exercice ilégal de la médecine, pour une raison de forme ou de calendrier ? Banalisation des miracles, mais les foules sont là et les patients exigeants, quand ce n’est pas le Christ qui vient à eux : il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix(-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jéus la vit, il l’interpella : ‘Femme, te voilà délivrée de ton infirmité’. Puis, il lui imposa les mains ; à l’instant même, elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu. C’est alors que la hiérarchie religieuse s’émeut. L’action de grâce ? le talent de cet homme ? La femme n’a pas eu à demander sa guérison, pas même à dire sa confiance et sa foi. Et Jésus ne lui fait aucune recommandation, n’évoque pas son éventuel péché. Te voilà délivrée de ton infirmité. Constat précédant le fait… vous étiez ténèbres ; maintenant dans le Seigneur, vous êtes devenus lumière ; vivez comme des fils de la lumière. A ceux qui ne le sont manifestement pas, Jésus explique : quoi de plus naturel que d’avoir guéri cette femme qui souffrait. Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait. Les hiérarchies, les structures reçues et imposées sont « délégitimées » mais pour la foule qui n’en voit pas les conséquences, ce qui compte c’est l’évidence du miracle, du bienfait. Que de transpositions possibles. La prière qui nous dépayse, nous transpose, nous fait voir… la conclusion, longue d’une vie entière : l’action de grâces. Par discernement.
matin
Challenges et les possibles Premiers ministres…
Développer l’évolution de l’information et mes réflexions
soir
A 2 – Effrayante Laurence Parisot : la réforme des retraites fait revenir les Français au réel, elle évite les injustices le plus graves entre générations. Comme si l’immense majorité des Françaiçs n’étaient pas dans le réel de leur vie quotidienne et que dans cela, à souquer, à ramer et à s’appauvrir. Comme si pour faire oublier les fantastiques injustices de 2010, révélées par l’affaire Bettencourt-Woerth, il faut s’attacher aux possibles ou virtuelles injustices de 2050. Chérèque réplique : l’intersyndicale ne s‘est battue que pour une autre réforme des retraites et qui soit négociée. A avoir un gouvernement qui ne négocie pas et à n’avoir qu’un syndicalisme faible, la France. Thibault : vous ne comprenez pas que 70% des Français sont contre cette réforme. La manière de la droite, Laurence Parisot ou d’autres, sur les plateaux de télévision : rééter la mme phrase X fois même si elle est mensongère. Thibault : nous sommes le seul pays européen où le président de la République peut décréter un point et assurer d’avance qu’il n’est pas négociable. Devedjian ou Estrosi, je confonds tous ces cheveux teints, évoquant le dialogue plutôt que la négociation, les médias plutôt que des réunions de travail, débite les « éléments de langage » : des avancées sur la pénibilité, les polyhandicapés Et de citer Strauss-Kahn, pourquoi ne pas faire en France ce que tous les autres pays européens ont accepté. Thuibault sort une lettre du président des syndicats allemands de salariés. Les expériences en Allemagne ont montré que le recul de l’âge de la retraite n’est pas une amélioration des retraites et que la solution est dans le marché du travail.
Le débat est assassin, car il est maintenant répété qu’il y a un rendez-vous en 2018 et admis que rien n’est financé de façon assurée pour au-delà : chef d’œuvre d’Estrosi évoquant de nouveaux débats dès 2013 dans cette perspective. Laurence Parisot rappelle qu’elle a proposé un Grenelle des retaites, soutenu seulement par Chérèque, elle dit regretter que cela n’ait pas eu lieu : c’est avouer qu’il n’y a eu ni débat ni négociation. Car els dialogues dans les médias ne sont que des commentaires pas des participations à la décision.
Tonalité étonnante du débat. Peut-on considérer que le mouvement de contestation va s’éteindre maintenant que la loi etc… ? réponse implicite sur ce plateau : oui. Mais voici qu’on rouvre la boîte de Pandore en évoquant 2013 et 2018. Estrosi parle d’aborder le problème des retraites… Regard de Thibault et de Chérèque sur le sauteur. Les arrêtés de réquisition fonctionnent ; cynisme de ce ministre comme de la plupart des membres de ce gouvernement.. L’article 10 de la Constitution dispose que la loi, une fois votée, est promulguée par le Président de la République dans les quinze jours mais que dans le même délai, celui-ci peut demander une nouvelle lecture, c’est-à-dire rouvrir complètement le débat. Malheureusement, qui connaît la Constitution ?
Bien montré, ce qui ne ressortait pas à ce point ces jours-ci, qu’un amndement (de l’Elysée) introduit à la sauvette au Sénat ou en commission paritaire, a pour conséqsuence qu’on recommence tout en 2013.
Du débat, je retiens la lettre des syndicats allemands donnant tout à fait raison aux nôtres et le regret du MEDF qu’il n’y ait pas eu, sinon négociation, du moins débat. Ce qui veut dire que la France reste un modèle et que la plupart des syndicats euroépens ont souhaité que les Français montrent que le refus est possible, comme ce fut le cas en Mai 2005 pour le projet de Constitution (projet auquel j’étais, quant à moi, favorable parce qu’il aurait permis désormais aux institutions européenens d’être auitonomes, en pouvant se réviser d’elles-mêmes et non selon le bon-vouloir des Etats).
Conviction que la contrainte aura été telle tant sur la thématique de la loi que pour vaincre la grève, au total plutôt courte si elle doti s’arrêter d’ici la fin de la semaine, que els choses vont couver et revenir… Ce n’est pas terminé..
[1] - Paul aux Ephésiens IV 32 à V 8 ; psaume I ; évangile selon saint Luc XIII 10 à 17
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