Lundi 4 Octobre 2010
Prier… [1] pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette querstion : ‘ Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? ’. Que de paradoxes dans l’attitude et la question. L’important personnages selon les valeurs et la hiérarchie du temps (combien celles-ci sont éphémères ce qui doit relativiser les dominations d’aujourd’hui en idéologie et en organisation sociale) n’a aucune révérence ni foi envers le Christ. Il s’en amuse. Il pose une question pouvant intéresser tout le monde et parade donc. Jésus inverse les postures, c’est lui qui questionne et qui faut avouer l’autre. On passe de l’avoir, de la convoitise, du souci de l’au-delà à une nécessité présente, à un comportement à adopter personnellement, le bonhomme est renvoyé à lui-même. Mais, lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus… il ne peut plus se camoufler derrière son rang ou sa science, il est lui-même en question. Parabole du bon Samaritain… l’autre, terrassé, est devenu machinal. Lequel des trois a été le prochain ? – Celui qui a fait preuve de bonté – Va et fais de même. KO par bon sens. La science, le rang, la duplicité, les intentions méchantes se sont évanouies, c’est un pauvre homme qui repart et qui est passé à côté de son salut. Une vie peut-être entière à chercher et à se souvenir ? Ou bien la conversion paulinienne qui le ferait sortir à tous risques de sa corporation ? Si j’en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
matin
François Fillon… la presse remarque qu’il se démarque… le bouclier fiscal dans le cadre d’une vaste réforme fiscale pourrait ne plus être un tabou… on crie à la différence. Je ne vois que l’astuce d’un duo qui, pour des raisons évidentes : garder la place après l’avoir conquise ensemble, est resté solidaire depuis 2005, puis que dans le même propos (M 6 selon la presse audio.) il est évoqué de supprimer l’impôt sur la fortune. Tout cela d’évidence à la hâte pour le bilan du mandat. Cynisme du même. Les manifestants se trompent. La démocratie, c’est l’infaillibilité des chefs … pour de Gaulle, la démocratie, c’était deux choses liées. On ne peut gouverner contre les gens durablement et l’on ne peut construire que par leur participation active. D’autre part, il y a, au moins chez nous, du ressort et du bon sens, l’art de gouverner n’est pas de décider (ou de faire semblant de décider) mais de susciter l’expression et d’obtenir le concours de ce bon sens et de ce ressort. Enfin, il est d’expérience courante, qu’à plusieurs, moyennant un peu d’ordre et de respect mutuel, d’écoute, on trouve et imagine davantage que seul.
Les syndicats se réunissent en fin d’après-midi : durcir le mouvement, ce ne peut être qu’aller à la confrontation qui ne commencera vraiment qu’avec la grève et ses extensions. Je souhaite cette confrontation, pour que le pouvoir sorte de son autisme et que les socialistes comprennent que l’élection présidentielle n’est pas un jeu de « société » ni un enjeu de carrières personnelles.
J’ai les plus mauvaises intuitions sur l’élection présidentielle au Brésil. Une femme ne fera pas long feu, Lula ne pourra pas gouverner par personne interposée, ce ne sera pas Moutine/Medvedev, c’est un pays encore très macho. Somes-jnous en France mûre pour une femme à l’Elysée ? je ne le crois pas, à avoir entendu, à ras de terre les réflexions en campagne, dans ma Bretagne, à propos de « la poule » socialiste. La candidate au Brésil en tout cas loupe l’élection plébiscitaire dès le premier tour, c’est-à-dire que la foi absolue dans la baraka et l’adoubement va faiblir, elle était artificielle. En revanche, l’excellent bilan de Lula est certainement indéniable et fera figure de référence.
Pas d’écho à mes messages sur la question d‘hier : les annotations du Maréchal au projet de statut des Juifs.
[1] - Paul aux Galates I 6 à 12 ; psaume CXI ;évangile selon saint Luc X 25 à 37
Prier… [1] pour mettre Jésus à l’épreuve, un docteur de la Loi lui posa cette querstion : ‘ Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? ’. Que de paradoxes dans l’attitude et la question. L’important personnages selon les valeurs et la hiérarchie du temps (combien celles-ci sont éphémères ce qui doit relativiser les dominations d’aujourd’hui en idéologie et en organisation sociale) n’a aucune révérence ni foi envers le Christ. Il s’en amuse. Il pose une question pouvant intéresser tout le monde et parade donc. Jésus inverse les postures, c’est lui qui questionne et qui faut avouer l’autre. On passe de l’avoir, de la convoitise, du souci de l’au-delà à une nécessité présente, à un comportement à adopter personnellement, le bonhomme est renvoyé à lui-même. Mais, lui, voulant montrer qu’il était un homme juste, dit à Jésus… il ne peut plus se camoufler derrière son rang ou sa science, il est lui-même en question. Parabole du bon Samaritain… l’autre, terrassé, est devenu machinal. Lequel des trois a été le prochain ? – Celui qui a fait preuve de bonté – Va et fais de même. KO par bon sens. La science, le rang, la duplicité, les intentions méchantes se sont évanouies, c’est un pauvre homme qui repart et qui est passé à côté de son salut. Une vie peut-être entière à chercher et à se souvenir ? Ou bien la conversion paulinienne qui le ferait sortir à tous risques de sa corporation ? Si j’en étais encore à plaire aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.
matin
François Fillon… la presse remarque qu’il se démarque… le bouclier fiscal dans le cadre d’une vaste réforme fiscale pourrait ne plus être un tabou… on crie à la différence. Je ne vois que l’astuce d’un duo qui, pour des raisons évidentes : garder la place après l’avoir conquise ensemble, est resté solidaire depuis 2005, puis que dans le même propos (M 6 selon la presse audio.) il est évoqué de supprimer l’impôt sur la fortune. Tout cela d’évidence à la hâte pour le bilan du mandat. Cynisme du même. Les manifestants se trompent. La démocratie, c’est l’infaillibilité des chefs … pour de Gaulle, la démocratie, c’était deux choses liées. On ne peut gouverner contre les gens durablement et l’on ne peut construire que par leur participation active. D’autre part, il y a, au moins chez nous, du ressort et du bon sens, l’art de gouverner n’est pas de décider (ou de faire semblant de décider) mais de susciter l’expression et d’obtenir le concours de ce bon sens et de ce ressort. Enfin, il est d’expérience courante, qu’à plusieurs, moyennant un peu d’ordre et de respect mutuel, d’écoute, on trouve et imagine davantage que seul.
Les syndicats se réunissent en fin d’après-midi : durcir le mouvement, ce ne peut être qu’aller à la confrontation qui ne commencera vraiment qu’avec la grève et ses extensions. Je souhaite cette confrontation, pour que le pouvoir sorte de son autisme et que les socialistes comprennent que l’élection présidentielle n’est pas un jeu de « société » ni un enjeu de carrières personnelles.
J’ai les plus mauvaises intuitions sur l’élection présidentielle au Brésil. Une femme ne fera pas long feu, Lula ne pourra pas gouverner par personne interposée, ce ne sera pas Moutine/Medvedev, c’est un pays encore très macho. Somes-jnous en France mûre pour une femme à l’Elysée ? je ne le crois pas, à avoir entendu, à ras de terre les réflexions en campagne, dans ma Bretagne, à propos de « la poule » socialiste. La candidate au Brésil en tout cas loupe l’élection plébiscitaire dès le premier tour, c’est-à-dire que la foi absolue dans la baraka et l’adoubement va faiblir, elle était artificielle. En revanche, l’excellent bilan de Lula est certainement indéniable et fera figure de référence.
Pas d’écho à mes messages sur la question d‘hier : les annotations du Maréchal au projet de statut des Juifs.
[1] - Paul aux Galates I 6 à 12 ; psaume CXI ;évangile selon saint Luc X 25 à 37
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